Blog d'initiation à la culture jazz. Découverte de toutes les fusions et les ramifications Jazz afin d'en faciliter l'approche. Mais aussi du vrai, du pur jazz de qualité.
Mes appréciations, mes avis et mes critiques très personnelles sur toutes les facettes du Jazz.
Trijntje Oosterhuis est une chanteuse néerlandaise de pop et de jazz née le 5 février 1973 à Amsterdam.
Elle commence sa carrière dans un registre pop dont les premiers albums qu'elle produit ne seront connus qu'aux Pays-Bas.
Pour le côté Soul,
En 1999 , sort l'album live de reprise de Stevie Wonder," For Once In My Life". C'est cet album que j'ai décidé de vous présenter ici. Il s'agit évidemment plus d'une album Soul que d'une album pur jazz. Mais elle l'interprête avec tout le feeling jazz nécessaire et l'original de Stevie n'est absolument pas trahi.
Vous pouvez télécharger cet album en entier (320Kbps) en suivant ce lien.
Passionnée de jazz, elle délaisse le répertoire pop en 2004 en signant chez le très prestigieux label de jazz Blue Note. Elle sort Strange Fruit, un album live de reprises de Billie Holiday. L'album est très bien reçu par la critique et Trijntje connaît enfin le succès en dehors de ses frontières.
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Né au Bénin, Lionel Loueke, commence a expérimenter la musique au travers de percussions. Il en garde encore actuellement le bagage dans sa musique. Il prendra en main sa première guitare à 17 ans, cela après avoir écouté "Week-End In L.A. du fameux guitariste George Benson dont il reproduit les solos phrase par phrase.
D' Abidjan il arrive à Paris pour une formation de trois ans à l'American Schoool of Modern Music. Ensuite, Boston, Los Angeles, dans de prestigieuses écoles pour parfaire sa formation.
Wayne Shorter, Terence Blanchard, Herbie Hancock, l’engagent dans leurs propres groupes avant la fin de son cursus ! Et c'est parti....
Après un premier album, en solo le guitariste il publie Karibu en 2008, il est d'ailleurs soutenu par Wayne Shorter et Herbie Hancock. Une mixité de ses deux cultures américano-béninoise nourrissent un jazz surprenant. L'oreille doit parfois s'adapter mais voici un bel exemple d'une transmutation musicale !
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Si vous désirez avoir une connaissance de base des principaux artistes de jazz, vous ne pouvez pas passer à côté de Bill Evans. (1929-1980)
Il est un des pianistes majeurs de la scène jazz qui aura marqué de son empreinte un grand nombre de ses contemporains et dont l’influence continue de s’exercer auprès de la jeune génération.
Il est le pianiste qui a eu le plus d'influence pendant les années 1960 sur le jazz moderne. Aujourd'hui encore, son art raffiné et subtil, souple et inspiré fait parfois tache dans la musique de jazz actuelle. Pianiste influencé au départ par le be-bop et Bud Powell, Bill Evans est reconnu comme un pianiste original aux harmonies très personnelles. La suavité de ses phrases au piano n'a d'égale que sa propre personnalité. C'est chez lui une question d'esthétisme et non pas de style. Sa musique que l'on pourrait parfois assimiler à de la musique de chambre pour jazz est d'une grande élégance. Bill Evans est l'un des grands pianistes de jazz moderne.
"You Must Believe in Spring" a été enregistré en 1977 mais n'est sorti qu'en 1980, après la mort de Bill Evans. Je le considère personnellement comme un des meilleurs albums de Bill Evans. D'une grande sensibilité musicale, puisque le thème principal est en mémoire de ses chers disparus, sa femme, son frère... Un accompagnement à la basse et à la batterie qui suit parfaitement ce qui semblent être des improvisations du pianiste, mais en sont-ils?
Très douce musique qui vous fera certainement croire que le printemps est une saison vraiment agréable.
Titres:
1.B minor waltz (For Ellaine)
2.You must believe in spring
3.Gary's theme
4. We will meet again (For Harry)
5.The peacocks
6.Sometime ago
7.Theme from M*A*S*H (Suicide is painless)
Bill Evans : piano
Eddie Gomez : contrebasse
Eliot Zigmund : batterie
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Yusef Lateef (1920-2013) est l'auteur de très nombreux disques, Yusef Lateef se singularise par l'intégration d'éléments de musique orientale dans son jazz (Il était l'un des premiers musiciens à avoir intégré de la world music dans le jazz), et par le fait qu'il est capable de jouer de plusieurs instruments à vent : outre le saxophone, il a notamment utilisé différentes flûtes — principalement la flûte traversière —, le hautbois, le basson, ainsi que d'autres instruments venant d’Asie et d’Afrique, tels que le shenai, le xun, le koto et l'arghoul.
Dans sa discographie très hétéroclite il faudra bien choisir un album qui soit représentatif du musicien tout en ne vous déstabilisant pas trop.
Essayons voir l'album "Yusef Lateef's Detroit: Latitude 42-30 Longitude 83" sorti en 1969 sur le label "Atlantic".
Cet album permet aussi de vous promener dans l'ambiance, l'odeur et les vues de la ville de Detroit, florissante en cette fin des années 60. Ce mixage de musiciens d'un courant funk avec ceux d'inspiration africaine donne une fusion intéressante. N'oubliez pas que nous sommes ici en 1969.....
Album découverte qui aide à entrer dans une musique différente.et très atypique ! Sortons de nos standards !.
Vous pouvez télécharger cet album en entier (320Kbsp- 68MB) en suivant ce lien.
Voici l'album en entier en écoute:
Ne vous arrêtez pas à cet album. Il faut fouiller dans sa discographie. Vous y trouverez de véritables bijoux......
Voici un autre aspect plus groove de Yusef Lateef
Nubian Lady
Une fois n'est pas coutume. Je vais m'attarder sur ce qu'on appelle un label.
Un des labels les plus connu pour la musique jazz a permis de découvrir bien des aspects de ce genre et cela depuis des décennies est le label Blue Note.
Il a traversé les âges (en 2014 il fêtait d'ailleurs ses 75 ans !)
L’histoire de Blue Note Records, c’est d’abord celle d’Alfred Lion, juif allemand, ayant émigré aux Etats-Unis lors du déclenchement de la seconde guerre mondiale, au moment de ses 18 ans, pour rejoindre New York, « la source du jazz ». Plus jeune, Alfred Lion était déjà un passionné de musique : à l’âge de sept ans il se cachait derrière des orchestres de swing pour se trouver au cœur des percussions. Lorsqu’il arrive sur le continent américain, il s’associe à l’écrivain Max Margulis, qui finança le label à ses débuts en 1939, mais qui le quitta au cours des années 1940. C’est alors Francis Wolff, photographe, et ami allemand d’Alfred Lion, qui rejoint l’aventure Blue Note pour les années à venir.
D’un côté, Alfred Lion s’occupait de sélectionner les artistes. De l’autre, Francis Wolff réalisait les photographies des musiciens qui passaient en studio pour les pochettes de disques. Les deux amis furent rejoints par le graphiste Reid Miles à partir de 1956, qui contribua également à fixer l'identité visuelle de Blue Note.
Rudy Van Gelder (à gauche)
De 1952 à la fin des années 1970, c’est l’ingénieur de son Rudy Van Gelder qui enregistra presque tous les albums du label. (il est considéré comme l'un des plus grands ingénieurs du son de l'histoire de la musique et fait figure de légende des enregistrements de jazz)
Blue Note a enregistré presque tous les jazzmen importants de l'après-guerre, et notamment plusieurs « classiques » de Clifford Brown, Miles Davis, Lou Donaldson, Dexter Gordon, Johnny Griffin, Herbie Hancock, Freddie Hubbard, Grant Green, Jay Jay Johnson, Jackie McLean, Thelonious Monk, Lee Morgan, Bud Powell, Max Roach, Sonny Rollins ou Wayne Shorter.
Dans les années 1950 et 1960, le label avait comme particularité de financer les répétitions des musiciens avant les enregistrements. Cela explique en partie la richesse de son catalogue, et le caractère distinctif de ce que l’on nomme le « son Blue Note ».
Le label connaît quelques difficultés au début des années 70, avec la retraite d’Alfred Lion en 1967 et le décès de Francis Wolff en 1971. Ilest dissout en 1981, mais réssuscité en 1984, lorsque Bruce Lundvall en reprend les rennes et confie le travail de réédition des archives à Michael Cuscuna. Dans la seconde moitié des années 1980, d'anciens artistes reviennent chez Blue Note, et de jeunes artistes prometteurs rejoignent le label, ce qui relance ses activités.
Les artistes français ont également fini par être représentés dans le catalogue Blue Note, notamment Claude Nougaro, à l'occasion de son disque posthume La Note Bleue, sorti en septembre 2004.
Bien des collectionneurs sont à la recherche des disques Blue Note originaux qui valent parfois une fortune.
Illustrons cette thématique par une compilation reprise sur le disque "Blue Note Festival" sorti en 1996. Il nous permettra de découvrir la diversité des genres (toujours jazz, bien sûr) promue par le label.
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Michel Petrucciani né en 1962 et malheureusement décédé en 1999 est un pianiste hors pair qui à pu atteindre le sommet de l'art pianistique. Son jeu est fabuleux de dextérité, de finesse et de sensibilité. Je vous invite à découvrir sa discographie.
Eddy Louiss (1941-2015), De père trompettiste, il a étudié lui-même la trompette et le piano avant de passer à l'orgue. Il fait ses armes dans les clubs parisiens et participe à l'aventure des célèbres Double Six, groupe vocal fondé par Mimi Perrin. Talentueux, il jouera et enregistrera avec la crème des jazzmen américains (Johnny Griffin, Art Taylor, Dizzy Gillespie, Stan Getz avec qui il a tourné un an, Kenny Clarke...). Coté français la liste est longue, on pense à ses duos avec Michel Petrucciani et Richard Galliano, ses sessions folles avec Bernard Lubat, Jean-Luc Ponty, André Minvielle, René Thomas... Eddy Louiss fût bien sûr le musicien attitré de Claude Nougaro pendant treize ans (entre 1964 et 1977), mais aussi de Jane Birkin, Henri Salvador, Barbara, Serge Gainsbourg, Jacques Higelin et bien d'autres.
Bref, Deux géants au sommet de leur art à déguster sans modération.
En juin 1994, Eddy Louiss retrouve son ami Michel Petrucciani, fan de l'organiste depuis sa jeunesse, pour trois chaudes soirées au Petit Journal Montparnasse, club où ils s'étaient produits pour la première fois en duo un beau soir d'août 1988. Entre le nonchalant ogre de l'orgue et le petit poucet du piano, la rencontre est somptueuse et donnera jour à un double album Dreyfus Jazz intitulé "Conférence de presse" dans lequel Eddy et Michel ont su hisser l'art de la conversation à son plus haut degré d'incandescence.
Je l'ai réécouté pour le xième fois et toujours j'en ai mal à la cheville et au pied tant je battais la mesure en ayant des frissons de plaisir. On est tranporté dans l'ambiance live du public enthousiaste qui suit la musique avec passion on a l'impression d'y être.
Autant le dire, cet album figure parmis mes préférés. C'est un avis personnel. Je ne peux que vous encourager à écouter cet album en entier, car pas un morceau ne déçoit. Attention, toutefois, jeu complexe au piano, tempo structuré mais c'est du jazz, ne l'oubliez pas !
Décrété jeune prodige du saxophone à l’unanimité lors de la sortie de son premier album en 1993 (Wish) , (J'ai déjà eu l'occasion de parler de ce saxophoniste et de cet album dans un post précédent.) Joshua Redman a parcouru plusieurs sommets de son art. Il nous a fait explorer des variantes du jazz et n'a jamais eu peur de s'aventurer dans des sonorités parfois dérangeantes.
De l’étudiant de Harvard qui décide finalement de suivre la même voie que son saxophoniste de père (Dewey Redman) au musicien salué par toute la critique américaine comme l’une des figures vitales du jazz d’aujourd’hui, il a fait un parcours éclatant.
Mood Swing (1994) 'est sans doute le meilleur album de Joshua Redman, du moins le considère-je comme tel!
Ténor du saxophone il est accompagné dans cet album de talents comme le pianiste Brad Mehldau, le batteur Brian Blade et le contrebassiste Christian McBride. C'est d'ailleurs dans ce son d'ensemble, cette cohésion, que réside l'essentiel de la réussite artistique de l'album Mood swing. Entre des ballades finement jouées et quelques passages plus envolés qui nous rappelleront qu'on est bien ici dans du vrai jazz et pas du "Marshmallow" .....des sautes d'humeur quoi !
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(320Kbs-151Mb)
Voici les quatre premiers titres qui vous donneront envie, je l'espère, d'aller plus loin.....
Titre 1 - Sweet Sorrow
Titre 2 - Chill
Titre 3 - Rejoice
Titre 4 - Faith
« Joshua Redman is a saxophonist of such intelligence and energy that you could probably place him in any musical setting, and he would find a way to make himself at home » NEW YORK TIMES
Lee Ritenour et Dave Grusin jouent ensemble depuis les années 80 : Lee Ritenour, guitare, et son aîné, Dave Grusin, piano. Une collaboration qui s’est traduite par plusieurs albums trustant les premières places dans les hit-parades. Le guitariste au parcours éclectique et le pianiste compositeur de plus de soixante musiques de films excellent dans tous les styles avec un certain penchant pour les mélodies latines.
Ici nous allons les entendre dans un courant très cross-over registre musique classique avec l'album "Amparo". Superbe album. Subtil mélange romantique et rythmé de mélodies incontournables du répertoire de la musique classique et Sud Américaine, "Amparo" marque la deuxième collaboration entre le pianiste - compositeur Dave Grusin et le guitariste jazz Lee Ritenour, après un premier album à succès. Pour servir ces mélodies, les deux compères ont invité une ribambelle de grands noms tels Renée Fleming, Joshua Bell, James Taylor ou encore Chris Botti. Transcriptions et arrangements réalisés par Dave Grusin, cet album vous fera découvrir la musique classique et sud américaine sous un nouveau jour. Un véritable album Crossover au sens noble du terme !.
Ritenour and Grusin y interprètent des standards classiques inspirés d'une sensibilité romantique sud américaine et entourés du Los Angeles Chamber Orchestra.
Faure, Ravel, Albinoni and Handel, n'y sont pas trahis.
Ouvrons nos esprits, en flânant dans le jazz, nous découvrons aussi d'autres chemins.
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Liste des pistes de cet album:
1. I. Tango en Parque Central (Three suite of Latin American Dances I)
2. II. Danzón de Etiqueta (Three suite of Latin American Dances II)
3. III. Joropo Peligroso (Three suite of Latin American Dances III)
4. Pavane, Op. 50
5. English Folk Song Suite
6. Since First I Saw Your Face Featuring James Taylor, vocal
7. Olha Maria (Amparo) Featuring Joshua Bell, violin
8. Ma Mère LʼOye (Mother Goose Suite)
9. Échos
10. Adagio in G Minor Featuring Chris Botti, trumpet
11. Duetto: Scherzano sul tuo volto Featuring Renée Fleming, soprano and Chris Botti, trumpet
12. Sicilienne
Au départ, le groupe était connu sous le nom de The Jazz Crusaders et composé du pianiste Joe Sample, du batteur Stix Hooper, du saxophoniste Wilton Felder (son fondateur) et du tromboniste Wayne Henderson et jouait un hard bop aux fortes influences R&B et soul.
Le guitariste de blues Roy Gaines les accompagnera régulièrement. En 1971, le groupe est renommé The Crusaders avec l'arrivée du guitariste Larry Carlton et opte pour un registre jazz-funk plus grand public, qui incorpore des instruments plus électriques.
De cette période sera issu le célèbre tube "Street Life" (avec la participation de la chanteuse Randy Crawford), que l'on peut entendre notamment dans la BO de Jackie Brown de Quentin Tarantino. En 1975, Wayne Henderson quitte le groupe pour se lancer dans une carrière de producteur à plein temps. En 1983, c'est au tour de Stix Hooper. Cela marque la fin de la période à succès du groupe. Le groupe va sortir son dernier album en 1991 avant une longue pause, auxquels ne participeront que Joe Sample et Wilton Felder tandis que parallèlement, Wayne Henderson va refonder en 1995 les Jazz Crusaders avec Stix Hooper, Larry Carlton et... ce même Wilton Felder, et ce malgré les objections de Joe Sample qui ne voit pas d'un très bon œil cette version alternative du groupe d'origine. Jusqu'en 2003, seule cette dernière version du groupe perdure et continue de sortir des albums, même si son style est assez éloigné des Jazz Crusaders, première version du groupe d'origine.
Eric Clapton a fait une apparition remarquée sur l'album des Jazz Crusaders paru en 2003, "Soul Axess". Cette même année, la formation "officielle" The Crusaders fait son grand retour avec l'album "Rural Renewal", celle-ci comptant parmi ses membres Joe Sample, Stix Hooper et Wilton Felder, soit tous les membres fondateurs à l'exception de Wayne Henderson. (source Wikipedia)
Autant prendre un album sorti en 1996 et qui compile quelque peu leurs best of....Il sera une bonne introduction et permettra également de découvrir d'autres belles pointures invitées; comme Bill Withers, BB.King, Randy Crawford, etc..
C'est un album souvent plus Soul que Jazz, même parfois Rock ou Blues, Toutefois le courant Soul est bien une branche de l'arbre jazz. Il est issu du Blues et précède le Funk.... Bref vous taperez du pied....
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Le bassiste Charlie Haden (1937-2014) a été de tous les courants, souvent innovateurs, parfois très avant-gardistes. Il s'est aussi engagé dans les mouvements contestataires de la fin des années 60 avec le groupe Liberation Music Orchestra. Il a joué avec tous les grands tels que Keith Jarrett, Pat Metheny et bien bien d'autres. Mais Haden a toujours été aussi un très grand amateur de pop classique et de films noirs.
Avec la formation Quartet West, ont été produit plusieurs albums qui reflètent cette ambiance très spéciale d'un jazz qui vous fait penser au cinéma, à Hollywood, aux boulevards de Los Angeles et de tous ces polars des belles années américaines des années 40-50.
Le Quartet West joue un jazz attrayant pour le grand public. Les productions du quartette offrent (entre autres au moyen de collages sonores) de nombreuses évocations cinématographiques, littéraire, ou en référence à la scène jazz du milieu du xxe siècle.
Le groupe Quartet West naît au milieu des années 1980 sous l'impulsion de l'épouse et productrice de Haden, Ruth. Comme l'indique le nom de l'ensemble, l'idée originelle était de réunir une formation de musiciens de haut calibre résidant comme Haden en Californie, c'est-à-dire sur la côte ouest américaine. Outre Haden, les membres fondateurs sont le pianiste néo-zélandais Alan Broadbent (qui signe aussi les arrangements) et le saxophoniste ténor Ernie Watts. Le batteur initial Billy Higgins est remplacé en 1988 par Larance Marable.
Voici un de ces albums: Haunted Heart, sorti en 1991. Quand on veut découvrir Charlie Haden et le Quartet West, c'est un bon album d'introduction. Si vous êtes bien avec un jazz qu'on appelle 'doux' , qui ne vous agressera pas, qui vous suscitera un sentiment de nostalgie de la belle époque américaine, alors vous devez écouter celui-ci. Ces albums sont à classer dans votre rayon jazz, le vrai.
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Né à Chicago en 1959 , Stanley Jordan s'est fait rapidement remarquer grâce à son style particulier de jouer de la guitare électrique. Véritable virtuose, il a apporté une contribution technique majeure à son instrument. Le guitariste utilise son instrument un peu comme un clavier. S'il n'est pas l'inventeur de la technique dite touch ou tapping, qui consiste à taper les cordes plutôt qu'à les pincer ou les gratter, il est très certainement celui qui en a le mieux maîtrisé l'art, le développant considérablement.
On pourrait le voir jouer deux fois dans le même concert la même nuit et cela serait une expérience différente. C'est la même chose avec l'album présenté ici.
"Cornucopia" sort en 1990. Sur cet album, il joue de grands standards de plusieurs courants musicaux, jazz, blues et soul. ("Willow Weep For Me," "Autumn Leaves," Coltrane's "Impressions","Still Got The blues", "What's Goin' On." ). Tous sont réinventés par le jeu de Stanley Jordan.
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Remarque : Cet album compte au total 9 morceaux. Dans ce téléchargement, j'ai délibérément enlevé le dernier qui est un solo de guitare de presque 22 minutes que je juge vraiment sans intérêt et vraiment ennuyeux.C'est dommage parce que les 6 première plages de l'album sont de très bonne qualité musicale, les 7 et 8 amorcent le déclin... à vous de juger.
Laissez-moi vous présenter, mais peut-être le connaissez-vous déjà, un chanteur de jazz, de blues, de soul de R&B. Car le dénommé Lou Rawls a voyagé parmi ces genres.
Je l'ai découvert, je devais avoir 19 ans, dans sa période R&B/Soul et, à l'époque, certaines de ses chansons m'avait marqué.
Entre 1962 et 1966 il sort 6 albums sous le label Capitol, tous très empreints de jazz. Bien que de très bonne qualité musicale, l''impact commercial en restera limité.
En 1966, son album "Live!" , encore très jazz, est néanmoins parsemé de nombreuses phases parlées, proches en leur intensité de certains titres soul. L'album devient gold (500.000 exemplaires vendus) et accélère sa carrière qui prend un tournant la même année avec son album "Soulin'" cette fois dans le courant soul en plein....
C'est dans le milieu des années 70 (celles durant lesquelles je l'ai découvert) qu'il va cartonner. En 76, il rejoint le label "Philadelphia International Records" et enregistre un nouvel LP, "All Things In Time".
Dynamitées par le tube You'll Never Find Another Love Like Mine, les ventes de l'album décollent pour bientôt atteindre le million aux États-Unis (disque de platine). Sur cette lancée largement empreinte de disco, Lou Rawls enregistre de nombreux succès durant la fin des années 1970 : Groovy People (1976), See You When I Git There (1977), Lady Love (1978), Let Me Be Good To You (1979). Mais ici on déborde du cadre de ce blog......
Voici l'album "The Legendary" est une anthologie de concerts donnés entre 1966 et 1990. Aux accents très blues, il permet aussi d'entendre pour les morceaux de 1966 les introductions parlées de l'artiste au sujet des droits des noirs américains et pour ceux des autres années une diversité de genres.
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Il y a des groupes comme ça qui vous rafraîchissent la musique. Le groupe présenté ici est une des relèves notables du jazz contemporain qui mêle le meilleur d'autres courants musicaux.
Large formation à géométrie variable, Snarky Puppy (trad:chiot sarcastique) est un groupe de fusion instrumentale basé à Brooklyn, dont le leader est le compositeur, producteur et bassiste Michael League. Formé à Denton au Texas en 2004, le groupe est composé d'une quarantaine de musiciens. Il se démarque par son étonnante maîtrise et sa maturité créative, s’attirant une réputation internationale grâce à un alliage décloisonné de composition et d’improvisation, de funk mélodique et de soul harmonique, qui puise autant chez Herbie Hancock que chez Björk, James Brown ou Radiohead. Voici un jazz instrumental soigné où résonnent cuivres, cordes, bois, claviers, percussions et vents.
Le premier album du groupe, The Only Constant, est sorti en 2006.
C'est un "must" musical. Riche, intelligent, novateur et éclectique.
5 morceaux très différents de l'acoustique à l'électrique déjanté.
Comme c'est un groupe contemporain n'oubliez pas : Un concert de Snarky Puppy, c’est une expérience. Vous prenez un plaisir fou, dès les premières minutes, mais sans savoir quel genre de musique vous êtes en train d’écouter. Jazz ? funk ? Rock ? Pop ? Soul ? Jazz-rock ? Jazz-Funk ? Tout ça à la fois, et avec une foi propre à renverser les montagnes – et, surtout, les barrières.
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Une pianiste parfaitement accomplie et de plus une chanteuse de jazz talentueuse. Voilà le menu aujourd'hui.
Née le 8 novembre 1955, Patricia Barber , dès ses débuts en tant que leader d’un trio jazz dans les petits clubs de Chicago a été l’objet de commentaires élogieux. Les premières louanges vinrent de la part des journalistes de la région, impressionnés par ses arrangements uniques et ses improvisations au piano. Dès lors qu’elle se mit à chanter, les compliments vinrent de tout le pays.
L'album présenté ici, Companion, a été enregistré durant les trois concerts donnés au club de jazz de Chicago, le Green Mill. On peut toutefois regretter sa longueur de seulement 40 minutes sur 7 morceaux. La qualité des représentations méritait un peu plus sur le CD....Mais la prise de son est fantastique, la voix envoûtante, les percussions superbes. Comme le premier morceau le suggère, lets the beat goes on......
Cet album est une bonne introduction à Patricia Barber et je vous encourage à écouter sa discographie.
Vous pouvez télécharger cet album en entier (320Kbps-100Mb) en suivant ce lien
TRACK LISTING
1 -The Beat Goes On
2 -Use Me
3 -Like JT
4 -Let It Rain
5 -Touch of Trash
6 -If This Isn't Jazz
7 -Black Magic Woman
The Beat Goes On
Use Me
If This Isn't Jazz
Black Magic Woman (excellent !!!! patientez après l'introduction !)
