Femme, noire et violoniste : un cocktail rare, même dans le jazz. Regina Carter est une des révélations des années 90 en tant que violoniste de jazz. Ell a décidé de bifurquer toutes affaires cessantes vers le jazz à seize ans, après avoir assisté à un concert de Stéphane Grappelli, son influence majeure.
Née à Detroit en 66, elle a suivi une formation très classique dans une famille mélomane, puisqu'elle est la cousine du saxophoniste James Carter. A l'image de cette musicienne qui a joué avec les grands du jazz, mais a aussi pratiqué le hip-hop avec Lauryn Hill des Fugees, la pop aux côtés de Billy Joël et la country avec Dolly Parton. Des rythmes cubains, caraïbes, africains, funk et soul se diffusent à travers cette musique de synthèse qui vit le jazz comme une terre d'accueil.
Voici le second album que Regina Carter a produit en 1997 : "Something for Grace". (titre en hommage à sa mère).
Sur ce CD Regina mêle plusieur genres dans des interprétations excellentes mais aussi un peu moins mémorables..... En effet y subsistent trois morceaux très pop/R&B qui auraient du faire partie d'un autre album, à mon avis. C'est le cas pour le premier morceau "Downtown Underground" ainsi que que la plage vocale "Late Night Mood" . A vous de juger !
Par contre tous les autres morceaux viennent excuser ces petites faiblesses: le standard d' Eddie Harris' "Listen Here" et l'excellent "Soul Eyes" de Mal Waldron. Voici donc un panier varié et mixte tout à fait recommandable.
Vous pouvez télécharger cet album en entier (320Kbps) en cliquant sur le mot lien.
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