Dans un blog précédent, j'ai eu l'occasion de parler des débuts notoires de John Coltrane et de proposer un parcours musical qui reflétait ce qu'on a tendance à appeler son "côté gentil" traduit dans des compositions douces, relaxantes, voire spirituelles.
John Coltrane a expérimenté la musique d'une façon très lyrique et méditative, ses interprétations sont de plus en plus très personnelles, en dehors du tempo habituel.
A partir de 1960, il reprend des airs connus et issus soit du répertoire folk, comme Greensleeves, soit de la musique populaire, comme Chim Chim Cheree (air que nous connaissons par le film Mary Poppins).
Cette musique est incantatoire et nous fait entrer dans une sorte de transe spirituelle dans laquelle Coltrane et ses musiciens nous entraînent sans toujours que nous y arrivions à les suivre !
Le morceau "I want to talk about you" joué en Live en 1963 nous permet d'entendre ce que John Coltrane peut broder autour d'une base mélodique.
Il n'est pas dans mon intention de placer ici tous les morceaux mémorables que John Coltrane a joués, produits et composés. D'autant plus que le crédit vidéographique est encore très cadenassé par des droits d'auteurs. On ne peut visionner que sur YouTube et pas ailleurs... Donc pour se faire une idée, une recherche simple sur YouTube ou DailyMotion, permet d'écouter pas mal des ses interprétations.
Ceci dit, l'intérêt de connaître et de pouvoir associer l'influence que ce géant du jazz a pu et peut encore avoir sur bien des générations de jazzmen reste primordial.
dimanche 23 décembre 2012
samedi 15 décembre 2012
Revue d'album : "Love and Peace" Dee Dee Bridgewater
Voici un album de 1994 qui va nous permettre à la fois de découvrir une chanteuse de talent et un de ses albums, "Love and Peace" dans lequel elle rend hommage à Horace Silver.
L'album 'Love and Peace' reprend 12 titres qui ont fait la notoriété d'Horace Silver, tels que Nica's Dream ou encore The Tokyo Blues, etc... Cet album s'écoute avec plaisir comme une disque de variétés qui n'a absolument pas défraîchi avec le temps. De très bons musiciens, tels que Stéphane (trompette) et Lionel Belmondo (tenor saxophone), Hein Van De Geyn à la basse ou encore André Ceccarelli à la batterie accompagnent la chanteuse avec brio.
L'incontournale succès "Song For My Father"
"Soulville" interprété en live en 1995 au festival de jazz de Montréal. Une belle démonstration de l'excellent 'scat' qu'elle pratique avec presque le même brio qu'Ella Fitzgerald. (scat = style de jazz chanté avec des onomatopées)
Dee Dee Bridgewater sort son premier album, qui s'intitule de son nom en 1974, résolument orienté soul et funk. La même année, elle chante dans la comédie musicale The Wizz, à Broadway. Après avoir joué en France la comédie musicale Sophisticated Ladies en 1984, elle s'installe à Paris en 86. La même année, on la voit jouer le rôle de Billie Holiday dans Lady Day, pour lequel elle est nommée au prix Laurence Olivier. en 1989, elle obtient un gros succès avec la chanson "Precious Things", chantée en duo avec Ray Charles.
C'est vers la fin des années 80 qu'elle va résolument se tourner vers le jazz. Elle se produit au Festival de Montreux en 1990.
En 1994 elle collabore avec Horace Silver, qu'elle admire depuis longtemps, pour l'album " A tribute to Horace Silver" que nous allons découvrir partiellement ici. En 1997 elle rendra également hommage à Ella Fitgerald avec son album 'Dear Ella' (source Wikipedia)
L'album 'Love and Peace' reprend 12 titres qui ont fait la notoriété d'Horace Silver, tels que Nica's Dream ou encore The Tokyo Blues, etc... Cet album s'écoute avec plaisir comme une disque de variétés qui n'a absolument pas défraîchi avec le temps. De très bons musiciens, tels que Stéphane (trompette) et Lionel Belmondo (tenor saxophone), Hein Van De Geyn à la basse ou encore André Ceccarelli à la batterie accompagnent la chanteuse avec brio.
L'incontournale succès "Song For My Father"
"Soulville" interprété en live en 1995 au festival de jazz de Montréal. Une belle démonstration de l'excellent 'scat' qu'elle pratique avec presque le même brio qu'Ella Fitzgerald. (scat = style de jazz chanté avec des onomatopées)
lundi 10 décembre 2012
New paths in Jazz - les autres chemins du jazz : Wolfgang Haffner
Wolfgang Haffner est considéré comme le meilleur batteur jazz allemand.
Né en 1965, sa carrière musicale a commencé assez tôt vers l'âge de 18 ans, et cela quand Albert Mangelsdorff le choisit comme membre de son groupe. Il a eu depuis l'occasion de jouer avec la crème des musiciens allemands de jazz. Son succès s'est internationalisé auprès de Michael et Randy Brecker, Pat Metheny ou John Abercrombie, aussi avec Chaka Khan, aussi avec de grosses pointures scandinaves tels que Nils Landgren ou Lars Danielsson. Bref, il a participé en tant que sideman à plus de 400 enregistrements.
Il peut être catégorisé dans la fusion pop-jazz, le Nu-Jazz ou le smooth jazz. Il a introduit des sons et des ambiances issus de l'électronique. L'écoute des ses morceaux reste accessible à tous et surtout à tous ceux qui sont de culture pop. Le jazz est souvent et indéniablement présent dans ses tournures musicales mais sans prendre le devant. Le tempo lounge planant ou rythmé Nu-Jazz sont un fil conducteur.
Je l'ai découvert par hasard en achetant un double CD issu du label ACT : "Signature Edition 4".
Dans cette compilation Wolfgang Haffner a choisi ses propres compositions placées plus ou moins dans un ordre chronologique à partir de 1992.
Ecoutons quelques morceaux pris dans son répertoire.
Trois morceaux très relaxant ;
"Bing" de l' Album "Heart of the Matter" 2012
"Dom"
"The Flow" de l'album "Round Silence"
Un morceau plus rythmé pour son côté smooth-Jazz : "Criss Cross" de l'album "Urban Life"
et enfin pour un aspect plus Nu-Jazz et en live avec le NDR Big Band - "24hours"
Né en 1965, sa carrière musicale a commencé assez tôt vers l'âge de 18 ans, et cela quand Albert Mangelsdorff le choisit comme membre de son groupe. Il a eu depuis l'occasion de jouer avec la crème des musiciens allemands de jazz. Son succès s'est internationalisé auprès de Michael et Randy Brecker, Pat Metheny ou John Abercrombie, aussi avec Chaka Khan, aussi avec de grosses pointures scandinaves tels que Nils Landgren ou Lars Danielsson. Bref, il a participé en tant que sideman à plus de 400 enregistrements.
Il peut être catégorisé dans la fusion pop-jazz, le Nu-Jazz ou le smooth jazz. Il a introduit des sons et des ambiances issus de l'électronique. L'écoute des ses morceaux reste accessible à tous et surtout à tous ceux qui sont de culture pop. Le jazz est souvent et indéniablement présent dans ses tournures musicales mais sans prendre le devant. Le tempo lounge planant ou rythmé Nu-Jazz sont un fil conducteur.
Je l'ai découvert par hasard en achetant un double CD issu du label ACT : "Signature Edition 4".
Dans cette compilation Wolfgang Haffner a choisi ses propres compositions placées plus ou moins dans un ordre chronologique à partir de 1992.
Ecoutons quelques morceaux pris dans son répertoire.
Trois morceaux très relaxant ;
"Bing" de l' Album "Heart of the Matter" 2012
"Dom"
"The Flow" de l'album "Round Silence"
Un morceau plus rythmé pour son côté smooth-Jazz : "Criss Cross" de l'album "Urban Life"
et enfin pour un aspect plus Nu-Jazz et en live avec le NDR Big Band - "24hours"
vendredi 7 décembre 2012
Hommage à Dave Brubeck
Un court post car je tiens à rendre hommage à Dave Brubeck, décédé ce 5 décembre 2012 juste avant de fêter son 92ième anniversaire.
En 1951, il fonde son célèbre quartette duquel naîtra, huit ans plus tard, le célèbre morceau 'Take Five", une composition de son saxophoniste Paul Desmond. (Joe Morello à la batterie, Eugène Wright à la basse). Ce morceau, ainsi que 'Three to Get Ready" et 'Blue Rondo a la Turk" repris en France par Claude Nougaro dans sa chanson 'A Bout de souffle", sont tous repris sur l'album 'Time Out' qui a été vendu à plus d'un million d’exemplaires.
Réécoutons une des multiples versions de 'Take Five", celle-ci interprétée en 66 par Dave Brubeck et son ensemble.
Et la version de George Benson interprétée vingt ans plus tard, en 1986 au festival de Montreux avec Sadao Watanabe au sax.
Réécoutons une des multiples versions de 'Take Five", celle-ci interprétée en 66 par Dave Brubeck et son ensemble.
Et la version de George Benson interprétée vingt ans plus tard, en 1986 au festival de Montreux avec Sadao Watanabe au sax.
dimanche 2 décembre 2012
John Coltrane - Partie I
Un gros morceau, aujourd'hui. Eh oui, se faire sa culture musicale n'est pas toujours de tout repos !
Toutefois, le texte est coupé par quelques morceaux musicaux choisis qui viendront illustrer le propos et vous détendre, je l'espère.
John Coltrane doit être considéré comme un véritable génie qui a su réinventer le vocabulaire jazz au début des années 60, tout comme le firent Louis Armstrong et Charlie Parker dans les décennies précédentes.
Son influence reste clairement identifiable dans le jeu de tous les saxophonistes jazz et il reste également une icône pour un bon nombre de musiciens d'autres genres musicaux.
En 1955, Miles Davis cherche un saxophoniste pour son quintet. Il voudrait bien avoir Sonny Rollins mais ce dernier décline l'invitation car il suit en cure de désintoxication à la drogue et faire partie de l'entourage de Miles Davis à ce moment là ne l'aiderait en rien.... Red Garland et Philly Joe Jones que Miles connaît bien recommandent Coltrane.
John Coltrane rencontre quelques difficultés à s'intégrer dans ce groupe et d'ailleurs il désoriente quelque peu un certain nombre de fans de Miles Davis. Il avoue lui-même qu'il n'était pas très content de sa prestation mais que malgré tout, Miles Davis persistait à l'encourager car, certainement, Miles voyait déjà en lui le potentiel énorme de son talent.
Plus tard, Miles Davis avouera que 'le quintet formé avec Coltrane a fait d'eux une véritable légende".
Et donc de 1955 à 1956 , Miles Davis va produire 6 albums avec Coltrane au saxo dont le fameux 'Round about Midnight' qui va devenir un album phare et une référence colossale.
Miles Davis & John Coltrane dans 'Round Midnight
L'addiction à la drogue de Coltrane va être un motif de dissension majeur entre lui et Miles Davis qui va le virer, pour ensuite le réintégrer et encore s'en séparer après des tentatives infructueuses.
Fortement influencé par son épouse, Juanita Austin, aussi prénomée Naïma, son prénom musulman, John Coltrane va réussir en 1957 a se détacher de la drogue et de trouver des inspirations plus intellectuelles et plus dictées par la "grâce de Dieu" . Ce nouveau départ va lui permettre un engagement de six mois auprès du pianiste Thelonious Monk avec qui il aura la liberté d'explorer des improvisations nouvelles.
Le très célèbre morceau, Ruby My Dear de l'album Thelonious Monk and John Coltrane
En 58-59 Miles Davis va le réengager dans son sextet et il va avoir l'occasion de participer à la composition d'albums cultes tels que 'Milestones", "Jazz Tracks" , mais surtout le fameux "Kind Of Blue" en 59 avec Bill Evans au piano.
En 1960, John Coltrane va voler des ses propres ailes et former son propre groupe avec le jeune pianiste McCoy Tyner, le batteur Elvin Jones et le bassiste Jimmy Garrison. Ils vont rester ensemble pour cinq années.
1960 - Nous allons découvrir le titre "My Favorite Things" interprété d'une façon originale et très douce par la chanteuse Youn Sun Nah. Je n'ai pas mis le titre original de l'album de John Coltrane parce qu'il fait plus de 13 minutes. C'est une façon de bien démontrer que ces standards de jazz sont repris et repris encore par des nouvelles générations d'artistes de grand talents.
1960 - John Coltrane - Coltrane Plays The Blues - Mr. Syms
Toutefois, le texte est coupé par quelques morceaux musicaux choisis qui viendront illustrer le propos et vous détendre, je l'espère.
John Coltrane doit être considéré comme un véritable génie qui a su réinventer le vocabulaire jazz au début des années 60, tout comme le firent Louis Armstrong et Charlie Parker dans les décennies précédentes.
Son influence reste clairement identifiable dans le jeu de tous les saxophonistes jazz et il reste également une icône pour un bon nombre de musiciens d'autres genres musicaux.
En 1955, Miles Davis cherche un saxophoniste pour son quintet. Il voudrait bien avoir Sonny Rollins mais ce dernier décline l'invitation car il suit en cure de désintoxication à la drogue et faire partie de l'entourage de Miles Davis à ce moment là ne l'aiderait en rien.... Red Garland et Philly Joe Jones que Miles connaît bien recommandent Coltrane.
John Coltrane rencontre quelques difficultés à s'intégrer dans ce groupe et d'ailleurs il désoriente quelque peu un certain nombre de fans de Miles Davis. Il avoue lui-même qu'il n'était pas très content de sa prestation mais que malgré tout, Miles Davis persistait à l'encourager car, certainement, Miles voyait déjà en lui le potentiel énorme de son talent.
Plus tard, Miles Davis avouera que 'le quintet formé avec Coltrane a fait d'eux une véritable légende".
Et donc de 1955 à 1956 , Miles Davis va produire 6 albums avec Coltrane au saxo dont le fameux 'Round about Midnight' qui va devenir un album phare et une référence colossale.
Miles Davis & John Coltrane dans 'Round Midnight
L'addiction à la drogue de Coltrane va être un motif de dissension majeur entre lui et Miles Davis qui va le virer, pour ensuite le réintégrer et encore s'en séparer après des tentatives infructueuses.
Fortement influencé par son épouse, Juanita Austin, aussi prénomée Naïma, son prénom musulman, John Coltrane va réussir en 1957 a se détacher de la drogue et de trouver des inspirations plus intellectuelles et plus dictées par la "grâce de Dieu" . Ce nouveau départ va lui permettre un engagement de six mois auprès du pianiste Thelonious Monk avec qui il aura la liberté d'explorer des improvisations nouvelles.
Le très célèbre morceau, Ruby My Dear de l'album Thelonious Monk and John Coltrane
En 58-59 Miles Davis va le réengager dans son sextet et il va avoir l'occasion de participer à la composition d'albums cultes tels que 'Milestones", "Jazz Tracks" , mais surtout le fameux "Kind Of Blue" en 59 avec Bill Evans au piano.
En 1960, John Coltrane va voler des ses propres ailes et former son propre groupe avec le jeune pianiste McCoy Tyner, le batteur Elvin Jones et le bassiste Jimmy Garrison. Ils vont rester ensemble pour cinq années.
1960 - Nous allons découvrir le titre "My Favorite Things" interprété d'une façon originale et très douce par la chanteuse Youn Sun Nah. Je n'ai pas mis le titre original de l'album de John Coltrane parce qu'il fait plus de 13 minutes. C'est une façon de bien démontrer que ces standards de jazz sont repris et repris encore par des nouvelles générations d'artistes de grand talents.
1960 - John Coltrane - Coltrane Plays The Blues - Mr. Syms
Alors que John Coltrane entame déjà un chemin introspectif avec des intonations parfois tortueuses dans lesquelles nous devons le suivre,quelquefois avec difficulté, il produit et revient à des standards et des balades. Spécialement dans son album "Ballads" en 1961.
Découvrons pour finir cette première partie lui étant consacrée, une video d'un concert de Wynton Kelly dans lequel il a pris part. Et cela, afin de garder en mémoire ce qu'on appelle le "gentil côté de John Coltrane" . Dans un prochain épisode nous décrouvrirons une autre facette de sa personnalité musicale....
Une session avec Wynton Kelly (piano) et Stan Getz (Sax) en 1960
mercredi 28 novembre 2012
New paths in Jazz - Les nouveaux chemins du Jazz
ESPERANZA SPALDING
Esperanza Spalding est une musicienne de "Fusion-Jazz". Elle est issue d'une éducation afro-américaine, galloise et espagnole. De cette richesse multiculturelle est né un style musical tout à fait particulier et lui a permis d'innover dans son genre.
Elle a remporté un "Grammy Award" en 2011 en tant que meilleure nouvelle artiste.
Son site est consultable via le lien suivant : http://www.esperanzaspalding.com/
Après de belles collaborations dans des albums signés Stanley Clarke, Christian Scott, Joe Lovano, Mike Stern, Lionel Loueke, Jack Dejohnette, etc... Elle signe sa première production à son nom, l' album JUNJO en 2005. Suivi en 2008 par l'album ESPERANZA, en 2010 l'album CHAMBER MUSIC SOCIETY.
Et en 2012 vient l'album phare que je vous présente ici: RADIO MUSIC SOCIETY.
Cet album est sa plus diversifiée et ambitieuse réalisation musicale. Douze titres, chacun illustré par une video (que l'on trouve évidemment sur le DVD du même nom) inspirée de l'histoire que raconte chaque morceau.
Du point de vue musical le but est quelque part de rendre hommage à la musique "respectant les critères pour passer à la radio". En effet, ses précédents albums ont été quelques peu plus difficile à appréhender par un large public.... Commençons par une reprise du titre de Michael Jackson , I Can't Help It.
Titre 6 : I Can't Help It
Radio Song
Elle a remporté un "Grammy Award" en 2011 en tant que meilleure nouvelle artiste.
Son site est consultable via le lien suivant : http://www.esperanzaspalding.com/
Après de belles collaborations dans des albums signés Stanley Clarke, Christian Scott, Joe Lovano, Mike Stern, Lionel Loueke, Jack Dejohnette, etc... Elle signe sa première production à son nom, l' album JUNJO en 2005. Suivi en 2008 par l'album ESPERANZA, en 2010 l'album CHAMBER MUSIC SOCIETY.
Et en 2012 vient l'album phare que je vous présente ici: RADIO MUSIC SOCIETY.
Cet album est sa plus diversifiée et ambitieuse réalisation musicale. Douze titres, chacun illustré par une video (que l'on trouve évidemment sur le DVD du même nom) inspirée de l'histoire que raconte chaque morceau.
Du point de vue musical le but est quelque part de rendre hommage à la musique "respectant les critères pour passer à la radio". En effet, ses précédents albums ont été quelques peu plus difficile à appréhender par un large public.... Commençons par une reprise du titre de Michael Jackson , I Can't Help It.
Titre 6 : I Can't Help It
Radio Song
samedi 24 novembre 2012
Concert mythique : Miles Davis (La Grande Halle - Paris 1991)
En 2009, j'ai eu la grande chance de pouvoir visiter l'extraordinaire exposition consacrée à Miles Davis, "Le Jazz face à sa légende, We Want Miles" qui se tenait au Musée de la Cité de la Musique à Paris.
A la fin de l'expo les visiteurs pouvaient assister sur écran au concert donné par Miles Davis à la Grande Halle de La Villette en juillet 1991. C'est là que j'ai découvert cette prestation. Je me suis évidemment empressé d'acheter le Dvd afin de le réécouter chez moi.
J'ai été comme envoûté par le rythme hypnotique qui vous tient et ne vous lâchent pas durant tout le concert.
Avec des pointures du jazz tels que Herbie Hancock, Wayne Shorter, Joe Zawinul, John Scofield, John McLaughlin, Kenny Garrett, Chick Corea et j'en passe et des meilleurs. Vous ne savez plus où donner de l'oreille !
Je vous en propose quelques extraits en apéritif plus bas.
Vous pouvez télécharger le DVD complet de ce concert en suivant ces liens . (Les quatre fichiers archives doivent être téléchargés. Décompressez la partie 1 et les autres suivront automatiquement pour ne faire qu'un seul fichier) (3x180Mb+1x59Mb - Fichiers sur mega.co.nz)
PART1 - PART2 - PART3 - PART4
Ici, les images viennent accentuer et compléter la musique. Elles nous montre une véritable communion entre tous ceux qui sont sur scène. Tous participent à faire monter, petit à petit, le tempo, ponctué de duo, de solos et le public est entraîné à leur suite et ne peut s'échapper.
Ce concert reste très moderne et pourrait être joué aujourd'hui encore avec le même succès. C'est aussi une caractéristique du jazz : son intemporalité.
Toutefois, comme nous sommes ici sur un blog qui essaye de ne pas effaroucher son public, je dois vous avertir que les morceaux présentent quelques accords peut-être un peu plus difficiles pour des oreilles non averties, mais rien de grave, je vous assure.
Vous pouvez voir cet enregistrement sur YouTube
Bonne écoute.
A la fin de l'expo les visiteurs pouvaient assister sur écran au concert donné par Miles Davis à la Grande Halle de La Villette en juillet 1991. C'est là que j'ai découvert cette prestation. Je me suis évidemment empressé d'acheter le Dvd afin de le réécouter chez moi.
J'ai été comme envoûté par le rythme hypnotique qui vous tient et ne vous lâchent pas durant tout le concert.
Avec des pointures du jazz tels que Herbie Hancock, Wayne Shorter, Joe Zawinul, John Scofield, John McLaughlin, Kenny Garrett, Chick Corea et j'en passe et des meilleurs. Vous ne savez plus où donner de l'oreille !
Je vous en propose quelques extraits en apéritif plus bas.
Vous pouvez télécharger le DVD complet de ce concert en suivant ces liens . (Les quatre fichiers archives doivent être téléchargés. Décompressez la partie 1 et les autres suivront automatiquement pour ne faire qu'un seul fichier) (3x180Mb+1x59Mb - Fichiers sur mega.co.nz)
PART1 - PART2 - PART3 - PART4
Ici, les images viennent accentuer et compléter la musique. Elles nous montre une véritable communion entre tous ceux qui sont sur scène. Tous participent à faire monter, petit à petit, le tempo, ponctué de duo, de solos et le public est entraîné à leur suite et ne peut s'échapper.
Ce concert reste très moderne et pourrait être joué aujourd'hui encore avec le même succès. C'est aussi une caractéristique du jazz : son intemporalité.
Toutefois, comme nous sommes ici sur un blog qui essaye de ne pas effaroucher son public, je dois vous avertir que les morceaux présentent quelques accords peut-être un peu plus difficiles pour des oreilles non averties, mais rien de grave, je vous assure.
Vous pouvez voir cet enregistrement sur YouTube
Bonne écoute.
dimanche 18 novembre 2012
Revue d'album : Live - Randy Crawford et Joe Sample
Et si on se prenait un petit cocktail Soul-Jazz ?
Tout d'abord, faisons connaissance avec Crawford.
Voici une chanteuse de jazz et de soul américaine née en 1952 en Georgie aux USA.
Dans les années 70 elle se fait un nom en chantant aux côtés de grands jazzmen comme George Benson ou Cannonball Adderley.
En 1979, elle s'est fait remarquer sur le tube planétaire des vétérans du R&B/jazz, les Crusaders avec le titre Street Life . Ce tube est devenu un classique du rare groove et du disco.
En 2006, elle enregistre un album en duo avec le pianiste avec qui elle tourne pour une série de concerts. Les enregistrements pris dans divers endroits au travers de l'Europe entre octobre et decembre 2008 , et ensuite mixés à Holywood, nous offrent l'album "Live" .
"Live" est un album enivrant qui nous transporte dans un univers tantôt Jazz, tantôt Blues, parfois teinté de Gospel et d'influence R'n'B, Soul et Pop. Et donc il ratisse très large dans les goûts d'un public de tous bords.
Je vous invite à écouter la voix de Randy Crawford qui dès les premiers sons vous donne la chair de poule dans une version Live en 2006 de "Street Life".
Tout d'abord, faisons connaissance avec Crawford.
Voici une chanteuse de jazz et de soul américaine née en 1952 en Georgie aux USA.
Dans les années 70 elle se fait un nom en chantant aux côtés de grands jazzmen comme George Benson ou Cannonball Adderley.
En 1979, elle s'est fait remarquer sur le tube planétaire des vétérans du R&B/jazz, les Crusaders avec le titre Street Life . Ce tube est devenu un classique du rare groove et du disco.
En 2006, elle enregistre un album en duo avec le pianiste avec qui elle tourne pour une série de concerts. Les enregistrements pris dans divers endroits au travers de l'Europe entre octobre et decembre 2008 , et ensuite mixés à Holywood, nous offrent l'album "Live" .
"Live" est un album enivrant qui nous transporte dans un univers tantôt Jazz, tantôt Blues, parfois teinté de Gospel et d'influence R'n'B, Soul et Pop. Et donc il ratisse très large dans les goûts d'un public de tous bords.
Je vous invite à écouter la voix de Randy Crawford qui dès les premiers sons vous donne la chair de poule dans une version Live en 2006 de "Street Life".
jeudi 15 novembre 2012
Revue d'album : Lucky Southern - Rudy Linka
Je ne peux vous en vouloir de ne pas connaître ce guitariste tchèque, Rudi Linka.
Toutefois, maintenant que je vous en parle et que vous allez faire sa connaissance vous n'aurez plus aucune excuse.
Il est considéré comme l'un des dix meilleurs guitaristes de jazz au monde, appréciation que les lecteurs du prestigieux Down Beat Magazine lui ont attribuée en son temps.
Après avoir terminé ses études de guitare classique au conservatoire de Prague, il a émigré en Suède, où il séjourne six ans. Il décide alors en 1986, avec son épouse, de déménager définitivement à New York.
Il y suit des cours privés chez John Scofield, Jim Hall et John Abercrombie. Depuis 1989 il donne lui-même des cours de guitare.
Dans l'album "Lucky Southern" Rudy Linka est entouré justement de John Abercrombie et de John Scofield. (Kenny Wollesen à la batterie et Dan Fabricatore à la basse).
Voila un excellent album avec des accents blues, au tempo bien rythmé mais qui reste profondément jazz de par les improvisations; chaque morceau est habillé du savoir-faire de ces trois guitaristes au style différent mais qui, ici, se rejoignent pour nous donner un véritable petit bijou musical.
Vous pouvez télécharger cet album en entier (256Kbps-109Mb) en suivant ce lien.
Je n'ai pas vraiment trouvé une vidéo illustrant l'album sur YouTube avec une bonne qualité sonore. Qualité sonore que j'exige avant de l'insérer dans mon blog. Je vous suggère d'aller sur MySpace voir le présentation de Rudy Linka avec la possibilité de voir quelques vidéos et d'écouter quelques morceaux de sa musique. le lien : MySpaceRudyLinka
Toutefois, maintenant que je vous en parle et que vous allez faire sa connaissance vous n'aurez plus aucune excuse.
Il est considéré comme l'un des dix meilleurs guitaristes de jazz au monde, appréciation que les lecteurs du prestigieux Down Beat Magazine lui ont attribuée en son temps.
Après avoir terminé ses études de guitare classique au conservatoire de Prague, il a émigré en Suède, où il séjourne six ans. Il décide alors en 1986, avec son épouse, de déménager définitivement à New York.
Il y suit des cours privés chez John Scofield, Jim Hall et John Abercrombie. Depuis 1989 il donne lui-même des cours de guitare.
Dans l'album "Lucky Southern" Rudy Linka est entouré justement de John Abercrombie et de John Scofield. (Kenny Wollesen à la batterie et Dan Fabricatore à la basse).
Voila un excellent album avec des accents blues, au tempo bien rythmé mais qui reste profondément jazz de par les improvisations; chaque morceau est habillé du savoir-faire de ces trois guitaristes au style différent mais qui, ici, se rejoignent pour nous donner un véritable petit bijou musical.
Vous pouvez télécharger cet album en entier (256Kbps-109Mb) en suivant ce lien.
Je n'ai pas vraiment trouvé une vidéo illustrant l'album sur YouTube avec une bonne qualité sonore. Qualité sonore que j'exige avant de l'insérer dans mon blog. Je vous suggère d'aller sur MySpace voir le présentation de Rudy Linka avec la possibilité de voir quelques vidéos et d'écouter quelques morceaux de sa musique. le lien : MySpaceRudyLinka
mercredi 14 novembre 2012
Critiques sur les critiques et quelques conseils d'orientations.
Conseiller l'écoute d'un disque avec des mots est aussi difficile que de conseiller la lecture d'un livre avec des sons. En plus, les goûts et les couleurs.... soit.
Depuis les années que j'écoute du jazz j'ai constaté que certains morceaux que j'avais du mal à appréhender un temps me plaisaient bien maintenant. Réécouter plusieurs fois un morceau permet aussi d'en surprendre des aspects qui vous avaient échappés aux écoutes précédentes.
Et puis, il y a l'humeur du jour. Ce qu'on va apprécier aujourd'hui ne le sera peut-être pas autant demain.
J'essaye aussi de me faire conseiller pour l'écoute, voire l'achat de disques jazz, par l'entremise de magazines, de blogs spécialisés. Et, souvent, je suis frustré. Pourquoi? Parce qu'après avoir lu la critique d'un disque je ne sais toujours pas de quoi il s'agît ! Quel type de jazz? Est-il facile à l'écoute pour un profane? A qui peut-on associer le style? Aucune réponse. Souvent, la critique est un exercice de style littéraire avec des envolées poétiques décrivant par exemple une les plages de l'album comme "distillant de nouveaux arômes, révélant des sillons plus profonds". Ok, c'est joli, mais cela ne nous aide pas beaucoup dans notre choix.
En partant d’éléments objectifs de choix (quel style, facile, difficile à l'écoute, bruyant, calme) rien de tel que l'écoute préalable la plus complète possible. Quelques morceaux en écoute ne révèle pas toujours l'esprit général de l'album dans sont entièreté. Pouvoir écouter une partie de chaque morceau de l'album est souvent d'un grand secours.
Pour une écoute préalable je vous conseille le site suivant. La possibilité nous est donnée d'écouter les 30 premières seconds de chaque morceaux de l'album, ce qui , en général, est suffisant pour savoir de quoi il s'agît. On peut aussi y acheter des fichiers numériques des morceaux qui sont d'une grande qualités sonores:
le site : QOBUZ
Vous y trouverez les dernières nouveautés et un catalogue assez fourni. Pour les vrais mélomanes avec un bon convertisseur DAC entre leur PC et leur chaîne Hi-Fi, je vous conseille leur qualité Studio Master. Vous verrez , oserais-dire !
Prenons un exemple et profitons du moment pour introduire une nouveauté 2012 sur le label ECM.
C'est un album au jazz élaboré mais qui reste facile à l'écoute. Composé essentiellement de ballades ou de morceaux aux tempos agréables et très doux. Primé Choc Jazz dans Jazz Magazine du mois de novembre 2012.
La charmante Eliane Elias très présente au piano , son mari, Marc Johnson à la double-basse, Joey Baron à la batterie et Joe Lovano au tenor saxophone.
Depuis les années que j'écoute du jazz j'ai constaté que certains morceaux que j'avais du mal à appréhender un temps me plaisaient bien maintenant. Réécouter plusieurs fois un morceau permet aussi d'en surprendre des aspects qui vous avaient échappés aux écoutes précédentes.
Et puis, il y a l'humeur du jour. Ce qu'on va apprécier aujourd'hui ne le sera peut-être pas autant demain.
J'essaye aussi de me faire conseiller pour l'écoute, voire l'achat de disques jazz, par l'entremise de magazines, de blogs spécialisés. Et, souvent, je suis frustré. Pourquoi? Parce qu'après avoir lu la critique d'un disque je ne sais toujours pas de quoi il s'agît ! Quel type de jazz? Est-il facile à l'écoute pour un profane? A qui peut-on associer le style? Aucune réponse. Souvent, la critique est un exercice de style littéraire avec des envolées poétiques décrivant par exemple une les plages de l'album comme "distillant de nouveaux arômes, révélant des sillons plus profonds". Ok, c'est joli, mais cela ne nous aide pas beaucoup dans notre choix.
En partant d’éléments objectifs de choix (quel style, facile, difficile à l'écoute, bruyant, calme) rien de tel que l'écoute préalable la plus complète possible. Quelques morceaux en écoute ne révèle pas toujours l'esprit général de l'album dans sont entièreté. Pouvoir écouter une partie de chaque morceau de l'album est souvent d'un grand secours.
Pour une écoute préalable je vous conseille le site suivant. La possibilité nous est donnée d'écouter les 30 premières seconds de chaque morceaux de l'album, ce qui , en général, est suffisant pour savoir de quoi il s'agît. On peut aussi y acheter des fichiers numériques des morceaux qui sont d'une grande qualités sonores:
le site : QOBUZ
Vous y trouverez les dernières nouveautés et un catalogue assez fourni. Pour les vrais mélomanes avec un bon convertisseur DAC entre leur PC et leur chaîne Hi-Fi, je vous conseille leur qualité Studio Master. Vous verrez , oserais-dire !
Prenons un exemple et profitons du moment pour introduire une nouveauté 2012 sur le label ECM.
C'est un album au jazz élaboré mais qui reste facile à l'écoute. Composé essentiellement de ballades ou de morceaux aux tempos agréables et très doux. Primé Choc Jazz dans Jazz Magazine du mois de novembre 2012.
La charmante Eliane Elias très présente au piano , son mari, Marc Johnson à la double-basse, Joey Baron à la batterie et Joe Lovano au tenor saxophone.
L'album dont on peut écouter les 30 premières secondes de chaque morceau sur le site Qobuz :
SWEPT AWAY (2012)samedi 10 novembre 2012
Les grands standards : "My Funny Valentine"
Voilà un standard qui m'a toujours ravi.
Petit conseil, écouter le plusieurs fois pour bien vous imprégner du "feeling", de bien entendre les changements de ton, les variations qu'ils permettent. C'est le vrai standard dont on ne se lasse jamais.
Après avoir été enregistrée par Chet Baker en 1952, Frank Sinatra en 1953 , la chanson est devenue un standard de jazz populaire, apparaissant sur plus de 1 300 albums de plus de 600 artistes.
Oups ! Inutile d'essayer d'en faire le tour, vous vous lasseriez.....
My Funny Valentine est aussi très représentatif de ce qu'est le mouvement appelé le Cool Jazz.
Héritier direct du Bop des années 50, le Cool jazz est un mélange des tonalités Bop et Swing, caractérisé par sa douceur et sa légèreté, voire son côté "mondain".
D'abord surnommé "West Coast Jazz" en raison des nombreuses innovations venant de Los Angeles, le Cool jazz s'est développé à l'échelle nationale à la fin des années 50, avec une plus forte implication des musiciens et compositeurs de la côte Est.
Il faut évidemment commencer à écouter ce morceau interprété par Chet Baker. Je n'ai pas choisi la composition de 1952 qui est très belle mais aussi un peu trop sentimentale pour moi. Je le préfère dans une variation plus orchestrale et mûrie avec le temps, le voici donc en 1987 dans un concert qu'il donna à Tokyo. (la fin du solo piano au milieu du morceau est coupée brutalement pour une question de longueur maximum dépassée par la vidéo (?)).
Ce serait très fâcheux de ne pas écouter la version de Miles Davis de 1956 sur l'album "Cookin' with The Miles Davis Quintet" , dans lequel il est entouré de John Coltrane, de Red Garland, de Paul Chambers et de"Philly" Joe Jones.
Passons à une version plus récente mais qui respecte toujours la trame originale, interprétée ici par Michelle Pfeiffer.(The Fabulous Baker Boys)
Enfin, pour terminer voici une version contemporaine de ce standard chantée par Chaka Khan
vous en trouverez des centaines d'autres sur les Cd jazz et sur YouTube....
BONNE ECOUTE !
Petit conseil, écouter le plusieurs fois pour bien vous imprégner du "feeling", de bien entendre les changements de ton, les variations qu'ils permettent. C'est le vrai standard dont on ne se lasse jamais.
Petit historique.
Au départ il s'agit d'une composition américaine : Place au rythme (Babes in Arms) de 1937.Après avoir été enregistrée par Chet Baker en 1952, Frank Sinatra en 1953 , la chanson est devenue un standard de jazz populaire, apparaissant sur plus de 1 300 albums de plus de 600 artistes.
Oups ! Inutile d'essayer d'en faire le tour, vous vous lasseriez.....
My Funny Valentine est aussi très représentatif de ce qu'est le mouvement appelé le Cool Jazz.
Héritier direct du Bop des années 50, le Cool jazz est un mélange des tonalités Bop et Swing, caractérisé par sa douceur et sa légèreté, voire son côté "mondain".
D'abord surnommé "West Coast Jazz" en raison des nombreuses innovations venant de Los Angeles, le Cool jazz s'est développé à l'échelle nationale à la fin des années 50, avec une plus forte implication des musiciens et compositeurs de la côte Est.
Il faut évidemment commencer à écouter ce morceau interprété par Chet Baker. Je n'ai pas choisi la composition de 1952 qui est très belle mais aussi un peu trop sentimentale pour moi. Je le préfère dans une variation plus orchestrale et mûrie avec le temps, le voici donc en 1987 dans un concert qu'il donna à Tokyo. (la fin du solo piano au milieu du morceau est coupée brutalement pour une question de longueur maximum dépassée par la vidéo (?)).
Ce serait très fâcheux de ne pas écouter la version de Miles Davis de 1956 sur l'album "Cookin' with The Miles Davis Quintet" , dans lequel il est entouré de John Coltrane, de Red Garland, de Paul Chambers et de"Philly" Joe Jones.
Passons à une version plus récente mais qui respecte toujours la trame originale, interprétée ici par Michelle Pfeiffer.(The Fabulous Baker Boys)
Enfin, pour terminer voici une version contemporaine de ce standard chantée par Chaka Khan
vous en trouverez des centaines d'autres sur les Cd jazz et sur YouTube....
BONNE ECOUTE !
dimanche 4 novembre 2012
Revue d'albums : guitaristes suite
Comme chaque mois, je reçois mon magazine de jazz dans ma boîte aux lettres. http://www.jazzmagazine.com/
Ce mois la thématique est un Special Guitare! Ca tombe bien puisque j'avais commencé ,dans un post précédent, une revue la plus eclectique possible de guitaristes jazz d'aujourd'hui et d'hier.
Cela va me donner un alibi pour vous en proposer quelques autres.
Continuons donc notre approche.
Parlons d'abord d'Ulf Wakenius, né en 1958 près de Gothenburg en Suède. Par ses collaborations et ses différentes influences musicales il a touché un peu à toutes sortes de styles, ce qui en fait un musicien très ouvert et qui offre ses sonorités très mélangées.
Dans son dernier album, "Vagabond" (2012) un subtil mélange de guitare acoustique, d'accordéon, de voix avec Youn Sun Na qui interprète merveilleusement le très célèbre "Message in a Bottle" nous offre un réel plaisir d'écoute du début à la fin. Cet album nous fait survoler l' Afrique du Nord, la Bretagne, Bagdad, il nous offre des psaumes nordiques et des danses amérindiennes.
Titre 3 : "Bretagne"
------------------------------------------------------------
Passons maintenant à un son bien plus électrique et entrons dans une fusion Jazz/Rock avec Mike Stern. Son dernier album, "All Over The Place" (2012) offre un panel hautement eclectique en terme de styles et de groove.
Titre 1 : "Half Way Home"
-------------------------------------------------------------
Et enfin il m'est donné ici de faire d'une pierre trois coups, pourrait-on dire ! En effet,j'introduis Philippe Catherine, célèbre guitariste jazz belge qui va dans cette petite vidéo nous sa prestation
avec Philippe Aerts dans l'émission Open Jazz , enregistrée au Festival Jazz sous les pommiers.
Bonne écoute!
Ce mois la thématique est un Special Guitare! Ca tombe bien puisque j'avais commencé ,dans un post précédent, une revue la plus eclectique possible de guitaristes jazz d'aujourd'hui et d'hier.
Cela va me donner un alibi pour vous en proposer quelques autres.
Continuons donc notre approche.
Parlons d'abord d'Ulf Wakenius, né en 1958 près de Gothenburg en Suède. Par ses collaborations et ses différentes influences musicales il a touché un peu à toutes sortes de styles, ce qui en fait un musicien très ouvert et qui offre ses sonorités très mélangées.
Dans son dernier album, "Vagabond" (2012) un subtil mélange de guitare acoustique, d'accordéon, de voix avec Youn Sun Na qui interprète merveilleusement le très célèbre "Message in a Bottle" nous offre un réel plaisir d'écoute du début à la fin. Cet album nous fait survoler l' Afrique du Nord, la Bretagne, Bagdad, il nous offre des psaumes nordiques et des danses amérindiennes.
Titre 3 : "Bretagne"
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Passons maintenant à un son bien plus électrique et entrons dans une fusion Jazz/Rock avec Mike Stern. Son dernier album, "All Over The Place" (2012) offre un panel hautement eclectique en terme de styles et de groove.
Titre 1 : "Half Way Home"
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Et enfin il m'est donné ici de faire d'une pierre trois coups, pourrait-on dire ! En effet,j'introduis Philippe Catherine, célèbre guitariste jazz belge qui va dans cette petite vidéo nous sa prestation
avec Philippe Aerts dans l'émission Open Jazz , enregistrée au Festival Jazz sous les pommiers.
Bonne écoute!
jeudi 1 novembre 2012
Album phare : Kind of Blue - Miles Davis
L'album 'Kind Of Blue' est considéré comme un des plus célèbres albums de jazz de l'histoire.
Il fut enregistré en 1959 à New York.
Miles Davids, trumpet
Julian 'cannonball' Adderley, Alto Saxophone
John Coltrane, Tenor Saxophone
Wynton Kelly, Piano (sur Freddie Freeloader)
Bill Evans, Piano
Paul Chambers, Bass
Jimmy Cobb, Drums
"Ce disque est une œuvre à part, sans équivalent dans le monde de la musique (et de la culture en général): il est à la fois l’album de jazz le plus vendu de tous les temps, et le fer de lance d’une révolution artistique. Tout le monde adore «Kind of Blue», même ceux qui disent ne pas aimer le jazz. L’album est frais, romantique, mélancolique et merveilleusement mélodique."
(Extrait de "Pourquoi Kind of Blue de Miles Davis est si génial" de Fred Kaplan sur Slate.fr 17.10.2009).
Dans les années 50, Miles Davis commence à personnaliser ses instruments. A l’époque de l’enregistrement de cet album, il joue avec une trompette recouverte d’un vernis bleu-vert « kind of blue » (en anglais, « une sorte de bleu »), couleur qui prêtera son nom à l’album phare du jazzman.
Kind of Blue marque les débuts du jazz modal. Avec cet album, Miles Davis bouscule les usages. Pour chaque morceau, il a proposé un mode à ses musiciens sur lequel improviser. La parole est donnée aux solistes sans se soucier de la grille harmonique. Seul le choix du mode (un mode se compose d’une échelle mélodique dont le nombre de degrés et leur espacement varient selon la nature de chaque mode. Il existe de par le monde une multitude de modes aux profils très variés) guide l’interprète.
(Extrait du site "Médiathèque" Cité de la Musique )
Kind of Blue est composé de cinq titres, à savoir, "So What", "Freddie Freeloader", "Blue in Green", "All Blues", et "Flamenco Sketches".
Il fut enregistré en 1959 à New York.
Miles Davids, trumpet
Julian 'cannonball' Adderley, Alto Saxophone
John Coltrane, Tenor Saxophone
Wynton Kelly, Piano (sur Freddie Freeloader)
Bill Evans, Piano
Paul Chambers, Bass
Jimmy Cobb, Drums
"Ce disque est une œuvre à part, sans équivalent dans le monde de la musique (et de la culture en général): il est à la fois l’album de jazz le plus vendu de tous les temps, et le fer de lance d’une révolution artistique. Tout le monde adore «Kind of Blue», même ceux qui disent ne pas aimer le jazz. L’album est frais, romantique, mélancolique et merveilleusement mélodique."
(Extrait de "Pourquoi Kind of Blue de Miles Davis est si génial" de Fred Kaplan sur Slate.fr 17.10.2009).
Dans les années 50, Miles Davis commence à personnaliser ses instruments. A l’époque de l’enregistrement de cet album, il joue avec une trompette recouverte d’un vernis bleu-vert « kind of blue » (en anglais, « une sorte de bleu »), couleur qui prêtera son nom à l’album phare du jazzman.
Kind of Blue marque les débuts du jazz modal. Avec cet album, Miles Davis bouscule les usages. Pour chaque morceau, il a proposé un mode à ses musiciens sur lequel improviser. La parole est donnée aux solistes sans se soucier de la grille harmonique. Seul le choix du mode (un mode se compose d’une échelle mélodique dont le nombre de degrés et leur espacement varient selon la nature de chaque mode. Il existe de par le monde une multitude de modes aux profils très variés) guide l’interprète.
(Extrait du site "Médiathèque" Cité de la Musique )
Kind of Blue est composé de cinq titres, à savoir, "So What", "Freddie Freeloader", "Blue in Green", "All Blues", et "Flamenco Sketches".
mardi 30 octobre 2012
Revue d'albums (sera suivie par beaucoup d'autres)
Parmi les milliers de disques jazz parus il est toujours difficile d'en choisir quelques uns.
Sur ce blog, je le rappelle, destiné à essayer d'amener ses lecteurs à voir le jazz comme autre chose qu'une musique difficile d'accès, je selectionnerai d'abord et de préférence des albums qui peuvent s'écouter par des 'non-initiés'.
Le jazz s'apprend et s'assimile comme une langue étrangère, il faut du temps, de l'ouverture d'esprit. Il faut écouter parfois des années, souvent longtemps afin d'en saisir le sens. Il existe des jazz difficiles, le free par exemple, que j'avoue ne pas toujours apprécier non plus, le jazz d'avant-garde qui fait appel à des sonorités bruyantes, discordantes.
Mais des portes d'entrées existent, le jazz fusionne avec tous les autres genres et offre de belles alternatives à ce que nous donne à entendre les courants musicaux populaires.
Commençons par quelques guitaristes :
Charlie Hunter - Album : Bing! Bing! Bing! - 1995
Charlie Hunter, est un guitariste américain né en 1967. Il est connu pour jouer sur une guitare à 8 cordes.
Attention cela reste un vrai album de jazz, avec ses variations, ses improvisations.
Album présenté sur le site de CharlieHunter.com avec la possibilité d'écouter quelques morceaux de l'album.
Morceau à écouter : titre 4 "Come As You Are" (Nirvana)
--------------------------------------
Lee Ritenour - Album : Rhytm Sessions - (2012)
Lee Ritenour né en 1952 est un guitariste de jazz (smooth jazz) américain. Son dernier album en date est un tout bon album que je recommande chaudement. A noter aussi une superbe interprétation de "River Man" avec Kurt Elling. Il s'entoure aussi de grosses pointures tels que Chick Corea, George Duke, Stanley Clarke, Dave Grusin, Christian McBride, Marcus Miller. Cet album va plaire à tous ceux qui aime le rythme groove.
Le site de Lee Ritenour : http://leeritenour.com/
Morceau à écouter : titre 1 : "The Village" ----------------------------------------
Stanley Jordan - Album : "Magic Touch" - 1985
Premier album de Stanley Jordan sur le label Blue Note.
Voilà un guitariste qui joue de la guitare comme on joue du piano. Un brillant touché plein de rebondissements.
Un savant mélange de grands standards jazz et pop.
Cela reste un de mes albums préférés (qui sont très nombreux). Un brin de nostalgie aussi, car ce fut un de mes premiers CD acheté en 85...
Morceau à écouter : titre 1 : "Eleanor Rigby" (The Beatles-P.McCartney)
Sur ce blog, je le rappelle, destiné à essayer d'amener ses lecteurs à voir le jazz comme autre chose qu'une musique difficile d'accès, je selectionnerai d'abord et de préférence des albums qui peuvent s'écouter par des 'non-initiés'.
Le jazz s'apprend et s'assimile comme une langue étrangère, il faut du temps, de l'ouverture d'esprit. Il faut écouter parfois des années, souvent longtemps afin d'en saisir le sens. Il existe des jazz difficiles, le free par exemple, que j'avoue ne pas toujours apprécier non plus, le jazz d'avant-garde qui fait appel à des sonorités bruyantes, discordantes.
Mais des portes d'entrées existent, le jazz fusionne avec tous les autres genres et offre de belles alternatives à ce que nous donne à entendre les courants musicaux populaires.
Commençons par quelques guitaristes :
Charlie Hunter - Album : Bing! Bing! Bing! - 1995
Charlie Hunter, est un guitariste américain né en 1967. Il est connu pour jouer sur une guitare à 8 cordes.
Attention cela reste un vrai album de jazz, avec ses variations, ses improvisations.
Album présenté sur le site de CharlieHunter.com avec la possibilité d'écouter quelques morceaux de l'album.
Morceau à écouter : titre 4 "Come As You Are" (Nirvana)
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Lee Ritenour - Album : Rhytm Sessions - (2012)
Lee Ritenour né en 1952 est un guitariste de jazz (smooth jazz) américain. Son dernier album en date est un tout bon album que je recommande chaudement. A noter aussi une superbe interprétation de "River Man" avec Kurt Elling. Il s'entoure aussi de grosses pointures tels que Chick Corea, George Duke, Stanley Clarke, Dave Grusin, Christian McBride, Marcus Miller. Cet album va plaire à tous ceux qui aime le rythme groove.
Le site de Lee Ritenour : http://leeritenour.com/
Morceau à écouter : titre 1 : "The Village" ----------------------------------------
Stanley Jordan - Album : "Magic Touch" - 1985
Premier album de Stanley Jordan sur le label Blue Note.
Voilà un guitariste qui joue de la guitare comme on joue du piano. Un brillant touché plein de rebondissements.
Un savant mélange de grands standards jazz et pop.
Cela reste un de mes albums préférés (qui sont très nombreux). Un brin de nostalgie aussi, car ce fut un de mes premiers CD acheté en 85...
Morceau à écouter : titre 1 : "Eleanor Rigby" (The Beatles-P.McCartney)
samedi 27 octobre 2012
Les grands standards : All The Things You Are
Qu'est-ce-qu'un Standard du Jazz ?
Un "standard" en Jazz est une composition musicale très appréciée et réutilisée maintes fois par beaucoup de musiciens. Ce standard sert de base pour des arrangements jazz souvent improvisés.
Ils le sont parfois tant qu'une oreille peut habituée ne peut par reconnaître la mélodie originelle.
En général ces standards ne trouvent pas leur origine dans des compositions jazz. Ils peuvent être suggérés par des airs de Broadways, des succès du Rock'n Roll ou tout aussi bien de Folks ou de Gospels.
Les plus récents trouvent leur inspiration dans la Pop Music et d'autres courants musicaux contemporains.
Une étude (elle vaut ce qu'elle vaut, mais donne quand même une idée de l'importance des ces standards) affirme que 40 % des compositions incluses sur les CD de jazz sont des arrangements des 1000 standards les plus importants.
Je modèrerai toutefois cette analyse vu que les compostions jazz nouvelles et donc originales sont de plus en plus fréquentes.
Pour illustrer mon propos j'ai choisi de mettre en ligne deux vidéos musicales du même morceau , la première colle le plus la composition originale de Jerome Kern (1908-1989)"All the Things You Are" composée pour une comédie musicale.
Et la deuxième dans une interprétation d'Ella Fitzgerald avec orchestre. Toutes deux peuvent paraître un peu ringardes aux oreilles de certains mais quand j'aurai l'occasion, je vous ferai entendre ce que certains jazzmen en ont fait dans une période plus récente......
bonne écoute !
Un "standard" en Jazz est une composition musicale très appréciée et réutilisée maintes fois par beaucoup de musiciens. Ce standard sert de base pour des arrangements jazz souvent improvisés.
Ils le sont parfois tant qu'une oreille peut habituée ne peut par reconnaître la mélodie originelle.
En général ces standards ne trouvent pas leur origine dans des compositions jazz. Ils peuvent être suggérés par des airs de Broadways, des succès du Rock'n Roll ou tout aussi bien de Folks ou de Gospels.
Les plus récents trouvent leur inspiration dans la Pop Music et d'autres courants musicaux contemporains.
Une étude (elle vaut ce qu'elle vaut, mais donne quand même une idée de l'importance des ces standards) affirme que 40 % des compositions incluses sur les CD de jazz sont des arrangements des 1000 standards les plus importants.
Je modèrerai toutefois cette analyse vu que les compostions jazz nouvelles et donc originales sont de plus en plus fréquentes.
Pour illustrer mon propos j'ai choisi de mettre en ligne deux vidéos musicales du même morceau , la première colle le plus la composition originale de Jerome Kern (1908-1989)"All the Things You Are" composée pour une comédie musicale.
Et la deuxième dans une interprétation d'Ella Fitzgerald avec orchestre. Toutes deux peuvent paraître un peu ringardes aux oreilles de certains mais quand j'aurai l'occasion, je vous ferai entendre ce que certains jazzmen en ont fait dans une période plus récente......
bonne écoute !
vendredi 26 octobre 2012
New paths in Jazz - Les nouveaux chemins du Jazz
GREGORY PORTER
S'il y en a bien un qui peut ranimer l'éventuelle fibre Soul qui serait restée en vous, c'est bien lui!
A la frontière du Soul et du Jazz et du Blues. Classé dans la catagorie JAZZ Gregory Porter dit: «Le terme peut repousser certaines personnes, qui ont l'impression qu'ils vont entendre quelqu'un en train de scatter. Des amis qui ne m'avaient jamais vu chanter, étaient persuadés qu'ils allaient passer un mauvais moment en venant m'écouter. En sortant de la salle, ils étaient agréablement surpris.»
Une porte d'entrée vers le Jazz ?
Les éléments de soul, de jazz, et de blues dans un morceau de musique forment une très bonne cuisine parce que cela fait appel aux standards musicaux de chacun tout en l'amenant un pas plus loin vers ce qu'est le jazz.
Allez, on l'écoute ici;
Tout d'abord mettez un bon casque, ou branchez une bonne sono , un peu de volume et "move it now"......
960What
Be Good
lien : Version remixée "960 What" à télécharger
S'il y en a bien un qui peut ranimer l'éventuelle fibre Soul qui serait restée en vous, c'est bien lui!
A la frontière du Soul et du Jazz et du Blues. Classé dans la catagorie JAZZ Gregory Porter dit: «Le terme peut repousser certaines personnes, qui ont l'impression qu'ils vont entendre quelqu'un en train de scatter. Des amis qui ne m'avaient jamais vu chanter, étaient persuadés qu'ils allaient passer un mauvais moment en venant m'écouter. En sortant de la salle, ils étaient agréablement surpris.»
Une porte d'entrée vers le Jazz ?
Les éléments de soul, de jazz, et de blues dans un morceau de musique forment une très bonne cuisine parce que cela fait appel aux standards musicaux de chacun tout en l'amenant un pas plus loin vers ce qu'est le jazz.
Allez, on l'écoute ici;
Tout d'abord mettez un bon casque, ou branchez une bonne sono , un peu de volume et "move it now"......
960What
Be Good
lien : Version remixée "960 What" à télécharger
mercredi 24 octobre 2012
Les grands standards : The Waltz for Debby - Bill Evans
Pianiste introverti et sensible, difficilement classable, dont la musique intimiste a toujours traduit le profond feeling. Bill travailla énormément pour maîtriser son instrument. D'origine russe par sa mère il se mit au piano à l'âge de six ans.
Le morceau Waltz for Debby a été enregistré en 1956 sur le tout premier album de Bill Evans "New Jazz Conceptions".
Il avait composé cette pièce en hommage à sa nièce Debby (fille de son frère, le pianiste, Harry Evans).
Les albums postérieurs, "Waltz for Debby" et "Sunday at The Village Vanguard" ,reflètent les prestations du dernier jour, le 25 juin 1961, enregistrées à l'issue de leur engagement au Village Vanguard de New York.
Bill Evans Trio - Tune "Waltz for Debby" - Recorded Live at The Village Vanguard, NewYork, June 25.
avec Scott LaFaro et Paul Motian en 1961.
Le morceau Waltz for Debby a été enregistré en 1956 sur le tout premier album de Bill Evans "New Jazz Conceptions".
Il avait composé cette pièce en hommage à sa nièce Debby (fille de son frère, le pianiste, Harry Evans).
Les albums postérieurs, "Waltz for Debby" et "Sunday at The Village Vanguard" ,reflètent les prestations du dernier jour, le 25 juin 1961, enregistrées à l'issue de leur engagement au Village Vanguard de New York.
Bill Evans Trio - Tune "Waltz for Debby" - Recorded Live at The Village Vanguard, NewYork, June 25.
avec Scott LaFaro et Paul Motian en 1961.
Piano | Bill Evans |
Bass | Scott LaFaro |
Drums | Paul Motian |
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