Eddie qui ? Eddie Harris évidemment ! - Album : Eddie Who? - Eddie Harris

Eddie Harris (né en 1934 à Chicago, mort le 5 novembre 1996 à Los Angeles) est un jazzman américain multi-instrumentiste, surtout connu en tant que saxophoniste ténor, ayant été parmi les premiers à utiliser le saxophone amplifié électriquement. Il jouait aussi du piano électrique, de l'orgue et de la trompette.
il a grandi à l'écoute du Blues, du Rythm and Blues, et du Gospel qu’appréciaient ses parents et ses proches, mais il a aussi découvert les grandes figures du jazz en se rendant, dès son adolescence, dans les clubs de la ville. Cet apprentissage musical direct très privilégié l’incitera à devenir, lui-même, un virtuose du saxophone, bien que le choix de cet instrument ne lui fut jamais dicté par une quelconque envie d'être un maestro. C'est en 1961 que Eddie Harris commence à se faire remarquer. Il a 27 ans et enregistre on premier album pour Vee-Jay, Exodus to Jazz, inclus son arrangement du thème du film Exodus, pour lequel il a été le premier musicien de jazz à obtenir un disque d'or.

Au coeur des années 70, la grande majorité des musiciens noirs américains ne jurent que par cette nouvelle forme d'expression héritée de la Soul-Music qu'on appelle désormais, le funk !
Le saxophoniste Eddie Harris a fait partie de ces agitateurs qui préféraient prendre des risques plutôt que de s'enfermer dans un conformisme jazz figé dans le passé. Bien qu'il se soit délecté du groove de ses contemporains, il n'a, pour autant, jamais renié ses origines.
Il a enregistré plus de 70 albums entre 1961 et sa mort en 1996.

En 1986, il sort l'album 'Eddie Who?" en trio avec Ralph Armstrong à la basse et Sherman Ferguson à la batterie. Un mélange de soul, de funk et de jazz dans lequel il est au saxo mais occupe aussi l'espace vocal.

Vous pouvez télécharger cet album en entier (320Kbps-133Mb) en suivant ce lien.

titre 1 : Eddie Who?

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"Sally Butterfly "- titre 2



There Was a Time - titre 8


Mais , attention ! sur l'album aussi quelques interprétations quelque peu "funny" mais toujours avec un groove très funky......

Autre morceau et album bien connu de Eddie Harris - "Listen Here" de l'album du même nom.

Présentation de Monty Alexander, le "Jamaï-ricain" - Album : Montreux Alexander - Live!

Depuis plus de cinq décennies, le pianiste Monty Alexander explore et crée des ponts entre les mondes du jazz américain, de la chanson populaire et des sonorités de sa Jamaïque natale.

Il est né le 6 Juin 1944 à Kingstown, en Jamaïque.  Son jazz est facile d'accès, d'un swing joyeux, expansif, sans drame, ce qui explique ses succès dans les festivals estivaux. 

Il joue le jazz avec la même aisance et le même bonheur dans tous ses registres, tous ses genres, tous ses styles,Il enchaîne les standards avec enthousiasme et joie de vivre, un entrain et une vélocité à couper le souffle.

Sa prestation en trio au festival de Montreux en 1976 le montre sous un excellent aspect dans lequel il nous fait battre du pied sur des standard hyper connus, tels que "Feelings", "Satin Dolls", "Work Songs" et quelques autres que je vous invite chaleureusement à découvrir avec l'album 'Montreux Alexander- Live!"
Accrochez-vous, on démarre !

Vous pouvez télécharger cet album en entier (320Kbps-

101Mb) en suivant ce lien.

En écoute ici,  l'album en entier:

Quelques autres facettes de Monty Alexander...
Faut quand même pas oublier ses origines jamaïcaines!!!

Sa facette Soul...

Et dans une prestation plus jazz mais avec toute la sensibilité respectée , le concert en entier donné au New Morning à Paris en 2004

Présentation d'Abdullah Ibrahim, le sud africain - Album : Sotho Blue. + rubrique atypique avec Charles Aznavour

Abdullah Ibrahim.  Né en 1934 au Cap,est une des légendes du jazz Sud Africain.  Il entame sa carrière de pianiste sous le pseudonyme de Dollar Brand. Mais être musicien « métis » au moment de  l’Apartheid, n’était pas chose des plus simples. Aussi dès qu’il le peut, il fuit son pays et s’installe en Europe.
En 1968, Dollar Brand laisse place à Abdullah Ibrahim quand  le pianiste se converti à l’islam. Durant 20 ans, il est resté l’une des images unificatrices du  jazz africain.

"La musique d'Abdullah Ibrahim est intimement liée à la lutte pour la défense des peuples sud-africains contre l'apartheid, à l'histoire de la musique noire. Elle peut prendre trois différentes formes.
La première, une musique « sociale » innocemment euphorique issue de son enfance passée dans le pays ; une autre, intense, basée sur le piano et le blues, liée harmoniquement à Duke Ellington et à Thelonious Monk dans sa texture, qui ressort de ses années passées à New York et une dernière forme représentant un retour aux traditions africaines indigènes, tant rurales qu'urbaines.
Ces trois aspects de son œuvre s'inter-pénètrent souvent et il atteint la grâce lorsqu'il parvient à faire s'entremêler ces différentes couleurs musicales."
(source: Jazz Magazine, no 580, avril 2007)
                               

Depuis 1983, Abdullah Ibrahim est le leader d’Ekaya (signifiant « maison »’) et c’est avec cette formation qu’il a  enregistré, en 2010, son album : « Sotho blue ».

Un de ses meilleures albums. Envoûtantes rhytmiques !

Vous pouvez télécharger cet album en entier (320Kbps-64Mb) en suivant ce lien.











Autre album d'Abdullah Ibrahim & Ekaya: The Mountain en 1989
titre : Sotho Blue






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La rubrique atypique

Ici continue un addenda dans lequel des collaborations atypiques d'artistes connus ou moins connus de mondes musicaux différents du jazz seront mises en exergue. C'est dans cette rubrique que vous pouvez les découvrir.

Aujourd'hui c'est une collaboration de Charles Aznavour avec le Clayton Hamilton Jazz Orchestra big band que je vous offre. CD paru en 2009.
Ce n'est pas le premier album à saveurs jazz de Charles Aznavour , en 1998 était déjà sorti "Jazznavour" . Ici, il  a réenregistré quelques-uns de ses succès avec le support Jazz d'un big band de qualité.

Vous pouvez télécharger cet album en entier (320Kbps-122Mb) en suivant ce lien.