mercredi 18 décembre 2013

Revue d'album : Soul To Jazz II (1997) - Bernard Purdie



 Bernard "Pretty" Purdie , né en 1939; est un batteur de session américain très respecté qui a eu une influence considérable sur le funk, il a joué avec Aretha Franklin, James Brown, BB King, Steely Dan, mais aussi avec Grover Washington ou George Benson, etc...
De son style va naître ce que l'on va appeler le "Purdie Shuffle". Les rythmes et grooves de Purdie ont influencé les pionniers de l'Acid Jazz et par extension le Hip-hop.




Bernard Purdie avait déjà produit un premier album en 1996 (Soul To Jazz) dont voici la pochette. Le succès rencontré lors de sa sortie va l'inciter à un produire un deuxième l'année d'après que je vous présente plus loin : Soul to Jazz II.

Voici un album instrumental qui combine des éléments pop avec du gospel, du blues et le tout dans un style très jazz. Dans ce Soul To Jazz II, le résultat est plaisant et le  groove de certains morceaux parvient à nous faire taper du pied et d'autres nous charmeront. La musique reste à un niveau qualitatif correct mais aurait, à mon avis, pu être un peu plus travaillée...
Cet album continue à explorer des thèmes similaires produit dans le premier album et fait une plus grande démonstration de ce qui connecte la musique Soul au Jazz : le gospel.  Les morceaux "Sometimes I fell Like a Motherless Child" et "Nobody Knows the Trouble I've See" contrastent avec l'esprit d'un Joshua (Fit De Battle of Jericho") et " Amen". On va retrouver aussi le fameux thème de "Shaft" d'Isaac Hayes, icône de la connection Soul/Jazz mis  à la sauce un peu déroutante de Bernard Purdie.....

Vous pouvez télécharger cet album en entier (format MP3 320Kbps - 135mb) en suivant ce lien



Pour avoir une idée du "Purdie Shuffle" de Bernard Purdie en voici quelques facettes...alternatives à l'album.
En live avec Chuck Rainy:bass, David T Walker:guitar, Sonny Phillips:organ, Bill Bivens:tenor sax, Virgil Jones:trumpet, Pancho Morales:percussion, Lou Donaldson:alto sax




Toujours en live à Shibuya Tokyo en 1993, le superbe "What's Going On" en duo avec David T. Walker




Le thème de Shaft retravaillé dans l'album Soul To Jazz II




Soul/Jazz from the Coolin'n'Groovin' Album.



Bernard "Pretty" Purdie - Lialeh 1974

samedi 30 novembre 2013

Revue d'album : Songs From The Analog Playground - Charlie Hunter


Avec "Songs From The Analog Playground", Charlie Hunter mélange ses compositions à des reprises inspirées d'Earth Wind and Fire, Roxy Music, Willie Dixon ou Nick Drake. L'atout premier du disque est la qualité des interprètes invités. Le rappeur Mos Def surprend par deux fois avec son incantation tribale Street Sounds et son chant final Creole. Norah Jones,  offre une version très sensuelle du "More Than This" de Roxy Music, et forme un joli duo avec la basse de Hunter pour Day is Done.  La voix grave et soul de Theryl Clouet anoblit le groove du Mighty Mighty d'Earth Wind and Fire et Kurt Elling ressuscite Gil Scott Heron. Un album hétéroclite qui offre un panel intéressant d'un genre particulier aux accents de jazz électronique et d'acid jazz.

Vous pouvez télécharger cet album en entier (256Kbps - 77Mb) en suivant ce lien

Charlie Hunter, né en 1967,  fait partie de ces musiciens de jazz très inspirés par le hip-hop. Ses gouts éclectiques du blues de Muddy Waters à la Soul de Marvin Gaye en passant par le jazz des trio d’organistes tels que Jimmy Smith ou Larry Young, le conduise à participer a de nombreux projets musicaux. Dans les années 90, il monte son propre groupe et va se différencier à la guitare basse à huit cordes. Cette guitare à 8 cordes et en fait une basse (3cordes du haut) superposée à une guitare (5cordes du bas).
Charlie est un adepte de la musique jazz qui bouge, le “groove” de sa musique est servi par des lignes de basse dynamique et complémentaire du jeu très funky des batteurs et percussionistes qui composent généralement son groupe.

Comme d'habitude pas facile de trouver les morceaux de l'album sur YouTube ou DailyMotion avec les droits de les reproduire sur des sites tiers..... donc voici quelques morceaux live dans d'autres compositions afin de donner une idée du jeu de Charlie Hunter.





Petit clip en live pour admirer le jeu sur sa guitare 8-string
"Someday We'll all be free"




mardi 19 novembre 2013

Revue d'album : The Best Of Two Worlds - Stan Getz








Irrésistiblement, langoureusement , laissez-vous baigner dans la volupté brésilienne. Cela va être difficile de choisir son monde. Nous sommes balancés entre les rythmes suaves et hypnotiques de la voix de Joao Gilberto et le lyrisme du saxophoniste Stan Getz. Les chansons d'Antonio Carlos Jobim sont évidemment à la fête, en anglais comme "Double Rainbow", ou en portugais, tel l'indolent "Ligia", sinon dans les deux langues, comme dans "Aguas de Março". L'atmosphère de ce disque est la décontraction prouvant que ni la samba ni la bossa n'avaient plus le mondre secret pour lui, Stan Getz excelle dans ce style en s’immiscent entre les couplets. L'album "The Best Of Two World" est peut-être le plus achevé de tous les albums que Stan Getz consacra à sa                                                        passion pour la bossa-nova.

Selon moi, un des meilleurs disques de Stan Getz......

Vous pouvez télécharger cet album en entier en suivant ce lien
(320Kbps-70Mb)

Stanley Gayetzsky, plus connu sous le nom de Stan Getz est considéré comme l'un des plus grands joueurs de saxophone ténor.
A 15 ans, il fait ses premiers pas de musicien de groupe au sein de l'orchestre de Dick Rogers avant de rejoindre celui de Stan Kenton en 1944. La même année, en juillet, Getz enregistre son premier disque avec le groupe dont le morceau "And Her Tears Flowed Like Wine", interprété par Anita O'Day, va devenir un immense tube et se vendre à plus de 400 000 copies.

Pendant ces années, Stan étudie énormément l'œuvre de Lester Young, reproduisant note après note celles de son idole et les incorporant dans son jeu. Getz quitte l'orchestre en 1945, et intègre celui de Benny Goodman. En 1947, il s'installe à Los Angeles (Californie) et travaille pour Woody Herman. En 1950, peu de temps après avoir quitté le groupe, Getz est au sommet de la gloire, grâce à un solo mémorable figurant sur l'album Early Autumn de Woody Herman. Un an plus tard, il enregistre un disque live en deux volumes, intitulé Live at Storyville, suivi en 1952 de Moonlight in Vermont. Stan Getz fonde une petite section de musiciens, en compagnie Bob Brookmeyer, Al Haig, Jimmy Raney ou encore Horace Silver.

En 1962, le saxophoniste fait une découverte importante pour la suite de sa carrière : le Brésil et la bossa nova. Une révélation pour le jazzman. Grâce à cette "trouvaille", Getz va enregistrer sa plus grande pièce, The Girl from Ipanema. Soit un mélange de jazz et de bossa nova inédit pour l'époque.
Le saxophoniste continuera d'enregistrer et de jouer partout dans le monde jusqu'à sa mort, le 6 juin 1991.

Jaoa Gilberto , musicien brésilien, considéré comme le principal créateur de la Bossa Nova. c'est en 1962 que son succès devient international avec son interprétation de "A Garota de Ipanema", accompagné de Stan Getz, aujourd'hui devenue une chanson internationale chantée en plusieurs langues par de nombreux artistes prestigieux tels que Frank Sinatra, Nat King Cole ou encore Ella Fitzgerald. De nos jours, João Gilberto continue à donner des concerts à travers le monde.


comme d'habitude, les morceaux de ce disque sont bridés et ne peuvent être visionnés que sur YouTube.

Je vous suggère quand même d'aller écouter (sur ce foutu YouTube) en suivant le lien ci-dessous, le titre présent sur l'album,  "E Preciso Perdoar",  superbe morceau, ici interprété par Jaoa Gilberto , et donc sans Stan Getz (et de revenir après sur ce blog?)

Cliquez sur le lien suivant pour Atteindre la vidéo  :   Jaoa Gilberto - E Preciso Perdoar












Je vous conseille vraiment d'écouter le concert donné par Stan Getz à Stuttgart avec Kenny Barron (34min) et dont la vidéo est placée à la fin de ce post.



A visionner et écouter aussi :
Version très kitch du morceau "The Girl of Ipanema" interprété par Astrud Gilberto, (un peu coincée et très sérieuse notre amie Astrud...)




Stan Getz en live avec le morceau Desafinado, sur la BBC en 1976.



Une présentation télévisée, historiquement intéressante parce qu'elle introduit la Bossa Nova auprès du public américain dans le Perry Como Show. (Stan Getz et le guitariste Charlie Bird)





Stan Getz Quartet Featuring Kenny Barron - Live 1989 - Stuttgart
Très bon concert (durée 34 minutes)


 




samedi 16 novembre 2013

Revue d'album : Wynton Marsalis and Eric Clapton Play The Blues

Wynton Marsalis and Eric Clapton Play The blues - Live from Jazz at lincoln Center.

Voici deux géants de la musique réunis pour célébrer le Blues authentique et tout cela en direct du Jazz At Lincoln Center.  Dans cet album, sorti en 2011, Wynton Marsalis et Eric Clapton célèbrent le Blues avec respect. Tous les sons blues, parfois tonitruants, toujours avec les rythmiques de la Nouvelle-Orleans.

Vous pouvez télécharger l'album au complet en suivant ce lien
(qualité 320kbps - 161Mb)

Wynton Marsalis, né le 18 octobre 1961 est l'un des musiciens de jazz les plus éclectiques de sa génération, et l'un des rares trompettistes à pouvoir briller aussi bien en jazz qu'en musique classique.
Musicien brillant par sa virtuosité, Marsalis a également su développer un style et une esthétique personnels sophistiqués qui le rendent immédiatement reconnaissable. Il poursuit sa carrière de trompettiste et compose régulièrement pour diverses formations, du big band de jazz au quatuor à cordes en passant par l'orchestre symphonique.
                                                     Ci-dessous, je vais essayer d'étayer, par quelques vidéos, son éclectisme   musical.


Eric Clapton est un compositeur britannique de blues et de rock, né en 1945 près de Londres. Il se défini comme un sale gosse durant sa jeunesse et c'est dans le blues américain qu'il va puiser son inspiration musicale. Dans les années soixante il fera partie des Yardbirds, petit groupe rock and roll avec des accents blues. Depuis sa longue carrière ne cesse de se renouveler dans des thèmes très différents mais toujours fortement teinté de blues.

A la suite des quelques clips de Wynton Marsalis,  quelques uns de Clapton dans ses aspects jazz/blues avec quelques vidéos choisies...



Layla - ! interprétation que vous reconnaîtrez qu'après quelques mesures, quant Eric Clapton se met à chanter (seul morceau  qui n'a pas été choisi par Clapton pour figurer sur l'album. C'est son bassiste qui l'avait suggéré -  Album : Wynton Marsalis and Eric Clapton play the Blues



Wynton and Eric jouant Louis Armstrong’s The Last Time (from the album DVD).



Jazz in Marciac - August 1, 2010 - The Wynton Marsalis Quintet performing a swinging interpretation of Sweet Georgia Brown, featuring Mark O'Connor (violin) and Frank Vignola (guitar).




Rythmesque - Wynton Marsalis Quintet with Sachal Jazz Ensemble - Marciac 2013 (touche orientale prononcée)




dans le registre classique voici un petit exemple - "Mouret's Rondeau (ici on n'est évidemment plus du tout dans le jazz)



Eric Clapton - Somewhere Over The Rainbow



Otis Rush and Eric Clapton - Montreux Jazz Festival 1986 - "Double Trouble"




Bien sur le super morceau "Layla" , ici en version plus jazz et en public.



Une version en guitare acoustique d'Eric Clapton "wonderful Tonight"


vendredi 8 novembre 2013

Revue d'album : John Scofield Plays The Music Of Ray Charles

John Scofield fait assurément partie des meilleurs guitaristes de jazz fusion et de jazz rock. Comme un véritable caméléon, il s'adapte en toutes circonstances à son environnement et il nous a donné depuis les années 70 une multitude d'albums qui ont toujours réussis à surprendre les amateurs de jazz et de rhythm'n'blues avec, à chaque fois, un nouveau projet tout en maintenant un niveau élevé de qualité de jeu de guitare. Aujourd'hui, sa sonorité est très orientée vers le rock avec notamment ses distorsions qui l'ont rendu célèbre. Toutefois, son style continue à sauter du be bop, à  la fusion et le soul jazz.


L'album présenté ici est évidemment un hommage à Ray Charles . Sorti en 2005, il n'est pas vraiment représentatif du style de John Scofield et je dirais même quelque peu atypique dans sa discographie.  Il permet néanmoins de nous donner des interprétations modernisées et personnalisées des plus grands tubes de Ray Charles.


Vous pouvez télécharger cet album au complet en suivant ce lien




"Georgia on my Mind" - solo guitar - John Scofield




2 morceaux en Live au Berkllee College of Music en 2012

"You Win Again"



"You don't know me"



En Live encore à Montreal
"Hallelujah I Love Her So"





Pour découvrir d'autres facettes,
Son dernier album - Uberjam 2 - morceau Endless Summer




Superbe interprétation du morceau "Mr PC" , la collaboration de John Scofield sur l'album "Guitars" du pianiste McCoy Tyner (un tempo du tonnerre)



Et enfin pour ceux qui ont un peu de temps et que cette musique attire,  le concert au Blue Note de NY en septembre 2004 (complet 59 minutes)
Des sons très jazz rock......

vendredi 1 novembre 2013

Revue d'album : Hommage à Stephane Grappelli - Didier Lockwood

Didier Lockwood - Hommage à Stephane Grappelli

L'album de Didier Lockwood en hommage à Stephane Grappelli  va nous permettre de découvrir, tout d'abord, le rôle du violon dans le jazz et, ensuite, bien sur, un grand maître du genre, j'ai nommé Stéphane Grappelli.


Vous pouvez télécharger cet album en entier en suivant ce lien



Attardons-nous quelques instant sur Didier Lockwood,
Il est né en février 1956 et sera très précocement doué pour la musique. En 1972, il remporte ses premiers prix; celui du conservatoire national de Calais puis dans la même année celui de la Sacem dans la catégorie musique contemporaine. En 1973 il tâte du rock progressif en devenant un membre à part entière du groupe Magma. A 21 ans, il va réellement se tourner vers la jazz. Il sera d'abord remarqué par Stéphane Grappelli, avec qui il se produira en tournée, et ensuite par Dave Brubeck. Néanmoins il va entamer un carrière solo et produira ses premiers albums. Le secret de Lockwood se trouve dans son envie d’explorer tous les horizons.


Stéphane Grappelli (1908-1997) sera très vite initié à la musique et à la danse. On le surnomme “Mister Swing”. Il va jouer du violon dans les rues et les cours d’immeubles.Il va d'abord travailler en accompagnant les films muets au piano et en 1934, il entre au Claridge dans l'orchestre de Vola, rencontre Django Reinhardt, et fonde avec lui le quintette du Hot Club de France. De nombreuses collaborations musicales tout au long de sa longue carrière, avec Steve Coleman, Coleman Hawkins, Gary Burton, McCoy Tyner, Michel Legrand, Oscar Peterson, Jean-Luc Ponty, Didier Lockwood, Yehudi Menuhin.  Des enregistrements par centaines se succèdent alors jusqu’à la fin de sa vie, en 1997. Il fut sans conteste l’un des pionniers d’un nouveau style.


En Live - Didier Lockwood - titre : Les Valseuses
Festival de Vienne Didier Lockwood (violin) Romane (guitar) Marc Michel Lebevillon (bass)


Voici une petite playlist bien intéressante:
1. premier morceau du disque Hommage à Stephane Grappelli - Les Valseuses (version studio)
2. I Got Rythm - Jazz Manouche
3. "Nuages" Didier Lockwood et Birelli Lagrène (live)
4. "Barbizon Blues" Enrik Pastor and Co
5. Titre 8 de l'album Hommage à Stephane Grappelli "Someday My Prince Will Come"
6. "Minor Swing"
7. "Misty" titre 10 de l'album Hommage à Stephane Grappelli
8. "Pentup House" Birelli Lagrène featuring Didier Lockwood
9. "In a Sentimental Mood"



Stephane Grappelli - "Star Eyes"




De l'album "Uptown Dance" de 1978 (CBS 82959). Arranged and Conducted by Claus Ogerman. 
(cleaned and restored)




Une collaboration de Stephane Grappelli, parmi tant d'autres, ici avec Gary Burton -  "Blue in Green"
(Particulièrement empreinte de sensibilité)





dimanche 27 octobre 2013

Revue d'album : Tony Scott (Verve) - et le courant New Age

Tony Scott a été un des "précurseur" de la musique new age et de la world music en enregistrant des albums comme Music for Zen Meditation (1964), Djanger Bali (1967) Music For Yoga Meditation and Other Joys (1972).

En 1959, il a commencé des tournées importantes dans l’extrême Orient. Il a interprété de la musique classique orientale, et surtout enregistré pour le label Verve de la musique méditative. Il vécut en Italie un bonne partie du reste de sa vie où il décéda en 2007.




Nous allons nous attarder sur l'album nommé Tony Scott réédité en CD par Verve en 2004 et initialement sorti en 1967, dans lequel il évoque un hommage à Krishna.


 Vous pouvez télécharger cet album en entier en suivant ce lien


Ici, il explore la musique ethnique et la musique folk . Il y joue des standards de jazz et une musique d''avant-garde  très influencés par des accents orientaux. Un album un peu schizophrénique...




Le morceau  3. "Satin Doll"





D'autres aspects.....


"Love in Davos" de l'Album "Boomerang" en 1978



Tony Scott a été aussi un clarinettiste dans le plus pur courant jazz , Ici il accompagne Bill Evans , Scott La Faro et Paul Motian en 1959 sur l'album 'Unsung Heroes" dans le morceau 'Blues for an African Friend"




a Jazz Live "You don't know what love is"

Et enfin des accents plus orientaux avec 'The Indonesian All Stars"

samedi 12 octobre 2013

Voix du jazz ; Stacey Kent - Diana Krall - Cassandra Wilson

Dans le post précédent nous avons eu l'occasion de nous remémorer de grands noms du jazz vocal appartenant à la grande histoire de ce courant musical.
Choisir c'est toujours regretter un peu. Ici encore je vais devoir livrer quatre noms de chanteuses , contemporaines cette fois.
La première peut se définir, tel que  l'a fait un magazine de jazz, comme 'Retro moderne" . Pourquoi? Parce que dans ses interprétations  le respect de la tradition est présent.
C'est dans une texture moderne que des mélodies connues, ou moins, nous sont livrées.

Accostons donc la première, Stacey Kent, et prenons son album "The Boy Next Door" comme exemple.

 

L'album complet peut être téléchargé en suivant ce lien

Stacey Kent, après avoir obtenu son diplôme en littérature comparée au Sarah Lawrence College de New York, est partie en Grande-Bretagne, où elle a suivi les cours du Guildhall School of Music and Drama, et rencontré le sax ténor Jim Tomlinson, qu'elle a épousé en 1991.
Son premier album, Close Your Eyes, sort en 1997. Cinq autres suivront.
Son album The Boy Next Door a été certifié disque d'or en France en septembre 2006.
Cet disque date d'une époque où elle se produisait dans de petites sales de France et était encore peu connue. Elle y chante un répertoire qu'elle a choisi chez ses 'heros mucicaux" tels que Frank Sinatra, Dave Brubeck, Ray Charles, mais aussi Paul Simon ou encore Charles Trenet.

De l'album "The Boy Nex Door", les morceaux "People will say we're in love" et




"the Trolley Song"



Mais écoutons la aussi dans d'autres situations,
A l'occasion de son album "Changing Lights",  Stacey Kent s'est produit à la FNAC en France et voici le morceau "One Note Samba"




"It Might as well be spring" de son album 'in Love again"




Ensuite est-il nécessaire de la présenter, la très médiatique et populaire : Diana Krall 


Très jolie dame, canadienne et épouse d'Elvis Costello elle a produit un nombre d'albums tous à la hauteur des espérances d'un grand public fan de jazz ou pas.
Entourés de musiciens de très haut niveau elle nous enchante avec sa voix mais aussi au piano qu'elle maîtrise pas mal du tout et de mieux en mieux.





Temptation de l'album "The Girl in the Other Room"
Ici interprété en live



Encore deux live sessions lors de deux concerts mythiques , Live in Paris et Live in Rio .
Je vous conseille d'ailleurs les DVD que l'on peut trouver facilement en magasins.
The Look Of love en live dans ce que j'estime être son meileur album 'Live in Paris"




Dans le concert 'Live in Rio" , une version de"Walk on By"





Fermons ce chapitre avec une chanteuse quelque peu atypique que j'adore : Cassandra Wilson



Un timbre de voix très sensuel, des rythmes un peu atypiques , souvent très blues et surtout des interprétations qui vous "scotchent" et vous fascinent.





Elle a plus de quarante albums à son actif très facilement disponibles sur Amazon.fr par exemple.

"You don't know what love is"


Redemption Song en Live




Live au WSJ Cafe 'No More Blues'




Voila, pour ce début de catalogue. Il sera suivi par bien d'autres découvertes, bien sur, avec des voix à foison. Toutes les sortes de jazz, Allkindofjazz, c'est bien le titre de ce blog. 

mercredi 2 octobre 2013

Voix du jazz : Sarah Vaughan, Ella Fitzgerald, Billie Holiday, Dinah Washington

Dans le post précédent nous avons entamé notre parcours des voix du jazz par une voix masculine. Nous en écouterons d'autres. Mais les voix du jazz, c'est aussi et surtout celles de femmes entrées dans l'histoire.
Ici, nous découvrirons quatre voix du jazz appartenant au passé. Nous aurons aussi l'occasion de survoler des voix contemporaines dans un prochain post.

Donc aujourd'hui un gros morceau à traiter. C'est pas grave, j'adore perdre mon temps dans des choses futiles et non rentables......

Le jazz n'a pas d'âge, les compositions jouées ou chantées il y a 50 ans se réécoutent encore et sans cesse avec le même plaisir. D'autant plus quand elles sont interprétées par des voix passées dans la légende du jazz telles que celle de Sarah Vaughan, Ella Fizgerald, Billie Holiday ou encore Dinah Washington.
Oui, bien sur, il y en a eu bien d'autres et pas des moindres. Mais je trouve que ces quatre dames on chacune un timbre de voix, une histoire en propre et surtout un talent sans pareil. Et il faut bien se limiter un peu au risque de se disperser trop....

Sarah Vaughan.

Sarah Vaughan, née en 1924 et décédée en 1990. Comme pas mal de chanteuses de cette génération, c'est dans un contexte religieux qu'elle s'initie au chant. Sa carrière va s'étendre pour l'essentiel de 1944 à 1982. Après elle se produira encore mais plus rarement.
Une voix maîtrisée avec laquelle elle sait nous faire vibrer dans presque tous les répertoires.




L'album proposé est Sarah Vaughan + 2 (enregistré en 1962 avec Barney Kessel à la guitare et Joe Comfort à la basse)

Cet album peut être téléchargé en suivant ce lien

L'accompagnement guitare et basse laisse tout le relief d'expression à la voix de Sarah Vaughan.



Je suis certain que vous apprécierez particulièrement, tout comme moi, le morceau "When Sunny Gets Blue".




Quelques autres facettes de Sarah Vaughan ... "Misty" en concert en 1964. Vous remarquerez que sa gêne apparente d'être en face d'un public , s'estompe dès qu'elle entame son chant...




Et pour finir le très connu "Fly Me To The Moon" repris plus tard par bien d'autres....




Ella Fitzgerald.

(1917-1996)
Il y a tant à dire sur Ella Fitzgerald, sa vie, ses collaborations son talent.
Pour plus d'info vous pouvez voir sur Wikipedia un petit résumé biographique et surtout son importante discographie .


Voici quelques morceaux de la "First Lady of Song".



"Mack The Knife"  concert live.




"One Note Samba", le scat d'Ella ... 1969



Le très beau "Cry Me a River"




Billie Holiday.

Le destin de Billie Holiday, qu'on surnomme « Lady Day », a souvent été comparé à ceux de Bessie Smith et Janis Joplin. Dotée comme elles d'une voix sublime, elle a profondément changé la façon de chanter le blues... et a subi une vie et une fin tragiques. Née le 7 avril 1915 à Baltimore, Eleanora Holiday grandit dans un milieu extrêmement pauvre, loin de son père, qui l'abandonne et de sa mère, partie chercher du travail à New York. Elle fait le ménage en ville dès son enfance et subit un viol à l'âge de onze ans. Arrivée à New York en 1928, elle connaît la prostitution et séjourne quelques temps en prison, avant d'être embauchée dans un petit club de Harlem, le Log Cabin. Lentement, elle commence à se faire connaître. Mais c'est grâce au producteur John Hammond (qui découvrira, entre autres, Bob Dylan) que la chanteuse parvient à atteindre le grand public. Impressionné par son talent, il la présente en 1933 à Benny Goodman, avec qui elle grave ses premiers enregistrements. Dès lors, année après année, Billie chanta pour les plus grands du jazz : Duke Ellington, Louis Armstrong (avec qui elle jouera dans le film New Orleans en 1946), Count Basie, Coleman Hawkins, Art Tatum, Lester Young... ce dernier s'imposant jusqu'à la fin de sa vie comme un ami et un compagnon musical idéal de la chanteuse.
"Strange Fruit" est une des chansons les plus puissantes qui aient été enregistrées sur le racisme, avec ses images macabres de corps pendus comme d'étranges fruits. "God Bless The Child", dont elle a écrit les paroles, fut interprétée ou citée par des artistes aussi différents que Stevie Wonder, Aretha Franklin et Tricky. "Gloomy Sunday", reprise par Serge Gainsbourg ou Björk, fut longtemps le morceau qu'écoutaient les joueurs quand, après une dernière nuit de ruine, ils décidaient d'en finir. Cette oeuvre, souvent sombre, continua malheureusement d'être à l'image de sa vie. Minée par ses échecs sentimentaux, Billie Holiday tombe dans l'alcool et la drogue, au point de se compromettre auprès de la justice et d'altérer sa voix. Ses performances des années 50 n'en sont que plus poignantes, même si elles sont moins pures techniquement. Elle meurt le 17 juillet 1959, après une dégradation de sa santé que six semaines d'hôpital ne sont pas parvenues à rétablir. Quelques jours avant sa mort, les policiers étaient encore venus la trouver pour une affaire de stupéfiants. Le film sur sa vie, "Lady Sings The Blues" (reprenant le titre de son autobiographie et d'une de ses plus célèbres chansons) obtint un grand succès en 1972. Lady Day y était interprétée par la diva pop Diana Ross. (source musique.ados.fr)

Un des albums phares de Billie Holiday : Body and Soul en 1957


Vous pouvez télécharger cet album au complet en suivant ce lien







Une interprétation de "Body and Soul" en live



Blue Moon






Dinah Washington.

Ruth Lee Jones, future Dinah Washington voit le jour le 29 août 1924, dans un état, l’Alabama, encore très marqué par la ségrégation raciale. Terre d’élection du Ku Klux Klan, l’Alabama n’est pas le meilleur endroit à vivre pour une famille noire et très vite, les Jones prennent la route du Nord pour s’installer à Chicago. La jeune Ruth, encore enfant, fait preuve d’un talent précoce pour le chant et le piano. Intégrant la chorale de son école, elle en prend rapidement la direction et prend conscience de ses capacités vocales exceptionnelles.
Si elle commence à exceller dans les domaines du Rythm ‘n’ Blues, du Blues et du Jazz, quelques années passées au sein d’une chorale spécialisée dans le Gospel (The Sallie Martin Gospel Choir) la dégoûteront, en revanche, de ce style musical. La future diva hédoniste n’a ni la fibre mystique, ni la vocation de chanter pour Dieu. Au contraire, c’est dans les clubs de jazz de Chicago, ces lieux qui ont abrité les réunions enfumées des parrains de la mafia, à commencer par Al Capone lui-même, qu’elle connaît ses premières expériences, aussi bien dans le domaine du jazz que... dans d’autres.

1951 dans une composition de Hank Williams, morceau très classe avec le son sirupeux des cuivres  (1951 svp , quel âge aviez-vous? Etiez-vous déjà sur terre?)




hommage à Bessie Smith par Dinah Washington (bon blues)

Un petit cadeau en prime;
Magnifique morceau du compositeur Max Richter "This Bitter Earth" interprétée par Dinah Washington.... Avec des images poignantes en prime.


samedi 21 septembre 2013

Voix du jazz : Freddy Cole

Depuis octobre 2012, je me suis efforcé de présenter tout au long de mes posts , une grande variété de fusions jazz avec d'autres courants musicaux plus connus et, en général, plus acceptés par un grand public. Bien sur, on aime ou pas mais la curiosité musicale doit l'emporter et cela ne fait qu'augmenter notre culture en général. C'est bon pour le cerveau !

Je continuerai, bien sur, de vous présenter des disques et des artistes qui tournent autours du jazz (mais quelle musique improvisée n'est pas du jazz ?). A partir de maintenant et de plus en plus souvent je vais vous inviter à découvrir le vrai jazz. N'aillez-pas peur on va y aller doucement et par les grandes portes.... y entrer plus vaillamment, oserais-je dire, pour certains ?


Commençons par une voix.

Vous connaissez sûrement Nat King Cole, le fameux crooner.
Mais connaissez-vous le cadet de la famille :
Freddy Cole ?
Les parents Cole, Edward et Paulina Nancy Cole ont eu 5 enfants. Les trois premiers, Eddie, Ike et Nat (de 12 ans l'aîné de Freddy) étaient tous musiciens.
Freddy est né en 1931 à Chicago. Baigné dans la musique dès son plus jeune âge il y prend vite goût. Malheureusement ses efforts seront quelque peu freiné par un accident à la main.
Il déménage à New York en 1951 où il étudie à la Juillard School of Music et sera influencé par John Lewis, Oscar Peterson et Teddy Wilson. Il obtiendra un master au New England Concervatory of Music et partira en tournée comme membre du Earl Bostic Band avec Johnny Coles and Benny Golson.

Cole veut se différencier de son frère Nat "King" Cole qui a marqué à tout jamais l'histoire du jazz vocal et du piano jazz. Si Freddy ressemble à Nat autant physiquement que par son timbre de voix, il enchante par un sens du swing et une sensibilité qui n'appartiennent qu'à lui. Il y a d'inévitables similarités dans leur style qui leur reste propre. Freddy joue du piano et chante et joue de la guitare, comme Nat, mais sa voix est plus cassée, un peu celle d'un fumeur, cela la rend plus blues encore.



L'album présenté ici est sorti en avril 1998. Freddy Cole est entouré de grandes pointures du jazz : Grover Washington, Jr., Eric Alexander, Cedar Walton, Hiram Bullock, George Mraz, David Williams, Will Lee, Ben Riley, Kenny Washington. L'accompagnement musical est donc particulièrement soigné et de haut niveau.


Vous pouvez télécharger l'album en entier en suivant ce lien




En voici le morceau 1 morceau : Love Make The Change

Une heureuse collaboration entre Jane Monheit et Freddy Cole : Remember Me


 Freddy Cole au Duc Des Lombard à Paris

samedi 14 septembre 2013

Revue d'album : A Brazilian Love Affair - George Duke

Blue Note
Village Vanguard
Après un petit voyage à New York, je n'ai même pas eu le temps, par manque de courage, de visiter les temples du jazz qui s'y trouvent, tels que le Blue Note, le Smalls, le Village Vanguard, etc.. Ce sera pour la prochaine fois car j'y retournerai, à NY, c'est sur.

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Le pianiste, claviériste, chanteur, arrangeur et producteur George Duke né en 1946 en Californie et décédé le 5 août 2013 a commencé de se faire un nom aux côtés de Jean-Luc Ponty, célèbre violoniste de jazz, dès la fin des années 1960, juste après une tournée dans des clubs de San Francisco en duo avec un chanteur pas du tout connu à ce moment : Al Jarreau.
Il sera tout autant remarqué par les fans de rock que ceux de jazz au côté de Frank Zappa.
Il contribuera aussi au par de nombreux titres aux genres funk, soul, pop et musique brésilienne.

Justement l'album "A Brazilian Love Affair" sorti en 1979 reflète ce courant brésilien. Cet album est un des préférés de George Duke. Il a été enregistré au Brésil, à Rio de Janeiro, avec la collaboration de quelques grands noms de la musique brésilienne, tels que Flora Purim, Milton Nascimento, et le percussionniste Airto Moreira.
Vous reconnaîtrez aussi le chanteur de Earth Wind and Fire....
Brazilian Love Affair est encore pas mal mixé par les DJ.

Pour télécharger l'album en entier suivre ce lien




Une version interprétée de Brazilian Love Affair (George Duke Cover) / AirBlue All Vocal : Asako "Betty"Sugiyama E-Guitar : Yuji Yamashita All Keyboards, ...  les versions originales sont bridées sur YouTube (tant pis pour l'artiste)




Un très bon concert pour découvrir George Duke à Tokyo en 1983(concert en entier , !!! plus d'une heure de TRES bonne musique, accrochez-vous car ça va balancer ! Avec les choristes, le rythme, le public, les solos, personnellement j'adoooooore! Let's Dance..........)




En Live au Tokyo Jazz Festival en 2011 (entouré de Marcus Miller et David Sanborn)


samedi 31 août 2013

Revue d'album - R'N' Browne - Tom Browne

Chaque article publié dans ce blog essaye de refléter à chaque fois différentes facettes du jazz que je nommerai "satellites". Toutes ces musiques s'en inspirent ou en émanent, parfois même elles en sont la source.  Toutes les sortes de jazz à écouter avec la plus grande ouverture d'esprit possible.

(Je rappelle aussi que depuis quelques blogs passés je donne toujours un lien de téléchargement pour pouvoir télécharger l'album complet.)

Aujourd'hui je vais vous présenter Tom Browne et son album sorti en 1999 R'N' Browne.

Tom Browne est un trompettiste de jazz-funk américain né le 30 octobre 1954 dans le Queens, à New York. Souvent surnommé « Mr Jamaica Funk », à cause de ce tube assez connu, sorti en 1980 : "Funkin' For Jamaica" qui sera repris plus tard par des artistes R&B aussi divers que Erykah Badu ou Mariah Carey.

Tom Browne revient avec l'album R'N' Browne à ses origines  R&B avec une collection de favoris des années 70 à 90 incluant "Hanging on a String" et "Unbreak My Heart."
Il mixe ici avec amour la soul et le jazz entouré d'artistes tels que Chieli Minucci, Dianne Reeves, Christian McBride et KCB of Us3 qui contribuent tous à donner une saveur particulière à l' album.
Sur un ton Smooth et soul,  R 'N' Browne devrait plaire à tous ceux qui aiment le jazz avec des sons très R&B.

Suivre ce lien  pour téléchargement de l'album complet (320Kbps).


Le morceau Joy and Pain de l'album R'n' Browne




Unbreak my Heart :





Quelques videos hors album qui caractérisent Tom Browne
Le morceau très  discofunk : Funkin' For Jamaica  (1980)





Thighs High - tout aussi années 80 !






Miss Mary Blue interprété en studio avec présentation des musiciens : (tempo plus jazz et plus moderne)








Un thème plus traditionnel : Charisma

a

samedi 24 août 2013

Revue d'album : Time Peace - Terry Callier

 Le courant musical Folk jazz afro-américaine va s'illustrer ici par l'album Time Peace de Terry Callier . Pas seulement car la voix très Soul de ce folkman nous a aussi fait vibrer tout au travers d'autres albums, qu'ils soient enregistrés en Live ou en studio.


(suivre ce lien pour télécharger l'album complet (320Kbps)




N'ayant jamais rencontré de véritable succès dans les années 1960 et 1970, Terry Callier abandonne la musique dans les années 1980, pour se consacrer à son métier d'informaticien. Il est redécouvert en Angleterre dans les années 1990, par la scène acid jazz et trip hop, et est invité alors à chanter sur de nombreux titres.
De Massive Attack (voir ci-dessous) à de somptueux albums solo, la voix de miel de Terry Callier était un baume. Il s'est malheureusement éteint en octobre 2012.




Afin d'illustrer quelques facettes du parcours de Terry Callier, voici quelques vidéos.

Massive Attack featuring Terry Callier - Live With Me






Un ton un peu plus jazz dans cet Ordinary Joe enregistré en live à Berlin en 2004 . Ici, J'adore aussi les solos flûte, guitare, keyboard etc....




From Lookin' out (2005): Paris Blues.
Paroles:
The sky was gray when I woke up this morning
Seems to me that nothin' was the same
My situation changed without a warning
(The)
Sad thing is I don't know who's to blame
Once upon a time our love was shining brightly
Maybe it was just too good to last
(Or I don't know)
Perhaps I held to tightly
I had no idea the end come so fast
"Au revoir", she said
She's out of my life, I'm out of my head
So difficult to know which way to choose
And she's gone, c'est ca
Can I go on, je ne sais pas
Got to find a way to lose the Paris Blues





Version live de TimePeace (super solo de saxo)

jeudi 8 août 2013

Le Blues et B.B. King

Un terreau essentiel à la naissance du jazz moderne est le blues. Son histoire est fastueuse et persiste encore de nos jours avec une pléthore d'artistes qui se renouvellent sans cesse.
Voici un petit aperçu de son histoire et surtout la mise en lumière d'un de ses  géants  ; B.B. King.

Le blues urbain, qui suivit le blues rural,  est celui des grandes villes où les noirs du Sud, fuyant les campagnes, s'empressèrent de se rendre devinrent rapidement des lieux de déceptions, des ghettos surpeuplés. Les lieux de réunion ne furent plus les mêmes. L'harmonica et la guitare sèche eurent plus de mal à se faire entendre; on les remplaça par des pianos ou des guitares amplifiées.
A la fin des années trente, à la suite d'un guitariste blanc spécialisé dans l'accompagnement des chanteurs de blues, George Barnes, l'usage de la guitare électrique ne va faire que s'amplifier. Le premier bluesman à en tirer de grands effets sera T. Bone Walker. Originaire du Texas, il a développé son style en Californie dès 1940.

En 1948, à Memphis  un jeune guitariste né en 1925, est DJ dans l'émission de radio KWEM produite par Sonny Boy Williamson.  Son nom Riley B. King.
En 1949 c'est sous le nom de Blues Boy King (B.B. King) qu'il va enregistrer, à Los Angeles, ses premiers disques. En 1950 il devient un des plus important acteur de la musique Rythm & Blues.
Durant une carrière qui continue encore de nos jours, il va enregistrer plus de 50 albums et collaborera avec Eric Clapton, le groupe U2 et bien d'autres.


Live in Montreux en 1993 - The Thrill is gone.




Le même morceau , en 2010 avec Eric Clapton dans Crossroads





Lien pour télécharger cet album en entier (un petit mot de remerciement dans le commentaire est toujours le bienvenu!!!)

samedi 3 août 2013

Revue d'album - La Note Bleue - Claude Nougaro



Claude Nougaro est un "monument" de la chanson française, né à Toulouse en 1929. Il a toujours fait la part belle au jazz dans son répertoire.

La Note Bleue est un album posthume de Claude Nougaro sorti en 2004. Edité par le label jazz "Blue Note" il reprend les morceaux les plus connus inspirés du jazz avec en prime une participation sur deux d'entre eux de David Lynx et Natalie Dessay.







Titres:
01  Eau Douce
02  Dansez Sur Moi (Avec David Lynx)
03  Bonheur        
04  Armstrong (Instrumental)        
05  Herbie Hancock        
06  L'espérance En L'homme        
07  Les Chenilles        
08  Autour De Minuit (Avec Natalie Dessay)        
09  Bidonville (Instrumental)        
10  Fleur Bleue        
11  Les Mots (Chanté Par David Lynx)        
12  Toulouse (Instrumental)        

Pour télécharger cet album en entier suivre ce lien

Le morceau "Armstrong" interprété en public à Paris au Zenith en 1989



LA BIOGRAPHIE DE CLAUDE NOUGARO
Le petit taureau natif de Toulouse apparaît sur la scène française en 1955 à Montmartre, où il évolue dans diverses salles de spectacle. En 1958 il sort son premier titre, Il y avait une Ville, mais ce n'est pas un franc succès. En 1962, le titre Une Petite Fille lance sa carrière. En 1963, Cécile Ma Fille fait un véritable carton. Entre 60 et 70, il crée les pièces maîtresses de son oeuvre. Toulouse, Sing-sing Song, Armstrong lui valent la reconnaissance de ses pairs et du public.
Les années 80
Le plus gros succès de Nougaro Tu Verras, lui sera inspiré en 1978 par un morceau de Chico Buarque. Il faut préciser que Nougaro est friand de culture et de musique brésilienne. Jusqu'en 1985, il enchaîne les albums et les tournées, mais le jazz ne trouve plus le même écho. Qu'importe, il part à New York d'où il ramène Nougayork, vendu à plus de cent mille exemplaires. Il remporte une Victoire de la Musique pour cet album.
Une légende de la chanson française
Par la suite, il enchaîne les albums et les concerts musclés. Embarquement immédiat sort en 2000 et constitue un recueil de compositions, toujours axé autour du jazz et des accents latins. En 2001, sort Nougaro au Théâtre des Champs Elysées. Le chanteur meurt le 4 mars 2004 à son domicile parisien, des suites d'une longue maladie. Cette légende de la chanson française avait 74 ans. La même année paraît de façon posthume l'album La Note Bleue.
(Source  :  Magazine Première - Rubrique Bio)


mardi 28 mai 2013

Focus on Richard Bona et le World Jazz

Dans tous les pays du monde les musiques traditionnelles ont été utilisées dans un style nouveau qu'on appelait  souvent l' ethno jazz. De nos jours c'est le World jazz. Vous connaissez tous Myriam Makeba, peut-être aussi Manu Dibango ou Jan Garbarek ? Et bien ce sont là des figures de ce courant musical parfois élargi à ce que l'on nomme plus généralement la World musique ou musique du monde.



Le World jazz est synonyme d'une musique qui s'exprime au moyen des structures du jazz (thème-impovisations) mais dont les thèmes, le rythme ou l'harmonie s'inspirent des musiques du monde.







Le camerounais Richard Bona, né en 1967, bassiste et chanteur s'illustre dans le monde du jazz avec des accents authentiques et colorés. Quand on l'écoute on voyage loin et cela nous fait rêver. Depuis son premier album en 1999, 'Scentes of my life" jusqu'à nos jours avec son dernier et notable album 'Bonafied', il marque la scène musicale d'un accent particulier.



Écoutons-le ,






Morceau phare de son album "The ten shades of blues" : "Good Times"





Plus typé, le morceau "Esukudu" du même album




 "Te Misea" a scream to save the planet - de l'album "Reverence"

Pour essayer d'être un tantinet complet voici un nettement plus rock: "Djombwe"



samedi 25 mai 2013

Revue d'album : "Riding With The King" Eric Clapton et B.B. King

Ahhhhh! le Blues! Voila un courant qui mène vers le jazz, c'est le substrat, l'origine.
On pourrait, bien sur, s'attarder sur l'album "Harmonica Blues"  illustrant les sources musicales des années 20 ou 30 dans les plantations du sud des Etats-Unis.
Ou encore "Don't Tampa with the blues" de Tampa Red , ou bien Muddy Watters at Newport dans les années 60.  Les décennies suivantes, et jusqu'à nos jours le Blues à continué d'être bien vivant.


La preuve?  En 2000, cet album "Riding with the King" qui réunit Eric Clapton (55 ans) et B.B. King.(74 ans).
Je vous invite à écouter cet album en entier (on le trouve sur YouTube en suivant ce lien ). Que des perles. Avec deux voix au sommet et un jeu de guitare suave bien inspiré du blues rock qui transpire tout au long des morceaux pendant une heure de bonheur musical. D'ailleurs il a obtenu à sa sortie le Grammy Award du meilleur album de blues traditionnel et la 1ere place du Billboard dans la catégorie blues;




Pour illustrer ce cd , la piste 3 : Key To the Highway

piste 5 : le dégoulinant, "Three O'Clock Blues"