Blog d'initiation à la culture jazz. Découverte de toutes les fusions et les ramifications Jazz afin d'en faciliter l'approche. Mais aussi du vrai, du pur jazz de qualité.
Mes appréciations, mes avis et mes critiques très personnelles sur toutes les facettes du Jazz.
En cette fin d'année beaucoup d'entre nous vont fêter cela dans une musique parfois dansante, souvent entraînante, cette musique sur laquelle nous ne pouvons pas nous empêcher de taper du pied, de la main sur la table ou encore de se trémousser pour les plus timides....
Alors pour votre plaisir laissez moi vous présenter Monsieur Roy Ayers,vibraphoniste et chanteur américain né en 1940. Il est toujours en activité. Son dernier album sorti en 2004 se nomme Mahogany Vibe. Plusieurs compilations ont été éditées, dont en 2005 Virgin Ubiquity composée exclusivement d'inédits datant de 1976 à 1981.
Roy s'est produit depuis en concert en France, en Belgique aussi.
Le concert qu'il a donné au Ronnie Scott, célèbre club de jazz londonien, en 1994 est repris sur l'album "Hot" .
Ça déménage, avec un jeu puissant, des allez retours entre le Soul, le HipHop, le R&B, la Dance, et des solos qui décrochent les moumoutes....Aussi quelques morceaux pour les slows...
Mais assez de bla-bla, accrochez-vous et dansez, dansez....
Vous pouvez télécharger cet album en entier (320Kbps- MB) en suivant ce lien
Can't You See Me - titre 1 de l'album
Running Away - titre 2 de l'album - solos à écouter ! Enjoy it !
"Love Will Bring Us Back Together" , Recorded live at TV studio "Ohne Filter", Baden-Baden, Germany, on 15 November, 1994
Tiens, et pourquoi pas assister à une de ses représentations au Ronnie's Club?
(! ce n'est pas le concert repris sur le cd présenté plus haut, une autre soirée sans doute)
Un musicien considéré avoir été à l'origine du jazz "crossover"(*) est le saxophoniste Grover Washington Jr. (1943-99). Son premier album "Inner City Blues" en 1971 est une version électrique
du style soul-jazz fort en vogue dans les années 60. Très bon succès d'ailleurs, pour cet album et cela au grand étonnement de Grover lui-même! S'en suivent dans les années 70, des albums plus commerciaux qui répètent la formule.
Aussi considéré comme un artiste du courant smooth-jazz, Grover Washington à toujours respecté le jeu du jazzmen reconnaissable par une combinaison d'improvisations sur une mélodie harmonieuse.
J'ai choisi un album d'un style "musique distinguée et romantique" produit en 1994 qui nous offre un aspect original du saxophoniste.
Bien! Comme on arrive en période de fêtes, vous pouvez allumer les chandelles, ouvrir la bouteille de bon vin et faire une belle table, vous charger ce CD et la soirée sera agréable....
Vous pouvez télécharger cet album en entier (320Kbps-161Mb) en suivant ce lien.
Toutefois, je vous invite à ne pas vous arrêter à cet album et d'en écouter d'autres, d'un style différent. Ils sont en général très bons (parmis sa discographie, je recommande "Then and Now" sorti en 1988 et "Winelight" dont que je vous propose de pouvoir télécharger en entier (320Kbps) en suivant ce lien.
(*) Le "Crossover Jazz" désigne un élargissement du jazz aux influences Pop, Rock & Rytm&Blues à partir des années 1970.
Ce phénomène, qui a permis de fédérer à nouveau un vaste public autour du jazz, est représenté par de nombreux artistes contemporains.
On peut citer : Wes Montgomery, Al Jarreau, Grover Washington, George Benson, David Sanborn, Boney James, Spyro Gyra, The Yellowjackets, David Benoit, Pat Metheny, Chuck Loeb, Kenny G, Kirk Whalum, Dave Koz, The Rippingtons, Claude Bolling, Bob James, Earl Klugh, etc.
Et voici l'album "All My Tomorrows" en entier en écoute:
Une plage de l'album nettement plus jazz "Then and Now" : Blues for DP
Il y a un instrument que j'aime particulièrement dans le jazz, c'est l'orgue. Le Soul, le Funk et le Groove que génère cet instrument dans le jazz. Voila une excellente mixture !
Prenons une décennie au hasard, les années 60 , pourquoi pas?
Dans ces années, de nombreux artistes talentueux ont apprivoisé ce nouvel instrument et enregistré des disques qui comptent parmi les meilleurs que le Jazz ait produit:
Jack McDuff, Don Patterson, Shirley Scott, Lonnie Smith, Eddie Louiss, Jimmy McGriff, Johnny Hammond Smith, Jimmy Smith, Sun Ra... Voilà un panel d'organistes et pas des moindres.
Encore un? Big John Patton bien sur. (1935-2002).
Sans avoir la réputation d’un Jimmy Smith, Big John Patton, qui est lui aussi autodidacte, n’en est pas moins une grande pointure. Introduit chez Blue Note par ses enregistrements avec Lou Donaldson, il lâche son premier disque (Along Came John) en 1963.
Mais attardons-nous sur un autre de ses albums : "Accent On The Blues" sorti en 1969.
Vous allez être étonné de la modernité de cet album qui n'a pas pris une ride . Bien sûr, il faut transposer tout cela à l'époque de sa sortie, mais les accents funky soul-jazz sont très bien préservés.
Vous pouvez télécharger cet album en entier (320Kbps-145MB) en suivant ce lien
Voici un pianiste qui mériterait plusieurs posts afin d'en avoir un aperçu complet. (C'est d'ailleurs prévu dans mon planning....)
En effet, il s'est engagé durant sa longue carrière dans presque tous les courants musicaux. Parfois avec succès, parfois moins... Il a souvent innové et permis une renaissance des genres.
C'est pourquoi, Herbie Hancock, est l’une des figures les plus vénérées et controversées du jazz, tout comme le fut son mentor Miles Davis lorsqu’il était encore en vie. Pourtant, contrairement à celui-ci, Mr Hancock a préféré suivre un chemin moins linéaire en s’accordant des détours par le jazz, le RnB et le funk entre autres. Sa signature musicale est complexe, empruntant au Blues, Funk, Gospel, tout en y associant des influences classiques et modernes.
C'est une des ces nombreuses facettes que je vais vous présenter ici avec l'album "Return of the Headhunters" sorti en 1984. Nouvelle réunion du groupe The Headhunters initialement fondé par Herbie Hancock et qui a vu le jour en 1973 avec leur premier album: "Head Hunters". Cet album est un réel succès et s'est vendu à plus d'un million d'exemplaires.Il y en a eu quelques autres jusque fin des années 70. La musique des Headhunters est un mélange complexe de plusieurs styles incluant le jazz, le funk, la musique africaine et afro-caribéenne.
A gauche le groupe en 1970 et à droite presque les mêmes en 1984.
Vous pouvez télécharger l'album "Return of the Headhunters" en entier (320Kbps - 119 MB) en suivant ce lien.
Titre 1 - Funk Hunter
piste 4 - Frankie and Kevin
Et pour comparer voici l'album de 1973 "Head Hunters" en entier: (très funky!)
Beaucoup, tout comme moi, sont passés par l'écoute des disques Motown dans les années 60-70-80.
Motown, ou Motown Records, est une compagnie de disques américaine qui fait partie de Universal Music Group. La Motown a été créée en 1959 par Berry Gordy à Détroit dans le Michigan. Le nom Motown est la contraction de Motor Town, "la ville du moteur", le surnom de Détroit qui était alors la capitale de la production automobile.
Il y a une scène dans le film Platoon d'Oliver Stone en 1986 qui se passe dans la jungle du Vietnam durant la guerre du même nom , durant laquelle des soldats chantent 'The Tracks of my Tears" de Smokey Robinson and The Miracles, et qui démontrait bien de l'importance qu'avait prise la production des disques sous le label "Motown".
Lee Ritenour participe au développement d'une nouvelle sonorité typique des années 1970, soit un mélange d'electro et de jazz très rythmé avec des effets fulgurants.
Sa carrière a toujours oscillé entre pop et jazz
En 2003, le guitariste fait un clin d'oeil jazzy à ce label et ses mémorables succès qui sont encrés dans nos mémoires musicales. Il s'entoure de grosses pointures, tels que George Benson,Gerald Albright, Dave Grusin, Chris Botti, Bob James, parmis d'autres.
A Twist of Motown, d'un aspect purement jazz, n'est pas très aventureux musicalement. Il reste dans des interprétations orchestrales Smooth Jazz assez fidèles aux originaux mais avec toujours une pointe personnalisée qui en fait un album agréable à écouter et qui ne dénature en rien les titres cultes qu'il nous fait redécouvrir.
Lee Ritenour a aussi sorti deux autres albums dans le même esprit: A Twist of Marley et A Twist of Jobim.
Vous pouvez télécharger cet album en entier (320Kbps- 118MB) en suivant ce lien.
Voici l'album en entier en écoute
Ne vous y trompez pas, le registre musical de Lee Ritenour ne se limite pas à quelques thématiques pop/soul/jazz. Dans le concert suivant il reçoit ses amis et le registre musical est très varié et éclectique.
Ce concert a donné lieu à un double albums et une vidéo : Live From The Coconut Grove (Vol. 1 & 2).
Je vous invite à apprécier un pianiste du nord de l'Europe, plus précisément de Finlande: Iiro Rantala.
Né en 1970 à Helsinki, il a étudié le piano dans le département jazz de l'Académie Sibelius et le piano classique à la Manhattan School of Music. C'est donc dire qu'il mélange bien le jazz et la musique classique. Il a d'ailleurs produit des albums dans les deux catégories.
Iiro Rantala est un véritable 'phénomène' pour l'art de manier les touches de son piano et faire sortir des accords qui nous remuent de l'intérieur.
J'ai choisi ici ce qu'on appelle un "bootleg" (enregistrement pirate) d'un concert donné lors du Kansi Auki Piano Jazz Festival au théâtre Kapsakki à Helsinki en novembre 2013.
Ce que je peux en dire après l'avoir écouté : magnifique et bouleversante interprétation en solo. Je vous laisse en juger. Une synthèse parfaite du jazz et du classique.
(Ah oui, il présente ses morceaux bien évidemment en finlandais....)
Vous pouvez télécharger cet album en entier (320Kbps - 88Mb) en suivant ce lien.
Pas de vidéo sur YT de ce concert ou d'un de ses morceaux. Si vous aimez la musique, et les fleurons musicaux de tous les genres, je vous recommande de télécharger cet album, de l'écouter en bonne qualité et d'apprécier ..
Iiro Rantala présente sa conception de sa musique et nous en donne un exemple:
Pour apprécier son jeu jazz:
Smoothie de l'album "My History of Jazz" d'Iiro Rantala en trio.
Pour apprécier son jeu classique:
Iiro Rantala au Kansi Auki festival en 2012
07. Pub 700 (Between Us And The Light) (L.Możdżer)
08. Bach-Busoni Chorale Prelude BWV 734
une fois n'est pas coutume. Vous en aurez deux pour le prix d'un.... Pourquoi? Parce qu'il y a certains jazzmen qu'on ne peut pas cerner en un disque.
Le bassiste Ron Carter en fait partie. J'aime particulièrement ce musicien pour sa discographie éclectique et pléthorique. Ses contributions à plus de 2 500 albums, du jazz au classique en passant par le jazz-funk, en font l'un des contrebassistes les plus enregistrés de l'histoire du jazz.
Le son unique de sa musique a fait de lui une figure légendaire du jazz.
Voici deux albums.
Le premier où il apparaît en accompagnateur d'un album de Lonnie Smith avec George Benson et Joe Lovano qui s'intitule Afrodesia. Enregistré en 1977.
Mettez cette musique dans un shaker de fabuleux musiciens, Secouez, agitez et ecoutez.
Vous pouvez télécharger cet album en entier (320Kbps- 84Mb ) en suivant ce lien.
L'autre sous son nom propre et bien plus récent : Mr Bow-Tie en 1995.
Vous pouvez télécharger cet album en entier (320Kbps- 94Mb ) en suivant ce lien.
Evidemment, ces deux titres ne représentent pas encore la diversité discographique de l'artiste que je vous invite à continuer à découvrir dans ses autres albums.
Afrodesia - Titre 1 : Apex
Titre 1 : Mr Bow-Tie
Et pour ceux qui ont le temps, voici un excellent concert en live
en Trio au Jazzwoche Burghausen en 2006
RON CARTER - bass
JACKY TERRASSON - piano
RUSSELL MALONE - guitar
durée : 1h40
Track List:
1. Laverne Walk
2. Cedar Tree
3. Candle Light
4. Parade
5. My Funny Valentine
6. The Golden Striker
7. Eddie's Theme
8. NY Slick
9. Improv. nach "Willow Weep For Me"
10. Autumn Leaves
11. Bag's Groove
Comment pourrais-je bien vous faire connaître un jazzman connu essentiellement pour son style 'free-jazz" ? C'est à dire un courant très difficile d'écoute pour un néophyte (même pour moi, souvent, je dois dire!)
Le jazzman dont je vais vous parler, c'est Eric Dolphy (1928-1964)
Multi-instrumentiste (saxophone alto, clarinette basse, flûte, et aussi la guitare !)
Eric Dophy répond ici a ses détracteurs et aux critique sur sa musique difficile:
"«Lorsque vous me dites que vous n’aimez pas tout ce que je fais, vous ne me choquez pas et je trouve cela au contraire parfaitement normal. Non pas que je croie à la musique que j’essaye de faire, mais parce que c’est cette musique-là que je veux faire. Vous me dites que mes hennissements sont anti-musicaux et que mes envolées dans les couinages heurtent l’oreille. D'accord, mais même si tous les gens fuyaient dès que j’embouche l’un de mes trois instruments, si aucune firme ne consentait à m’enregistrer et si je devais crever de faim pour jouer ce que je ressens, je continuerais à jouer. Parce que justement je le ressens... J’essaye de faire tout ce que je pense être à même de faire... (Eric Dolphy)
Toutefois, il faut pourtant bien vous le faire connaître.
L'artiste, j'entend, pas le style.
Pas ici !
Le truc, c'est souvent de trouver l'album dans lequel il joue en "sideman", c'est-à-dire, dans lequel il "s'adapte" aux musiciens qui sont d'un autre courant que lui....
En allant chercher dans sa discographie, j'ai trouvé une collaboration musicale qu'il a commis avec un ensemble d'un autre style: "The Latin Jazz Quintet" et l'album, sorti en 1960, qui s'intitule "Caribé".
Le jeu du saxo, de la flûte et de la clarinette basse d'Eric Dolphy, sur cet album, reste quelque peu atypique mais tout à fait harmonieux. L'ambiance musicale est très latin jazz et swingue bien. Le tout donne une recette musicale qu'on écoute avec intérêt et plaisir.
Vous pouvez télécharger cet album en entier (320Kbps-86Mb)en suivant ce lien.
Revenons sur la côte Ouest des Etats-Unis, avec le West Coast jazz.
Reportons-nous en 1956, ouh-la-la c'est antédiluvien cela ! Et en plus je vais vous parler d'un contrebassiste qui n'est pas dans le top des plus connus: Curtis Counce,
Au début des années 1950, il devient un des principaux bassistes des enregistrements studio du Jazz West Coast, avant de fonder son propre groupe en 1956: le Curtis Counce Quintet.
Voici le l' album enregistré à cheval entre 1956 et 1957 : "You Get More Bounce with Curtis Counce!"
Un jazz vrai et de haut standing.... avec
Curtis Counce à la contrebasse
Jack Sheldon à la trompette
Harold Land au tenor saxophone
Carl Perkins au piano et
Frank Butler à la batterie.
Vous pouvez télécharger cet album en entier (320Kbps-111Mb) en suivant ce lien.
Pour l'écoute, voici un album varié mais qui reste éminemment jazz dans un courant "mainstream". Le tempo, le rythme, les impros et l'esprit, sont jazz. Un jazz doux et audible à la portée de tous. Alors c'est un bon test pour voir si vous appréciez enfin cette musique.
Attardons-nous sur le vibraphoniste Bobby Hutcherson.
Après un début de carrière, au début des années 60, fortement axé sur le free jazz et donc une musique difficile d'accès pour des néophytes il faudra attendre sa première session d'enregistrement pour Blue Note, (album : The Kicker) en 1963, durant laquelle il nous fait entrevoir son expérience du hard-bop et du blues. Beaucoup de ses enregistrements récents reviennent à ce hard-bop et à un son moins aventureux.
Les albums de cette période jusqu'à nos jours offrent un jeu beaucoup plus accessible.
Pour l'illustrer j'ai choisi une oeuvre marquante dans sa riche discographie,
En effet, Montara est un album du label Blue Note qui fleure les percussions latines, mises en exergue par le vibraphone de Bobby aussi entouré d’excellents musiciens, Montara est un concentré de groove. Très bon cru de l’année 1975, c’est aussi l’un des grands albums de Latin-jazz et de jazz fusion de cette époque. Un album chaudement recommandé parce que voici une synthèse entre jazz fusion et musiques latines. La dernière piste, vous la reconnaîtrez facilement : Oye Como Va? Mais oui, en fait, comment allez-vous après cette écoute?
Vous pouvez télécharger cet album en entier (320Kbps-60Mb) en suivant ce lien.
Continuons notre revue des grands du jazz avec Stan Getz.
Né en 1927, il est considéré comme l'un des plus grands joueurs de saxophone ténor.
Il est accompagné pour ses premières séances pour la firme de disque de Norman Granz par le pianiste Duke Jordan.
La pochette de son premier album "The Artistry of Stan Getz" montre Getz recevant un baiser de son jeune fils.
L'instabilité causée par sa consommation de drogues provoque quelques remous au sein de sa formation. Toutefois, de 1955 et 1957, il enregistre abondamment pour le label Verve de Norman Granz avec Lionel Hampton, Sonny Stitt, Gerry Mulligan, Conte Candoli, Lou Levy.
En 1962, le saxophoniste fait une découverte importante pour la suite de sa carrière : le Brésil et la bossa nova. Une révélation pour le jazzman. Grâce à cette "trouvaille", Getz va enregistrer sa plus grande pièce, The Girl from Ipanema (repris en fin de l'album présenté ici). Soit un mélange de jazz et de bossa nova inédit pour l'époque.
C'est cette facette jazz samba très cool que je vous présente ici avec un album de compilation produit par Verve. Néanmoins, cet aspect musical ne représente qu'une face de Stan Getz.
Pistes: 01. Desafinado 05:51 02. Corcovado (Quiet Nights) 05:14 03. Moonlight In Vermont 02:26 04. So Danco Samba 03:32 05. Summertime 08:14 06. One-Note Samba 03:17 07. Manha De Carnaval 05:49 08. How Insensitive 03:24 09. O Grande Amor 04:44 10. O Pato (The Duck) 02:32 11. Here's That Rainy Day 06:14 12. The Girl From Ipanema 06:36
Vous pouvez le télécharger en entier (320Kbps-125Mb) en suivant ce lien.
Je vous invite à continuer notre parcours découverte "vrai jazz" avec un pianiste très talentueux : Harold Mabern.
Il est l' un de ces pianistes qui s'inscrit dans le courant jazz hard bop. Il participe à l' histoire du jazz. Il fut le complice attitré de Miles Davis et de Sarah Vaughan. Il est très attentif à la nouvelle génération de musiciens. Il est né à memphis en 1936, il reste un musicien méconnu de la scène hard-bop des années 1960.
en tant que sideman et leader il a joué avec les plus grands comme Lee Morgan, Sonny Rollins, Hank Mobley, Freddie Hubbard, une légende vivante du jazz.
Quoi de plus introductif que son premier album enregistré en 1968 - A Few Miles From Memphis.
La qualité des interprétations de cet album est inversement proportionnelle à la banalité de l'image qui le représente.
Ca swingue fort et la modernité du son est époustouflante.
Un vrai standard à écouter et réécouter.
Vous pouvez télécharger cet album (320Kbps-118Mb) en suivant ce lien.
Pas vraiment de video reprenant exactement les pistes de cet album , mais voici six extraits représentatifs d'Harold Mabern. Le premier morceau est sur l'album: Rakin' and Scrapin'.
Voilà, c'est fini les vacances ! Retournons à nos moutons et recommençons nos explorations musicales très jazz.
Au fil des articles précédents, j'ai déjà couvert pas mal de routes et de chemins de traverses différents.
La planète jazz est vraiment un monde infini à explorer. D'autant plus que la plupart des autres courants musicaux en sont issus ! Donc c'est parfois pas trop difficile de trouver l'inspiration.
Bon, par quoi on débute cette saison? Eh bien, pourquoi pas avec une série de vrais jazz? avec des grands du jazz.(il est temps, non?).
Voici le premier : Monsieur Chet Baker. (1929-1988)
Courant : Cool Jazz
Alors, avec lui , c'est difficile de choisir un album vu que rien que dans ma discothèque j'en ai presque 160..... Bon, il a pas toujours été au top de sa forme, alcool, stupéfiants aidant, mais la plupart de ses albums valent la peine et un nombre conséquent est vraiment au top.
Parmis de très belles collaborations avec des grands du jazz, c'est l'une d'entre-elles que j'ai choisi de vous faire découvrir :
Someday My Prince Will Come, enregistré en Live à Copenhague en 1979.
Vous pouvez télécharger cet album en entier (320Kbps-121Mb) en suivant ce lien.
Love Vibrations (album :Someday My Prince will Come)
Someday My Prince Will Come ( (album :Someday My Prince will Come)
Il y un un courant que j'ai pas encore trop abordé dans mes posts. Je viens de m'en rendre compte en parlant avec un copain qui me disait qu'il ne connaissait pas bien le jazz mais qu'il écoutait souvent des guitaristes comme John McLaughlin ou bien Mike Stern.
Le Jazz Rock bien sur !. Dire que cela a été ma première approche jazzistique dans fin des années 70! Je l'avais quelque peu éludé mais jamais renié. Une réminiscence en fait.
Justement, parlons de Mike Stern.
Pour l'illustrer voici l'album "Play" enregistré en 1999.
Il est accompagné ici des guitaristes John Scofield et Bill Frisell et du batteur Dennis Chambers. Ces trois guitaristes ont chacun un son bien à eux. Leur réunion, dans un esprit de franche camaraderie va nous donner une ambiance particulière.
Nous somme ici dans du Jazz-Rock mais attention , c'est pas du heavy metal ! Les "métalleux" peuvent y jeter une oreille, ils verront le jeu par moment survolté de Mike Stern, la façon dont il pratique la plus authentique des fusions avec ses acolytes. C'est du Rock dans un esprit très jazz.
Vous pouvez obtenir l'album en entier (320Kbps-135Mb) en suivant ce lien.
titre 5 : Tipatina's
titre 10 de l'album - Big Kids
Parce qu'un concert Live c'est toujours mieux et pour ceux qui veulent l' écouter, le voici :
En Live au Montreal Jazz Festival en 1999 (durée 58 min)
En parcourant ma discothèque je redécouvre souvent des trésors un peu oubliés. Je sais que j'avais déjà publié un post sur ce merveilleux pianiste, malheureusement et tragiquement disparu en 2008. Sa disparition a d'ailleurs sonné le glas de son groupe nommé E.S.T. des initiales de son nom et prénom : Esbjörn Svensson et Trio pour dénombrer, avec lui, les deux excellents musiciens qui l'accompagnaient. (le bassiste Dan Berglund, le batteur Magnus Ostrom)
Voici un jazz tout à fait moderne qui va chercher son inspiration dans d'autres courants avec un talent fou. L'album que j'ai choisi date de 2003. "Seven Days of Falling" fait appel à l'électronique à dose homéopathique. Distorsions et échos évoquent ainsi par endroit l'univers onirique pop du groupe britannique Radiohead. Malgré une certaine modernité du traitement sonore, ce trio n'en demeura pas moins fidèle au jazz dont il s'était fait l'écho depuis ses débuts, en 1993, avec When Everyone Has Gone. Chaque album d'EST est un album à recommander.....
Vous pouvez obtenir cet album en entier (320Kbps-132Mb) en suivant ce lien.
Seven Days of Falling
Ballad for the Unborn (la musique commence après 10 sec)
Elevation of Love
Et si vos oreilles en veulent plus voici le concert en entier d'où sont extraits les morceaux de l'album plus haut. Jazzwoche Burghausen Live (2004) (durée 1h13)
Assez méconnu de la scène jazz à cause d' une maigre discographie, 2 albums chez Argo et 2 chez Blue Note, le tout produit dans la première partie des années 60, Baby Face Willette, à classer dans le registre Jazz-Soul, ne produira plus aucun album après. Très fortement inspiré du gospel, son jeu deviendra vite très Rhythm and Blues.
En 1961, son premier album chez Blue Note, "Face To Face", est suivi de près par le deuxième, ""Stop and Listen", considéré par beaucoup comme sa meilleure production.
Il se produisit encore au South Side Chicago de 1966 à +/- 1971 puis il a disparu de la scène jazz et mourut d'ailleurs dans l'anonymat.
C'est "Stop and Listen" que je vous propose ici à l'écoute. Voici un excellent album avec des rythmes très blues et un groove du tonnerre.
Entouré du guitariste Grant Green et du batteur Ben Dixon, BF Willette nous fait regretter son bref passage dans le monde du jazz.
Vous pouvez obtenir cet album en entier (320Kbps-107Mb) en suivant ce lien.
Pour ceux qui ne connaîtraient pas même le nom de John Coltrane (peut être quelques ados juste sortis de l'enfance ou bien ceux qui sont restés cloisonnés dans le monde musical de leur jeunesse !) , il s'agit de l’un des saxophonistes les plus révolutionnaires et influents de l’histoire du jazz.
Né en 1926, décédé en 1967, Coltrane élargit la conception des capacités musicales du saxophone. Sa musique à la fois improvisée, personnelle et dynamique fait de lui l’une des figures musicales majeures de la musique du XXeme siècle.
Avec John Coltrane on est vraiment dans le jazz. Aucune édulcoration pour ménager vos oreilles délicates. C'est aussi un bon test pour apprécier si vous avez un peu d'atomes crochus avec cette musique. Certains morceaux sont très élaborés dans l'improvisation, d'autres plus mélodiques, vous jugerez mais tenez compte toutefois qu'écouter du John Coltrane c'est comme écouter du Bach ou du John Lennon. C'est un must pour toutes personnes se targuant d'avoir un peu de culture musicale...
Allez on y va. L'album choisi est un grand standard. Il date de 1960. Peu d'albums comptent autant de titres devenus de véritables standards du jazz (Naima, Giant Steps, Cousin Mary, Countdown et Mr. P.C. ). Il s'agit de l'album
"Giant Steps".
Je n'ai gardé de l'album que les pistes originales et retirés ce qu'on appelle les piste alternatives (Alternate takes).
Vous pouvez obtenir l'album en entier (qualité 320Kbps-82Mb) en suivant ce lien.
En 1925 naissait dans une plantation de coton, de son vrai nom, Riley B. King. Ses parents meurent alors qu'il est encore jeune. C'est avec sa grand-mère qu'il fera ses premiers pas musicaux. Dans l'ambiance Gospel bien sur, mais aussi parce qu'il acquiert sa première guitare à l'age de 12 ans. A partir de ce moment, le son BB King nous accompagnera et forgera notre culture du blues sans jamais décevoir.
Le 14 mai 2015 à 21h40 il est parti jouer avec ses ancêtres.
L'album "One Kind Favor" est le 24eme album studio de B.B. King. Il est sorti le 26 août 2008 chez Geffen Records. Il a reçu le Grammy Award du meilleur disque de blues traditionnel lors de la 51eme cérémonie des Grammy Awards.
C’est un disque absolument classe, parfait de bout en bout, sans surprises si ce n’est le niveau de qualité que B.B. et ses musiciens atteignent avec une facilité déconcertante. À peu près à chaque piste je soupire en souriant et pensant « mais qu’est-ce que c’est bon ». C’est B.B. King… que voulez-vous que je vous dise.
Vous pouvez obtenir cet album en entier (320kbps-127Mb) en suivant ce lien.
