samedi 30 novembre 2013
Revue d'album : Songs From The Analog Playground - Charlie Hunter
Avec "Songs From The Analog Playground", Charlie Hunter mélange ses compositions à des reprises inspirées d'Earth Wind and Fire, Roxy Music, Willie Dixon ou Nick Drake. L'atout premier du disque est la qualité des interprètes invités. Le rappeur Mos Def surprend par deux fois avec son incantation tribale Street Sounds et son chant final Creole. Norah Jones, offre une version très sensuelle du "More Than This" de Roxy Music, et forme un joli duo avec la basse de Hunter pour Day is Done. La voix grave et soul de Theryl Clouet anoblit le groove du Mighty Mighty d'Earth Wind and Fire et Kurt Elling ressuscite Gil Scott Heron. Un album hétéroclite qui offre un panel intéressant d'un genre particulier aux accents de jazz électronique et d'acid jazz.
Vous pouvez télécharger cet album en entier (256Kbps - 77Mb) en suivant ce lien
Charlie Hunter, né en 1967, fait partie de ces musiciens de jazz très inspirés par le hip-hop. Ses gouts éclectiques du blues de Muddy Waters à la Soul de Marvin Gaye en passant par le jazz des trio d’organistes tels que Jimmy Smith ou Larry Young, le conduise à participer a de nombreux projets musicaux. Dans les années 90, il monte son propre groupe et va se différencier à la guitare basse à huit cordes. Cette guitare à 8 cordes et en fait une basse (3cordes du haut) superposée à une guitare (5cordes du bas).
Charlie est un adepte de la musique jazz qui bouge, le “groove” de sa musique est servi par des lignes de basse dynamique et complémentaire du jeu très funky des batteurs et percussionistes qui composent généralement son groupe.
Comme d'habitude pas facile de trouver les morceaux de l'album sur YouTube ou DailyMotion avec les droits de les reproduire sur des sites tiers..... donc voici quelques morceaux live dans d'autres compositions afin de donner une idée du jeu de Charlie Hunter.
Petit clip en live pour admirer le jeu sur sa guitare 8-string
"Someday We'll all be free"
mardi 19 novembre 2013
Revue d'album : The Best Of Two Worlds - Stan Getz
Irrésistiblement, langoureusement , laissez-vous baigner dans la volupté brésilienne. Cela va être difficile de choisir son monde. Nous sommes balancés entre les rythmes suaves et hypnotiques de la voix de Joao Gilberto et le lyrisme du saxophoniste Stan Getz. Les chansons d'Antonio Carlos Jobim sont évidemment à la fête, en anglais comme "Double Rainbow", ou en portugais, tel l'indolent "Ligia", sinon dans les deux langues, comme dans "Aguas de Março". L'atmosphère de ce disque est la décontraction prouvant que ni la samba ni la bossa n'avaient plus le mondre secret pour lui, Stan Getz excelle dans ce style en s’immiscent entre les couplets. L'album "The Best Of Two World" est peut-être le plus achevé de tous les albums que Stan Getz consacra à sa passion pour la bossa-nova.
Selon moi, un des meilleurs disques de Stan Getz......
Vous pouvez télécharger cet album en entier en suivant ce lien
(320Kbps-70Mb)
Stanley Gayetzsky, plus connu sous le nom de Stan Getz est considéré comme l'un des plus grands joueurs de saxophone ténor.
A 15 ans, il fait ses premiers pas de musicien de groupe au sein de l'orchestre de Dick Rogers avant de rejoindre celui de Stan Kenton en 1944. La même année, en juillet, Getz enregistre son premier disque avec le groupe dont le morceau "And Her Tears Flowed Like Wine", interprété par Anita O'Day, va devenir un immense tube et se vendre à plus de 400 000 copies.
Pendant ces années, Stan étudie énormément l'œuvre de Lester Young, reproduisant note après note celles de son idole et les incorporant dans son jeu. Getz quitte l'orchestre en 1945, et intègre celui de Benny Goodman. En 1947, il s'installe à Los Angeles (Californie) et travaille pour Woody Herman. En 1950, peu de temps après avoir quitté le groupe, Getz est au sommet de la gloire, grâce à un solo mémorable figurant sur l'album Early Autumn de Woody Herman. Un an plus tard, il enregistre un disque live en deux volumes, intitulé Live at Storyville, suivi en 1952 de Moonlight in Vermont. Stan Getz fonde une petite section de musiciens, en compagnie Bob Brookmeyer, Al Haig, Jimmy Raney ou encore Horace Silver.
En 1962, le saxophoniste fait une découverte importante pour la suite de sa carrière : le Brésil et la bossa nova. Une révélation pour le jazzman. Grâce à cette "trouvaille", Getz va enregistrer sa plus grande pièce, The Girl from Ipanema. Soit un mélange de jazz et de bossa nova inédit pour l'époque.
Le saxophoniste continuera d'enregistrer et de jouer partout dans le monde jusqu'à sa mort, le 6 juin 1991.
Jaoa Gilberto , musicien brésilien, considéré comme le principal créateur de la Bossa Nova. c'est en 1962 que son succès devient international avec son interprétation de "A Garota de Ipanema", accompagné de Stan Getz, aujourd'hui devenue une chanson internationale chantée en plusieurs langues par de nombreux artistes prestigieux tels que Frank Sinatra, Nat King Cole ou encore Ella Fitzgerald. De nos jours, João Gilberto continue à donner des concerts à travers le monde.
comme d'habitude, les morceaux de ce disque sont bridés et ne peuvent être visionnés que sur YouTube.
Je vous suggère quand même d'aller écouter (sur ce foutu YouTube) en suivant le lien ci-dessous, le titre présent sur l'album, "E Preciso Perdoar", superbe morceau, ici interprété par Jaoa Gilberto , et donc sans Stan Getz (et de revenir après sur ce blog?)
Cliquez sur le lien suivant pour Atteindre la vidéo : Jaoa Gilberto - E Preciso Perdoar
Je vous conseille vraiment d'écouter le concert donné par Stan Getz à Stuttgart avec Kenny Barron (34min) et dont la vidéo est placée à la fin de ce post.
A visionner et écouter aussi :
Version très kitch du morceau "The Girl of Ipanema" interprété par Astrud Gilberto, (un peu coincée et très sérieuse notre amie Astrud...)
Stan Getz en live avec le morceau Desafinado, sur la BBC en 1976.
Une présentation télévisée, historiquement intéressante parce qu'elle introduit la Bossa Nova auprès du public américain dans le Perry Como Show. (Stan Getz et le guitariste Charlie Bird)
Stan Getz Quartet Featuring Kenny Barron - Live 1989 - Stuttgart
Très bon concert (durée 34 minutes)
samedi 16 novembre 2013
Revue d'album : Wynton Marsalis and Eric Clapton Play The Blues
Wynton Marsalis and Eric Clapton Play The blues - Live from Jazz at lincoln Center.
Voici deux géants de la musique réunis pour célébrer le Blues authentique et tout cela en direct du Jazz At Lincoln Center. Dans cet album, sorti en 2011, Wynton Marsalis et Eric Clapton célèbrent le Blues avec respect. Tous les sons blues, parfois tonitruants, toujours avec les rythmiques de la Nouvelle-Orleans.
Vous pouvez télécharger l'album au complet en suivant ce lien
(qualité 320kbps - 161Mb)
Wynton Marsalis, né le 18 octobre 1961 est l'un des musiciens de jazz les plus éclectiques de sa génération, et l'un des rares trompettistes à pouvoir briller aussi bien en jazz qu'en musique classique.
Musicien brillant par sa virtuosité, Marsalis a également su développer un style et une esthétique personnels sophistiqués qui le rendent immédiatement reconnaissable. Il poursuit sa carrière de trompettiste et compose régulièrement pour diverses formations, du big band de jazz au quatuor à cordes en passant par l'orchestre symphonique.
Ci-dessous, je vais essayer d'étayer, par quelques vidéos, son éclectisme musical.
Eric Clapton est un compositeur britannique de blues et de rock, né en 1945 près de Londres. Il se défini comme un sale gosse durant sa jeunesse et c'est dans le blues américain qu'il va puiser son inspiration musicale. Dans les années soixante il fera partie des Yardbirds, petit groupe rock and roll avec des accents blues. Depuis sa longue carrière ne cesse de se renouveler dans des thèmes très différents mais toujours fortement teinté de blues.
A la suite des quelques clips de Wynton Marsalis, quelques uns de Clapton dans ses aspects jazz/blues avec quelques vidéos choisies...
Layla - ! interprétation que vous reconnaîtrez qu'après quelques mesures, quant Eric Clapton se met à chanter (seul morceau qui n'a pas été choisi par Clapton pour figurer sur l'album. C'est son bassiste qui l'avait suggéré - Album : Wynton Marsalis and Eric Clapton play the Blues
Wynton and Eric jouant Louis Armstrong’s The Last Time (from the album DVD).
Jazz in Marciac - August 1, 2010 - The Wynton Marsalis Quintet performing a swinging interpretation of Sweet Georgia Brown, featuring Mark O'Connor (violin) and Frank Vignola (guitar).
Rythmesque - Wynton Marsalis Quintet with Sachal Jazz Ensemble - Marciac 2013 (touche orientale prononcée)
dans le registre classique voici un petit exemple - "Mouret's Rondeau (ici on n'est évidemment plus du tout dans le jazz)
Eric Clapton - Somewhere Over The Rainbow
Otis Rush and Eric Clapton - Montreux Jazz Festival 1986 - "Double Trouble"
Bien sur le super morceau "Layla" , ici en version plus jazz et en public.
Une version en guitare acoustique d'Eric Clapton "wonderful Tonight"
Voici deux géants de la musique réunis pour célébrer le Blues authentique et tout cela en direct du Jazz At Lincoln Center. Dans cet album, sorti en 2011, Wynton Marsalis et Eric Clapton célèbrent le Blues avec respect. Tous les sons blues, parfois tonitruants, toujours avec les rythmiques de la Nouvelle-Orleans.
Vous pouvez télécharger l'album au complet en suivant ce lien
(qualité 320kbps - 161Mb)
Wynton Marsalis, né le 18 octobre 1961 est l'un des musiciens de jazz les plus éclectiques de sa génération, et l'un des rares trompettistes à pouvoir briller aussi bien en jazz qu'en musique classique.
Musicien brillant par sa virtuosité, Marsalis a également su développer un style et une esthétique personnels sophistiqués qui le rendent immédiatement reconnaissable. Il poursuit sa carrière de trompettiste et compose régulièrement pour diverses formations, du big band de jazz au quatuor à cordes en passant par l'orchestre symphonique.
Ci-dessous, je vais essayer d'étayer, par quelques vidéos, son éclectisme musical.
Eric Clapton est un compositeur britannique de blues et de rock, né en 1945 près de Londres. Il se défini comme un sale gosse durant sa jeunesse et c'est dans le blues américain qu'il va puiser son inspiration musicale. Dans les années soixante il fera partie des Yardbirds, petit groupe rock and roll avec des accents blues. Depuis sa longue carrière ne cesse de se renouveler dans des thèmes très différents mais toujours fortement teinté de blues.
A la suite des quelques clips de Wynton Marsalis, quelques uns de Clapton dans ses aspects jazz/blues avec quelques vidéos choisies...
Layla - ! interprétation que vous reconnaîtrez qu'après quelques mesures, quant Eric Clapton se met à chanter (seul morceau qui n'a pas été choisi par Clapton pour figurer sur l'album. C'est son bassiste qui l'avait suggéré - Album : Wynton Marsalis and Eric Clapton play the Blues
Wynton and Eric jouant Louis Armstrong’s The Last Time (from the album DVD).
Jazz in Marciac - August 1, 2010 - The Wynton Marsalis Quintet performing a swinging interpretation of Sweet Georgia Brown, featuring Mark O'Connor (violin) and Frank Vignola (guitar).
Rythmesque - Wynton Marsalis Quintet with Sachal Jazz Ensemble - Marciac 2013 (touche orientale prononcée)
dans le registre classique voici un petit exemple - "Mouret's Rondeau (ici on n'est évidemment plus du tout dans le jazz)
Eric Clapton - Somewhere Over The Rainbow
Otis Rush and Eric Clapton - Montreux Jazz Festival 1986 - "Double Trouble"
Bien sur le super morceau "Layla" , ici en version plus jazz et en public.
Une version en guitare acoustique d'Eric Clapton "wonderful Tonight"
vendredi 8 novembre 2013
Revue d'album : John Scofield Plays The Music Of Ray Charles
John Scofield fait assurément partie des meilleurs guitaristes de jazz fusion et de jazz rock. Comme un véritable caméléon, il s'adapte en toutes circonstances à son environnement et il nous a donné depuis les années 70 une multitude d'albums qui ont toujours réussis à surprendre les amateurs de jazz et de rhythm'n'blues avec, à chaque fois, un nouveau projet tout en maintenant un niveau élevé de qualité de jeu de guitare. Aujourd'hui, sa sonorité est très orientée vers le rock avec notamment ses distorsions qui l'ont rendu célèbre. Toutefois, son style continue à sauter du be bop, à la fusion et le soul jazz.
L'album présenté ici est évidemment un hommage à Ray Charles . Sorti en 2005, il n'est pas vraiment représentatif du style de John Scofield et je dirais même quelque peu atypique dans sa discographie. Il permet néanmoins de nous donner des interprétations modernisées et personnalisées des plus grands tubes de Ray Charles.
Vous pouvez télécharger cet album au complet en suivant ce lien
"Georgia on my Mind" - solo guitar - John Scofield
2 morceaux en Live au Berkllee College of Music en 2012
"You Win Again"
"You don't know me"
En Live encore à Montreal
"Hallelujah I Love Her So"
Pour découvrir d'autres facettes,
Son dernier album - Uberjam 2 - morceau Endless Summer
Superbe interprétation du morceau "Mr PC" , la collaboration de John Scofield sur l'album "Guitars" du pianiste McCoy Tyner (un tempo du tonnerre)
Et enfin pour ceux qui ont un peu de temps et que cette musique attire, le concert au Blue Note de NY en septembre 2004 (complet 59 minutes)
Des sons très jazz rock......
L'album présenté ici est évidemment un hommage à Ray Charles . Sorti en 2005, il n'est pas vraiment représentatif du style de John Scofield et je dirais même quelque peu atypique dans sa discographie. Il permet néanmoins de nous donner des interprétations modernisées et personnalisées des plus grands tubes de Ray Charles.
Vous pouvez télécharger cet album au complet en suivant ce lien
"Georgia on my Mind" - solo guitar - John Scofield
2 morceaux en Live au Berkllee College of Music en 2012
"You Win Again"
"You don't know me"
En Live encore à Montreal
"Hallelujah I Love Her So"
Pour découvrir d'autres facettes,
Son dernier album - Uberjam 2 - morceau Endless Summer
Superbe interprétation du morceau "Mr PC" , la collaboration de John Scofield sur l'album "Guitars" du pianiste McCoy Tyner (un tempo du tonnerre)
Et enfin pour ceux qui ont un peu de temps et que cette musique attire, le concert au Blue Note de NY en septembre 2004 (complet 59 minutes)
Des sons très jazz rock......
vendredi 1 novembre 2013
Revue d'album : Hommage à Stephane Grappelli - Didier Lockwood
Didier Lockwood - Hommage à Stephane Grappelli
L'album de Didier Lockwood en hommage à Stephane Grappelli va nous permettre de découvrir, tout d'abord, le rôle du violon dans le jazz et, ensuite, bien sur, un grand maître du genre, j'ai nommé Stéphane Grappelli.
Vous pouvez télécharger cet album en entier en suivant ce lien
Attardons-nous quelques instant sur Didier Lockwood,
Il est né en février 1956 et sera très précocement doué pour la musique. En 1972, il remporte ses premiers prix; celui du conservatoire national de Calais puis dans la même année celui de la Sacem dans la catégorie musique contemporaine. En 1973 il tâte du rock progressif en devenant un membre à part entière du groupe Magma. A 21 ans, il va réellement se tourner vers la jazz. Il sera d'abord remarqué par Stéphane Grappelli, avec qui il se produira en tournée, et ensuite par Dave Brubeck. Néanmoins il va entamer un carrière solo et produira ses premiers albums. Le secret de Lockwood se trouve dans son envie d’explorer tous les horizons.
Stéphane Grappelli (1908-1997) sera très vite initié à la musique et à la danse. On le surnomme “Mister Swing”. Il va jouer du violon dans les rues et les cours d’immeubles.Il va d'abord travailler en accompagnant les films muets au piano et en 1934, il entre au Claridge dans l'orchestre de Vola, rencontre Django Reinhardt, et fonde avec lui le quintette du Hot Club de France. De nombreuses collaborations musicales tout au long de sa longue carrière, avec Steve Coleman, Coleman Hawkins, Gary Burton, McCoy Tyner, Michel Legrand, Oscar Peterson, Jean-Luc Ponty, Didier Lockwood, Yehudi Menuhin. Des enregistrements par centaines se succèdent alors jusqu’à la fin de sa vie, en 1997. Il fut sans conteste l’un des pionniers d’un nouveau style.
En Live - Didier Lockwood - titre : Les Valseuses
Festival de Vienne Didier Lockwood (violin) Romane (guitar) Marc Michel Lebevillon (bass)
Voici une petite playlist bien intéressante:
1. premier morceau du disque Hommage à Stephane Grappelli - Les Valseuses (version studio)
2. I Got Rythm - Jazz Manouche
3. "Nuages" Didier Lockwood et Birelli Lagrène (live)
4. "Barbizon Blues" Enrik Pastor and Co
5. Titre 8 de l'album Hommage à Stephane Grappelli "Someday My Prince Will Come"
6. "Minor Swing"
7. "Misty" titre 10 de l'album Hommage à Stephane Grappelli
8. "Pentup House" Birelli Lagrène featuring Didier Lockwood
9. "In a Sentimental Mood"
Stephane Grappelli - "Star Eyes"
De l'album "Uptown Dance" de 1978 (CBS 82959). Arranged and Conducted by Claus Ogerman.
(cleaned and restored)
Une collaboration de Stephane Grappelli, parmi tant d'autres, ici avec Gary Burton - "Blue in Green"
(Particulièrement empreinte de sensibilité)
L'album de Didier Lockwood en hommage à Stephane Grappelli va nous permettre de découvrir, tout d'abord, le rôle du violon dans le jazz et, ensuite, bien sur, un grand maître du genre, j'ai nommé Stéphane Grappelli.
Vous pouvez télécharger cet album en entier en suivant ce lien
Attardons-nous quelques instant sur Didier Lockwood,
Il est né en février 1956 et sera très précocement doué pour la musique. En 1972, il remporte ses premiers prix; celui du conservatoire national de Calais puis dans la même année celui de la Sacem dans la catégorie musique contemporaine. En 1973 il tâte du rock progressif en devenant un membre à part entière du groupe Magma. A 21 ans, il va réellement se tourner vers la jazz. Il sera d'abord remarqué par Stéphane Grappelli, avec qui il se produira en tournée, et ensuite par Dave Brubeck. Néanmoins il va entamer un carrière solo et produira ses premiers albums. Le secret de Lockwood se trouve dans son envie d’explorer tous les horizons.
Stéphane Grappelli (1908-1997) sera très vite initié à la musique et à la danse. On le surnomme “Mister Swing”. Il va jouer du violon dans les rues et les cours d’immeubles.Il va d'abord travailler en accompagnant les films muets au piano et en 1934, il entre au Claridge dans l'orchestre de Vola, rencontre Django Reinhardt, et fonde avec lui le quintette du Hot Club de France. De nombreuses collaborations musicales tout au long de sa longue carrière, avec Steve Coleman, Coleman Hawkins, Gary Burton, McCoy Tyner, Michel Legrand, Oscar Peterson, Jean-Luc Ponty, Didier Lockwood, Yehudi Menuhin. Des enregistrements par centaines se succèdent alors jusqu’à la fin de sa vie, en 1997. Il fut sans conteste l’un des pionniers d’un nouveau style.
En Live - Didier Lockwood - titre : Les Valseuses
Festival de Vienne Didier Lockwood (violin) Romane (guitar) Marc Michel Lebevillon (bass)
Voici une petite playlist bien intéressante:
1. premier morceau du disque Hommage à Stephane Grappelli - Les Valseuses (version studio)
2. I Got Rythm - Jazz Manouche
3. "Nuages" Didier Lockwood et Birelli Lagrène (live)
4. "Barbizon Blues" Enrik Pastor and Co
5. Titre 8 de l'album Hommage à Stephane Grappelli "Someday My Prince Will Come"
6. "Minor Swing"
7. "Misty" titre 10 de l'album Hommage à Stephane Grappelli
8. "Pentup House" Birelli Lagrène featuring Didier Lockwood
9. "In a Sentimental Mood"
Stephane Grappelli - "Star Eyes"
De l'album "Uptown Dance" de 1978 (CBS 82959). Arranged and Conducted by Claus Ogerman.
(cleaned and restored)
Une collaboration de Stephane Grappelli, parmi tant d'autres, ici avec Gary Burton - "Blue in Green"
(Particulièrement empreinte de sensibilité)
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