vendredi 15 septembre 2017

Série Jazzwomen : L'archet du violon au service du Jazz - Regina Carter. Album : Something for Grace"

Femme, noire et violoniste : un cocktail rare, même dans le jazz. Regina Carter est une des révélations des années 90 en tant que violoniste de jazz. Ell a décidé de bifurquer toutes affaires cessantes vers le jazz à seize ans, après avoir assisté à un concert de Stéphane Grappelli, son influence majeure.

Née à Detroit en 66, elle a suivi une formation très classique dans une famille mélomane, puisqu'elle est la cousine du saxophoniste James Carter.  A l'image de cette musicienne qui a joué avec les grands du jazz, mais a aussi pratiqué le hip-hop avec Lauryn Hill des Fugees, la pop aux côtés de Billy Joël et la country avec Dolly Parton. Des rythmes cubains, caraïbes, africains, funk et soul se diffusent à travers cette musique de synthèse qui vit le jazz comme une terre d'accueil.



Voici le second album que Regina Carter a produit en 1997  : "Something for Grace". (titre en hommage à sa mère).
Sur ce CD Regina mêle plusieur genres dans des interprétations excellentes mais aussi un peu moins mémorables..... En effet y subsistent trois morceaux très pop/R&B qui auraient du faire partie d'un autre album, à mon avis. C'est le cas pour le premier morceau  "Downtown Underground" ainsi que que la plage vocale "Late Night Mood" . A vous de juger !
Par contre tous les autres morceaux viennent excuser ces petites faiblesses: le standard d' Eddie Harris' "Listen Here" et l'excellent "Soul Eyes" de Mal Waldron. Voici donc un panier varié et mixte tout à fait recommandable.



Vous pouvez télécharger cet album en entier (320Kbps) en cliquant sur le mot lien.






dimanche 10 septembre 2017

Jazzwomen série.... Une grande compositrice de musique jazz - Carla Bley. Album 'The Lost Chords Find Paolo Fresu'.

Carla Bley (1938), musicienne au style assez inclassable est une figure importante du jazz post-bop.
Musicienne accomplie,  chef d'orchestre, arrangeuse, pianiste, elle mène depuis les années 1960 une oeuvre singulière, jamais dépourvue d'humour, à l'esthétique qui oscille entre majesté et comédie. Compositrice prolifique,  elle est reprise et jouée par les jazzmans du monde entier.

Les contextes dans lesquels elle se produit vont du duo (depuis 1987) avec son nouveau compagnon, le bassiste Steve Swallow, jusqu'au big band (depuis 1989) en passant par des formations intermédiaires telles que le trio (avec Swallow et Andy Sheppard depuis 1991), le sextet, le groupe « 4x4 » (quatre soufflants associés à une section rythmique de quatre membres, en 1998) ou le Big Carla Bley Band (dix musiciens).




L'album "The Lost Chords Find Paolo Fresu" est enregisré en 2007. CARLA BLEY voulait continuer à composer pour son groupe "The Lost Chords" en y intégrant un cuivre. PAOLO FRESU étant le trompettiste favori d'ANDY SHEPPARD, elle a donc logiquement choisi le musicien italien pour une série de concerts couronnée par un enregistrement en fin de tournée. Le disque commence par une suite magistrale de 34 minutes "The Banana Quintet" dont STEVE SWALLOW  dit qu'elle est la plus incroyable des compositions long format jazz qu'il n'ait jamais entendue. Trois autres thèmes, plus courts, suivent et mettent en avant la connivence de la section de cuivres, constituée par le duo FRESU / SHEPPARD. Avec cette nouvelle formule en quintet, le groupe conserve son art du décalage, de l'humour plutôt que du pathos et son groove ravageur !

Vous pouvez télécharger cet album en entier (320Kbps) en cliquant sur le mot lien



samedi 26 août 2017

Ca va jazzer avec la vibrante clarinettiste Anat Cohen - Album "Notes from the Village"

Il est grand temps de présenter des jazz women instrumentistes. En effet, souvent, quand on parle de jazz féminin, la tendance est à la voix.. C'est un tort, surtout dans le jazz moderne.
Dans des articles futurs je m'emploierai à faire découvrir des talents, pas des moindres, de saxophonistes, de violonistes, de pianistes et bien d'autres avec des prénoms de femmes et avec un talent fou.

Commençons par Anat Cohen, clarinettiste, saxophoniste que j'ai découverte il y a quelques années, en écoutant la radio du Connecticut,  In the Groove, Jazz and Beyond animée par Ken, Laster, qu'on peut d'ailleur réécouter en podcast .
Née en décembre 1979; Israélienne de New York Anat Cohen, soeur du trompettiste Avishai Cohen, élue numéro un des clarinettistes par le magazine Down Beat, elle redonne à l'instrument une extraordinaire joie de vivre.


L'album "Notes From The Village " est une intelligente mixité de différentes ambiances, sons et genres de matériaux musicaux, certains écrits et arrangés par l'interprète elle-même.
Dès la première écoute, j'ai tout de suite compris que j'étais en présence d'un talent notable.
Sorti en 2008, cet album est avec « Noir» un des plus fameux albums d'Anat Cohen et on y trouve déjà le tempo qui fera le succès de ses albums à venir .Présentés comme des « notes » les morceaux de cet album sont un mélange heureux de compositions originales et de reprises .
Télécharger l'album en entier (Kbps320) en cliquant sur le mot lien.





titre 7. A Change is Gonna Come


titre 6. Lullaby for the Naive Ones



Et pour ceux qui aiment le live la voici en 2015 au Festival de Jazz de Vitoria Gasteiz. (ville du pays basque espagnol que j'ai eu l'occasion de visiter récemment, et que je recommande chaleureusement.)



Tracklist:
1. Lilia (Milton Nascimento)
2. Ima (Anat Cohen)
3. Happy Song (Anat Cohen)
4. La Vie en Rose (Edith Piaf)
5. Um a Zero (Pixinguinha)
6. Jitterburg Waltz (Fats Waller)
● Personnel:
Anat Cohen - clarinet
Gadi Lehavy - piano
Reinier "El Negrón" Elizarde - bass
Jeff Ballard - drums

vendredi 4 août 2017

Les débuts d'une chanteuse de jazz enrobée du son xylophone de Cal Tjader - Album: Cal Tjader Plays Mary Stallings Sings

Il y a deux articles d'ici, j'avais dis que je revendrais sur la musique de Cal Tjader.
Eh bien, nous y voilà !  Et en plus, faisons d'une pierre deux coup, car sur l'album présenté ici, il est accompagné d'une chanteuse dont le nom est à retenir: Mary Stallings.
Chanteuse de Gospel et de Soul extraordinaire.
Nous sommes en 1961, elle a 22 ans et c'est son premier disque.
Mary Stallings, dotée d'une voix puissante, profonde et pleine de
feeling se disait très influencée par Carmen McRae même si en
l'écoutant, on pense plutôt à Dinah Washington.

Si vous voulez en savoir plus sur elle, une très bon article dans le magazine Jazz Hot. Suivez ce lien.

L'album : "Cal Tjader Plays, Mary Stallings Sings" comporte 14 titres, tous de très haut niveau.

Vous pouvez télécharger cet album en entier (320kbps) en suivant ce lien.




Mighty rumblin' blues


Mr.blues



mercredi 12 juillet 2017

Quand deux grands se rencontrent...... Album : Sonny Meets Hawk! (Sonny Rollins et Coleman Hawkins)


Certains amateurs de jazz n'en démordent pas :  Theodore 'Sonny' Rollins (1930-)  est le plus grand saxophoniste ténor du jazz. Et encore  vivant svp ! Néanmoins, tout le monde convient qu'il est  l'un des saxophonistes les plus importants et influents de l'histoire du jazz.


Mais cela est une chance pour nous. Car au début Sonny Rollins, n'était pas sur du tout de vouloir devenir musicien ! Son dada, c'était plutôt la peinture!
Toutefois, il persiste à vouloir maîtriser son saxo et dès 1948, sans conviction, il fait ses premières apparitions dans le monde du jazz.
De plus, c'est  un des rares saxophonistes de son époque à ne pas avoir fait école dans un big band célèbre...Il est souvent seul face à lui-même et ne bénéficie pas de la dynamique de groupe, qui souvent encourage et force à continuer.

Une si longue carrière a permis à Sonny Rollins d'explorer la musique sous différentes facettes; il a eu des doutes qui l'ont amené à prendre du recul, voire de s'abstenir pendant quelques temps. Toutefois il est revenu avec brio et encore aujourd'hui il ne cesse de nous étonner

Sonny Rollins a été très fortement influencé par un autre saxophoniste : Coleman Hawkins qui vivait dans le même quartier à New York.
Alors bon, pour le choix du disque parmi les centaines dans lesquels il joue ou participe sera celui d'une collaboration avec Coleman Hawkins : "Sonny Meets Hawk!"
Deux ténors, avec leur touché respectif, qu'il est intéressant de mixer à l'oreille.



Vous pouvez télécharger cet album en qualité CD en entier (320Kbps) en suivant ce lien.


Pour la petite histoire, en octobre 62, Sonny va écouter Coleman au Village Gate à New York et il est tellement enthousiasmé qu'il lui écrit une lettre pleine d'admiration. Ce sera sûrement la genèse pour un disque en commun en 1963.....

Voici la lettre:







samedi 24 juin 2017

Un bon moment de cool jazz avec Cal Tjader. Album Tjader plays Tjazz.


Cal Tjader (1925-1982), vibraphoniste, pianiste, batteur, bongoïste, compositeur et chef d'orchestre, ouf !.... A quatorze ans, il décide de devenir musicien de jazz et prend des leçons de batterie. Après son service militaire il va rencontrer Dave Brubeck et Paul Desmond. Il devient membre du trio, de 1949 à 1951.  Sa carrière continue et va virer ostensiblement vers la musique latino-américaine sans pour autant abandonner complètement le jazz. Une alternance esthétique qu'il pratiquera tout au long de sa carrière. Indubitablement, le plus fameux leader pas latino d'orchestre de jazz latino !


Tjader Plays Tjazz (1954)
La photographie de la pochette illustre bien le changement de cap pour cet album différent dans la discographie de Cal Tjader. Dépouillé de section rythmique qui fera sa marque de fabrique latine jazz, il se décide à explorer le jazz bebop et le jazz West Coast : dans la mouvance de ses contemporains et amis Dave Brubeck, Paul Desmond…

Vous pouvez télécharger cet album en entier (320kbps) en suivant ce lien.

Voici un album qui nous donne la une excellente image du jazz cool de cette décennie en or.
Je reviendrai à Cal Tjader pour rendre compte de son empreinte indélébile dans le latin jazz.

samedi 17 juin 2017

Chico le batteur West Coast : album Thoughts of... Chico Hamilton

Chico Hamilton (Foreststorn Hamilton) naît à Los Angeles en 1921 (décédé en novembre 2013). Il a pour frère l’acteur Bernie Hamilton (qui jouait dans la série Starsky et Hutch).
Hamilton a étudié à Los Angeles et a monté avec d’autres étudiants nommés Charles Mingus, Ernie Royal, Dexter Gordon ou Buddy Collette différents ensembles de jazz.
Très vite, il a joué avec Lionel Hampton, T-Bone Walker, Duke Ellington, Charlie Barnet, Nat King Cole, Sammy Davis Jr., Billie Holiday, Gerry Mulligan. Il s’est engagé par ailleurs avec Lena Horne comme batteur du Young Coast Prodigy avant de d’abandonner en 1955.
Hamilton est apparu dans le Film You’ll Never Get Rich (1941) comme musicien d’accompagnement de Fred Astaire.
Il a réalisé les arrangements et les compositions du film Road to Bali de Bing Crosby et Bob Hope.En 1955, il forme un quintet très original à Los Angeles comprenant un flutiste, un violoncelliste, une guitare, une contrebasse et une batterie. Ce quintet a été décrit comme l’un des ensembles les plus novateurs du Jazz West Coast. Il allait développer des
ensembles qui répèteraient cette répartition. Il continuera cette expérience jusqu’en 1961. Des musiciens aussi exceptionnels qu’Eric Dolphy ont participé à ce quintet.Hamilton s’est intéressé à la musique brésilienne, en particulier dans son album El chico paru chez Impulse! Records en 1965.
Il a développé un nouveau groupe avec Larry Coryell, Richard Davis et Arnie Lawrence en 1966. Il a enregistré The Dealer pour le label Impulse, qui est resté un de ses album les plus fameux.
Chico Hamilton a continué ses expériences avant-gardistes jusque dans les années quatre vingt- dix. Hamilton a joué au Montreux Jazz Festivals en 1972 et 1973. Il formé un groupe très important (les nouveaux « Players ») en 1975 avec Arthur Blythe, Steve Turre, Barry Finnerty et Abdulah Ibrahim. Ils ont tourné de 1976 à 1980. Leur production a été très abondante (ils ont enregistré en particulier pour Blue Note, Mercury, Nautilus ou encore Elektra).Il était professeur à la New School for jazz and Contemporary music de New York.

Parmi sa très prolifique discographie, j'ai choisi un album aux accents modernes, très tinté de blues, et surtout avec, sur trois de ses titres,  des invités de choix, tels que Larry Coryell, Joe Beck et Rodney Jones: Thoughts of....


Vous pouvez télécharger cet album en entier en suivant ce lien .




Abolument aucune vidéo sur YouTube ou Dailymotion pour cet album.
Je vous suggère donc de le trouver, le télécharger  et de l'écouter. Hautement conseillé !

Ecoutez l'album sur Deezer en suivant ce lien


Bonne écoute !



mardi 6 juin 2017

Celui qui aimait les accords et le son du big band : Gerald Wilson - album ' The Artist Selects'


Il y a un aspect du jazz qu'il ne faut pas délaisser. C'est le big band, la grande formation. Ce genre a eu son heure de gloire dans les années 30 à 50, avec le swing de Count Basie, Duke Ellington, etc

Ici je veux m'attarder à la forme renouvelée du genre avec Gerald Wilson. Trompettiste, chef d'orchestre, compositeur, arrangeur et enseignant Gerald Wilson (1918-2014) va prolonger la tradition du big band avec panache.
Sous l'influence de son épouse Josefina Villasenor, il s'intéressera souvent à la musique hispano-mexicaine. A partir des années 50 il sera un arrangeur recherché sur la Côte Ouest.

Il arrangera une soixantaine de morceaux pour Ray Charles, il       travaillera pour des artistes de variétés, pour le cinéma et latélévision. Il arrange et compose pour Duke Ellington, Dinah Washington, Nancy Wilson, Harry Belafonte, B.B. King ou Les McCann. 
Mais surtout il poursuit son oeuvre avec son propre big band, pour la marque Pacific aux côtés de Teddy Edwards, Joe Pass, Roy Ayers, Bobby Hutcherson, Groove Holmes, Carmell Jones, Bud Shank et Mel Lewis.



Blue Note a produit une série d'albums  nommés "The Artist Selects" dans lesquels les artistes eux-mêmes choisissents les morceaux qui y seront repris.  Il y a eu celui dédié à Gerald Wilson en 2005. Il choisit d'y inclure parmi d'autres un morceau qu'il a écrit pour son épouse, trois inspirés par ses filles. 

Du très bon big band... pas tonitruant, pas casse oreilles, comme je ne les aime pas.

Vous pouvez télécharger cet album en entier (320kbps) en suivant ce lien.


titre 1 "Blues for Yna Yna"



titre 12 "Lighthouse Blues"




mercredi 24 mai 2017

Aujourd'hui, Jazz à Paris - Lucky Thompson et Sammy Price. Album : Paris Blues

Tiens, comme plusieurs fois par an, je vais à Paris!

C'est l'occasion  de rendre hommage à cette ville pour tous les artistes de jazz qu'elle a hébergés, et cela depuis longtemps.
On s'entassait dans le club de jazz pour écouter les grands du jazz, venus d'Amérique jouer en combo avec les artistes français du moment.



Produite et lancée par Gitanes Jazz Productions, en 2002, la collection intitulée "Jazz in Paris"est une série d'enregistrements de jazz à Paris dans les années 50 et 60. Plus de 130 albums !
D'excellente qualité d'enregistrement.






Lucky Thompson

Sammy Price


En voici un, le numéro 37, avec Sammy Price and Lucky Thompson, intitulé 'Paris Blues" enregistré le 6 juillet 1957 au théâtre Pigalle à ......Paris.
Des morceaux très blues sous l'influence de Sammy Price au piano et aussi très jazz, avec Lucky Thompson au sax, bref un beau mix qui nous donne un excellent répertoire .
Pierre Michelot à la basse, Jean-Pierre Sasson à la guitare, Gérard Pochonet à la batterie (pour le côté français)
Vous pouvez télécharger cet album en entier (320Kbps) en suivant ce lien.


Bonne écoute !

Minor Blues

Sweet Georgia Brown



Si vous voulez exécuter un rock endiablé, c'est le moment....

vendredi 19 mai 2017

Gnawa,cubaine,africaine,traditionelle: en voila une soupe atypique ! Omar Sosa - Album Live à FIP

Omar Sosa est un pianiste et compositeur cubain né à Camagüey en 1965.
Il trouve son inspiration dans la musique traditionnelle cubaine (santeria, yoruba...), dans le jazz le plus contemporain, le hip-hop ou encore la musique arabe.
Avec un grand raffinement d’écriture, Sosa y fait s’entrechoquer les cultures (musiques gnawa, cubaine, jazz, traditions occidentales…), entremêle les langues (Arabe, Anglais, Portugais, Espagnol, Yoruba), marrie les traditions instrumentales (gembri, balafon, oud, djembe) et signe un authentique petit chef-d’œuvre d’intelligence musicale, récompensé un peu partout dans le monde par les plus hautes distinctions.



L’album « Live à Fip » d’Omar Sosa, est l’enregistrement du concert Fip que ce pianiste de génie donna en mai 2005, au public du studio 105 de Radio France.
C’est le troisième enregistrement live d’Omar Sosa et la première fois où il joue en quintet. Aux côtés d’Anga Diaz (percussions), de Childo Tomas (basse éléctrique), de Luis Depestre (saxophone) et de Steve Argüelles (batterie), Omar Sosa nous offrent des interprétations alternatives de certaines compositions de « Mulatos » (2004) ainsi que de nouveaux titres élaborées lors de ses nombreuses tournées comme « Métisse » ou « Paralelo ».

Vous pouvez télécharger cet album en entier (320Kbps) en suivant ce lien.

Ce sera un plaisir de retrouver sur les 8 plages de « Live à Fip », le jeu si personnel d’Omar Sosa, très inventif, alliant mélodies et rythmiques.




Pas beaucoup de vidéos YouTube pour illustrer cet album.

voici deux vidéos pour donner une vague idée.
Toutefois, l'album "Live at FIP" est bien supérieur. La musique est planante, souvent  soutenue par un rythme afro-cubain envoûtant. Un musique nouvelle pour nos oreilles occidentales.  Je le conseille vivement.
Vous taperez du pied, vous serez depaysés, j'espère que vous aimerez.

booooone écoute.

"Iyawo" en Live au Blue Note Jazz Club in New York City, 4 May 2014 donne le ton.


"Metisse"

vendredi 12 mai 2017

La poésie du jazz nordique - Ulf Wakenius - Album : Notes From The Heart'


Dernier guitariste du quartet d’Oscar Peterson avec qui il passa une dizaine d’années, Ulf Wakenius fut aussi membre du trio de Ray Brown et de celui de Niels Henning Orsted Pedersen (NHOP pour les intimes), sans parler de ses prestations ou de ses enregistrements avec Jack DeJohnette, Randy Brecker, Billy Hart, Pat Metheny, Herbie Hancock ou Jim Hall., Ulf Wakenius, guitariste de jazz suédois poursuit sa carrière en leader. Pétri de talent mais aussi scandaleusement sous médiatisé il rend hommage avec l'album ici présenté à Keith Jarrett. Son jeu repose sur une dynamique subtile et extrêmement maîtrisée de la sonorité..
Une influence folk souvent soulignée, des tournures mélodiques hyperlyriques.

Avec l'album 'Notes From The Heart" (produit en 2006), Ulf Wakenious revisite certains standards de Keith Jarret avec grâce et délicatesse. Des climats variés, de très belles ambiances autour de la guitare cordes nylon d'Ulf. Un jazz accessible, sans être easy listenning. Très beau disque.

Accompagné de Lars Danielsson au piano, à la contrebasse et au violoncelle, ainsi que de Morten Lund à la batterie. Le résultat est limpide et lumineux.

Vous pouvez télécharger cet album (256kbps) en suivant ce lien.


Memories of Tomorrow (#1)



Dancing (#2)




So Tender (#9)

samedi 6 mai 2017

Expérimentons, mes frères. Robert Glasper Experiment - Album Black Radio

Robert Glasper Experiment
Le jazz est évolutif. De nouvelles expérimentations nous sont offertes. Une parmi ces nombreuses mixités, naissances , innovations est particulièrement intéressante.

Le groupe Robert Glasper Experiment nous offre cela en mode perfection.

La mère de Robert est chanteuse de blues et de jazz. C'est donc fait; la sauce prend avec Robert et sa mère en se produisant  dans des club de Houston et certaines de ses églises. Aujourd'hui, il est une des figures montantes du jazz actuel. Il parcourt le monde et participe à de nombreux festival de jazz où ses concerts connaissent toujours un fort succès

L'album Black Radio sort en 2012.
Il mêle plusieurs genres. Quand je dis mêle, c'est vraiment au niveau musical de chaque plage que ces genres sont mélangés, et cela,  pour produire une fine cuisine. Tout y est: le rythme, la suavité des voix, le groove, bref tout ce qui nous donnent quelques frissons. Nous sommes  amenés en coulisses et chaque morceau est nous amène sur une scène différente.
Expériences musicales et album hors du commun, vous entendrez....

Vous pouvez télécharger cet album (320kbps-VBR0) en suivant ce lien.



Bonnes écoutes. J'ai mis 's' parce que au fur à mesure des écoutes on l'apprécie de plus en plus, cet album. Ah oui, depuis il y a eu un Black Radio 2. Bon à savoir !







mercredi 26 avril 2017

Joignons-nous au public pour écouter le "boss" de la guitare : Wes Montgomery - Album : Full House.

Il y a des albums monuments que l'on se doit d'avoir écoutés dans sa vie. En voici un !


Qui jouent ici?

Le Wynton Kelly trio formé en 1962 , avec Jimmy Cobb et Paul Chambers (la section rythmique de Miles Davis)  + Johnny Griffin au saxophone ténor.  Ils sont accompagnés de Wes Montgomery, un des plus grands guitaristes de jazz. Le trio sera au plus haut niveau de popularité avec ce ralliement.




Wes Montgomery est un autodidacte sans formation musicale. C'est en écoutant les disques de Charlie Christian (le père du jazz guitare moderne) qu'il se met à la guitare électrique.
Il joue dans de petits clubs avant de suivre pendant deux ans le grand orchestre de Lionel Hampton.

En 1959 il est découvert par Cannonball Adderley, qui produit deux de ses disques : The Wes Montgomery Trio puis The Incredible Jazz Guitar of Wes Montgomery, ce dernier étant jugé par la critique comme étant l'un de ses meilleurs.





En juin 1962, une soirée fut retenue au Tsubo, un "coffee house" de Berkeley pour l'enregistrement en public du disque présenté ici : "Full House" . Une réussite majeure. 
Tous les solos sont brillants; tous le groupe est au top de sa forme.
L'album initial comportaient 6 titres, au CD s'est rajoutés quelques prises supplémentaires. 

Vous pouvez télécharger cet album en entier (320Kbps) en suivant ce lien.

bonne écoute!


Titre 1 "Full House"



Titre 4 : "Cariba"


vendredi 21 avril 2017

Fougueux, talentueux Stefano Di Battista - toute l'"italianité" du jazz!

Né en 1969, Stefano di Battista a commencé à jouer du saxophone à l'âge de 13 ans dans une petite formation de son quartier, à Rome.En 1992 il joue par hasard au festival de jazz de Calvi où il rencontre des musiciens français dont Jean-Pierre Como qui l'invite à jouer à Paris. C'est le déclic pour Stefano. Il multiplie alors les auditions afin d'obtenir des engagements sur Paris et obtient deux dates au Sunset, renomée boîte de jazz parisienne. Il crée son propre quintette composé de Flavio Boltro à la trompette, d'Eric Legnini, son pianiste depuis trois ans, de Benjamin Henocq à la batterie et de Rosario Bonaccorso à la contrebasse. De cette collaboration naissent les albums Volare et A Prima Vista.
Fortement inspiré par les grands classiques des 50’s et 60’s du label Blue Note, ce saxophoniste italien, au son chaleureux, développe un style néo hard bop. Ce style résulte d’un engagement total, fusion de fougue et de générosité. Stefano met toute son énergie faite autant de vitesse et de virtuosité que d’innovation au service d’une émotion propre à ses racines, à sa terre natale.

Un grand saxophoniste aux accents très 'coltranien' avec une discographie hyper captivante. (Je ne pourrai d'ailleurs pas m'empêcher d'y revenir avec d'autres albums...)


C'était un de ses rêves de jouer en compagnie d' Elvin Jones, le batteur de John Coltrane.
En 2000, il l' invite à enregistrer sur l'album à son nom: Stefano Di Battista. Il accompagne ensuite le grand batteur dans ses tournées mondiales avec le Elvin Jones Jazz Machine.
Voici toute l'"italianité" du jazz, fougueux, talentueux.
Quel souffle, et vous en serez décoiffé !!!

Vous pouvez télécharger (320Kbps) cet album en entier en suivant ce lien.







mardi 18 avril 2017

La première page d'un gros livre de jazz ! Joe Henderson - Album ' Page One"

Après un long moment d'inactivité, la fibre me reprend. J'en tressaille de plaisir à partager à nouveau les notes bleues du jazz.

Après de nombreux articles qui ont permis de découvrir le jazz dans ses aspects les plus populaires, nous voici reparti pour une approche plus dans le sujet, dirais-je.Finis les compromis, nous entrons dans le vrai monde du jazz......

Il faudra bien arriver à écouter cette musique avec plaisir et en découvrir les subtilités...
Alors, ici que du bon, du très bon jazz!

Bonne écoute !

Partons  en 1963 écouter le saxophoniste ténor Joe Henderson (1937-2001) avec son premier album en tant que leader :  'Page One'
Il enregistra comme sideman sur le label Blue Note quelques-uns des chefs d'œuvre du hard bop aux côtés de musiciens comme Horace Silver, Lee Morgan ou McCoy Tyner. Également compositeur, il sortira une trentaine d'albums sous son nom et certaines de ses compositions font désormais partie des grands standards du jazz.



L'album 'Page One' peut être considéré comme le meilleur album issu de ses premiers enregistrements. Il est accompagné par la crême des crêmes:  Kenny Dorham à la trompette, McCoy Tyner au piano , Butch Warren à la basse et Pete LaRoca à la batterie.

Vous pouvez télécharger cet album en entier (MP3-320Kbps) en suivant ce lien







Album en entier "Page One"